ÉVÉNEMENTS

Vous trou­verez ici les évé­ne­ments sec­to­ri­els recom­man­dés par la VAP dans toute l’Europe.

 

VAP Forum Fret Ferroviaire

Le pro­chain Forum Fret Fer­ro­vi­ai­re aura lieu au prin­temps 2024 – les détails sui­v­ront. Vous trou­verez la rétro­s­pec­ti­ve du Forum 2023, y com­pris les pré­sen­ta­ti­ons des inter­venants à télé­char­ger et les docu­ments d’ar­chi­ves des années pré­cé­den­tes, sur la page de l’événement.

Assemblée générale de la VAP

La pro­chai­ne AG aura lieu le mardi 27 août 2024 à Berne. De plus amp­les infor­ma­ti­ons suivront.

En 2022, nous avons tenu notre der­niè­re assem­blée géné­ra­le. Outre la par­tie sta­tu­tai­re, la con­seil­lè­re fédé­ra­le Simo­net­ta Som­ma­ru­ga nous a fait l’honneur d’une con­fé­rence pas­si­on­nan­te. Vous trou­verez tou­tes les infor­ma­ti­ons en cli­quant sur le bouton.

VAP Forum voies de raccordement

Le 15 novembre 2022, le Forum Voies de rac­cor­de­ment a eu lieu à Zurich. Vous trou­verez sous le lien sui­vant des pho­tos et de la docu­men­ta­ti­on, y com­pris sur les évé­ne­ments des années précédentes:

Événements passés
2024
9 janvier 2024, 14e symposium de la VPI, Hambourg

Le sym­po­si­um était con­s­acré aux “oppor­tu­ni­tés de crois­sance pour un trans­port fer­ro­vi­ai­re de mar­chan­di­ses dura­ble”. Vers la rétrospective.

2023
21 + 22 JUIN 2023 – GET TOGETHER ET 23ÈME RÉUNION D’INFORMATION TECHNIQUE, DRESDE

Les thè­mes prin­ci­paux était les wagons et leur main­ten­an­ce dans le trans­port com­bi­né. Vers la rétrospective.

15–16 juin 2023 – UIP Keepers’ Summit et AG, Nice

Le UIP Kee­pers’ Sum­mit avait lieu en coopé­ra­ti­on avec AFWP ASSOCIATION FRANCAISE DES DETENTEURS DE WAGONS le 15–16 juin 2023 à Nice. Le 15 juin 2023, l’UIP a tenu éga­le­ment son assem­blée géné­ra­le. Ici la rétrospective

31 MAI 2023 – GS1 EXCELLENCE DAYS ET SWISS LOGISTICS AWARD 2023, BERNE

Les GS1 Excel­lence Days on donné des impul­si­ons et des solu­ti­ons pour plus de dura­bi­li­té. Dans le cadre de la mani­fes­ta­ti­on sec­to­ri­el­le par­al­lè­le Trans­port & Logis­tique, des pro­jets nova­teurs pour plus de dura­bi­li­té ont été pré­sen­tés et dis­cu­tés. Infor­ma­ti­ons sur l’é­vé­ne­ment ici.

9–12 MAI 2023 – TRANSPORT LOGISTICS, MUNICH

Le salon inter­na­tio­nal de la logis­tique, de la mobi­li­té, de l’in­for­ma­tique et de la ges­ti­on de la chaî­ne d’ap­pro­vi­si­on­ne­ment a eu lieu au Trade Fair Cen­ter Messe Mün­chen. Vers les informations.

27 avril 2023 – Swiss Shippers’ Forum 2023, Interlaken

Le jeudi 27 avril 2023, le Swiss Ship­pers’ Forum avait lieu à l’hô­tel Vic­to­ria-Jung­frau, Inter­la­ken. Vers la rétro­s­pec­ti­ve

20 avril 2023 – VAP Forum Fret Ferroviaire, Zurich

Le Forum Fret Fer­ro­vi­ai­re a eu lieu le jeudi 20 avril 2023. Rétro­s­pec­ti­ve et pho­tos ici.

14–16 AVRIL 2023 – ROAD AND LOGISTICS DAYS AU Musée des Transports, LUCERNE

Un week-end sous le signe du trans­port rou­tiè­re et de la logis­tique. Le monde de la logis­tique en action – pour toute la famil­le. Plus d’in­fos ici.

21 MARS 2023 – CONFÉRENCE DES PARTIES PRENANTES (HYBRIDE) DE LA COMMISSION EUROPÉENNE (DG MOVE), BRUXELLES

Des acteurs de tous les sec­teurs des trans­ports et du trans­port de per­son­nes et de mar­chan­di­ses ont dis­cu­té de la maniè­re de réus­sir une tran­si­ti­on en douceur vers l’au­to­ma­tis­a­ti­on et la numé­ri­sa­ti­on pour les tra­vail­leurs du sec­teur des trans­ports. Vers les infos.

21 FÉVRIER 2023 – WORKSHOP STREAMSAVE, EN LIGNE

Pos­si­bi­li­tés d’é­co­no­mies d’é­ner­gie dans le trans­port (de mar­chan­di­ses) : trans­fert vers d’au­t­res modes de trans­port et amé­lio­ra­ti­on de l’ef­fi­ca­ci­té des véhi­cu­les. L’ate­lier en ligne a été enre­gis­tré et les comp­tes ren­dus de l’ate­lier sont dis­po­nibles sur la pla­te­for­me stream­SA­VE.

10.1.2023 – 13E SYMPOSIUM VPI, HAMBOURG

Le mardi 10.01.2023, le 13e sym­po­si­um de la VPI a eu lieu à l’hôtel Hafen Ham­burg. Vous trou­verez la rétro­s­pec­ti­ve ici.

2022
29.11.2022 – WEBINAIRE EDDP SUR LA MIGRATION DES DAC – EN LIGNE

Ce web­i­n­aire, orga­ni­sé par le Pro­gram­me euro­pé­en de liv­rai­son des CAD (EDDP) en col­la­bo­ra­ti­on avec DAC­ce­le­ra­te, a visé à expli­quer la déri­va­ti­on de la stra­té­gie de migra­ti­on ainsi que les der­niers déve­lo­p­pe­ments tels que la mise en place test des ate­liers pop-up et l’enquête Loco. Vers la page de l’événement

30.11.2022 – DAC4EU PRÉSENTATION PUBLIQUE DES RÉSULTATS DES TESTS – EN LIGNE

Le con­sor­ti­um DAC4EU, finan­cé par le minis­tère fédé­ral alle­mand des trans­ports et de l’infrastructure numé­ri­que (BMVI), mène depuis deux ans le pro­jet de recher­che pilo­te “Démons­tra­teur DAC pour le fret fer­ro­vi­ai­re”. Les résul­tats finaux des tests ont été pré­sen­tés lors de cet évé­ne­ment en ligne. L’accent était mis sur les tests d’exploitation en Euro­pe, notam­ment sur les manœu­vres ainsi que sur la trans­mis­si­on d’énergie et de données.

1.12.2022 – WEBINAIRE EDDP SUR L’ANALYSE COÛTS-BÉNÉFICES (ACB) – EN LIGNE

Ce web­i­n­aire, orga­ni­sé par l’European DAC Deli­very Pro­gram­me (EDDP) en col­la­bo­ra­ti­on avec DAC­ce­le­ra­te, a pré­sen­té la con­sul­ta­ti­on des uti­li­sa­teurs et le retour d’information reçu ainsi que des cas com­mer­ciaux et d’études de cas. Vers la page de l’événement

15 novembre 2022 – VAP Forum Voies de raccordement

Le tra­fic de mar­chan­di­ses par wagons com­plets en Suis­se – ou fret fer­ro­vi­ai­re sur tout le ter­ri­toire natio­nal – est une fois de plus sur la sel­let­te, tant sur le plan finan­cier que poli­tique. Lors de notre forum, nous avons parlé de nou­veaux rôles dans le tra­fic par wagons com­plets. Avant le rése­au­ta­ge culin­aire, nous avons dis­cu­té sur le podi­um du thème de la sécu­ri­té en réa­li­té et en thé­o­rie – exis­te-t-il des dif­fé­ren­ces? En savoir plus.

4 octobre 2022 – Journée européenne du CAD, Prague

Lors de l’é­vé­ne­ment, les par­ti­ci­pan­ts ont dis­cu­té de la maniè­re dont une migra­ti­on CAD opé­ra­ti­on­nel­le pour­rait être réa­li­sée dans toute l’Eu­ro­pe d’ici 2030. Orga­ni­sé par EDDP (Euro­pean DAC Deli­very Pro­gram­me) et DACcelerate.

5–7 octobre 2022 – International Rail Forum and Conference, Prague

L’In­ter­na­tio­nal Rail­way Forum & Con­fe­rence (IRFC) est l’un des évé­ne­ments pha­res du cal­en­drier fer­ro­vi­ai­re inter­na­tio­nal et ras­sem­ble les meil­leurs diri­geants et déci­deurs, les pro­fes­si­on­nels du rail et de la logis­tique, les cli­ents, les poli­ti­ques influ­en­tes et les insti­tu­ti­ons de toute l’Eu­ro­pe. Plus d’in­for­ma­ti­ons ici.

6/7 octobre 2022 3ème conférence BME/VDV sur les raccordements ferroviaires, Cologne

En col­la­bo­ra­ti­on avec 43 aut­res asso­cia­ti­ons de l’in­dus­trie, du com­mer­ce, de la logis­tique, de l’é­li­mi­na­ti­on des déche­ts et des insti­tu­ti­ons publi­ques, la Fédé­ra­ti­on alle­man­de de la ges­ti­on des maté­riaux, des achats et de la logis­tique (BME) et l’As­so­cia­ti­on des ent­re­pri­ses de trans­port alle­man­des (VDV) ont publié en 2019 la Char­te du rac­cor­de­ment fer­ro­vi­ai­re. Plus d’in­for­ma­ti­on ici.

6 octobre 2022 – Réunion d’information VPI Autriche, Vienne

La réuni­on d’in­for­ma­ti­on de la VPI a eu lieu pour la 10e fois. Des infor­ma­ti­ons ont été don­nées sur les thè­mes actuels du trans­port fer­ro­vi­ai­re de mar­chan­di­ses, le thème prin­ci­pal étant l’at­telage auto­ma­tique numé­ri­que (AAD). Rétro­s­pec­ti­ve.

7 & 8 SEPTEMBRE 2022 – 10E SWISS GREEN ECONOMY SYMPOSIUM

C’est sous la devi­se “COLLABORER DE MANIÈRE RESPONSABLE ET COMPÉTENTE” que s’a tenu le som­met éco­no­mi­que suis­se sur le thème de la dura­bi­li­té. Il a appor­té inspi­ra­ti­on, savoir et rése­au­ta­ge aux repré­sen­tan­tes et repré­sen­tants de l’économie, de la poli­tique, de la sci­ence et de la socié­té civi­le qui déci­dent, met­tent en œuvre et font avan­cer les inno­va­tions. Pour en savoir plus, cli­quez ici.

19 août 2022 – Assemblée générale VAP

Cette année, notre assem­blée géné­ra­le a de nou­veau eu lieu à Berne. Outre la par­tie sta­tu­tai­re, la con­seil­lè­re fédé­ra­le Simo­net­ta Som­ma­ru­ga nous a fait l’hon­neur d’une con­fé­rence pas­si­on­nan­te. Vous trou­verez tou­tes les infor­ma­ti­ons ici.

22 juin 2022 – Assemblée générale de la VPI / Réunion d’information technique / Get Together 2022

Lors de la 22e réuni­on d’in­for­ma­ti­on tech­ni­que, la mati­née sera con­s­acrée à l’ap­pro­fon­dis­se­ment du train de rou­le­ment (essieu et frein) avec les thè­mes des semel­les LL et du con­trô­le ET. L’a­près-midi sera con­s­acré à la numé­ri­sa­ti­on et au DAK. Les thè­mes sui­vants seront abor­dés : “Le DAK en route vers la capa­ci­té opé­ra­ti­on­nel­le”, “Télé­ma­tique et cap­teurs” ainsi que “L’é­ch­an­ge de don­nées”. Pour plus d’in­for­ma­ti­ons cli­quez ici.

20 mai 2022 – 15e VAP ECM Échange d’expériences

Le 15e Éch­an­ge d’expé­ri­en­ces ECM a eu lieu le vendre­di 20 mai 2022 à Olten. Vers la rétro­s­pec­ti­ve (en allemand).

11 mai 2022 – UIP Keepers’ Summit

Le UIP Kee­pers’ Sum­mit “Pathway to 30 % modal share – rail freight’s digi­tal future” le 11 mai 2022 à Vien­ne s’est con­s­acré aux mesu­res con­crè­tes pour un ave­nir numé­ri­que du fret fer­ro­vi­ai­re et une part moda­le d’au moins 30%. Vous trou­verez la rétro­s­pec­ti­ve sur Lin­ke­dIn ici.

3 mai 2022 – Forum Fret ferroviaire

Le très appré­cié Forum Fret fer­ro­vi­ai­re a eu lieu le mardi 3 mai 2022 à Zurich. Vers la rétrospective.

26 & 27 avril 2022 – Swiss Shippers’ Forum

Le Swiss Ship­pers’ Forum avait lieu les 26 et 27 avril 2022 à Inter­la­ken sous la devi­se “Facing our tri­ple chall­enge to 2050”. Plus d’in­for­ma­ti­ons ici.

11 janvier 2022 – 12e symposium VPI

Le 12e sym­po­si­um VPI était con­s­acré à l’in­tro­duc­tion de DAK et se con­cen­trait sur la tech­no­lo­gie, la migra­ti­on, l’ana­ly­se coûts-avan­ta­ges et le finance­ment. Un résu­mé et la vidéo de l’é­vé­ne­ment vir­tuel sont dis­po­nibles ici.

2021
16 mars 2021 – Forum virtuel Recherche en matière de bruit ferroviaire

Mardi, le 16 mars 2021, le Forum s’est déroulé vir­tu­el­le­ment. Vous trou­verez plus d’informations dans le nou­vel­les.

Keepers’ Summit 2023: l’adaptation aux exigences des clients et un avenir visionnaire pour le fret ferroviaire

Keepers’ Summit 2023: l’adaptation aux exigences des clients et un avenir visionnaire pour le fret ferroviaire

Les enjeux:

  • Kee­pers’ Sum­mit de l’UIP À Nice
  • Ori­en­ta­ti­on cli­ent et trans­for­ma­ti­on pour le fret fer­ro­vi­ai­re en Europe
  • David Zindo, nou­veau pré­si­dent de l’UIP

 

En coopé­ra­ti­on avec l’AFWP, sa fédé­ra­ti­on membre fran­çai­se, l’International Union of Wagon Kee­pers (UIP) a accu­eil­li le 15 juin 2023 à Nice (France), 120 acteurs du sec­teur des ent­re­pri­ses de fret fer­ro­vi­ai­re de toute l’Europe à sa con­fé­rence phare annuel­le, le «Kee­pers’ Sum­mit». Les dis­cus­sions se sont con­cen­trées sur la maniè­re dont il est pos­si­ble de tirer parti des carac­té­ris­ti­ques éco­lo­gi­ques du fret fer­ro­vi­ai­re pour lut­ter cont­re le chan­ge­ment cli­ma­tique tout en att­i­rant les cli­ents et les jeu­nes talents. Les panel­lis­tes et le public étai­ent unani­mes: le fret fer­ro­vi­ai­re a un rôle important à jouer dans l’avenir de notre socié­té. Mais cela ne sera pos­si­ble que si l’exploitation du fret fer­ro­vi­ai­re se trans­for­me pour s’éloigner des mono­po­les d’État et s’orienter vers la con­cur­rence du sec­teur privé.

À la recher­che du chan­ge­ment, l’ancien pré­si­dent de l’UIP, le Dr Heiko Fischer, a invi­té le public à se tour­ner vers le passé pour mieux se prépa­rer à affron­ter l’avenir. Initia­teur du cont­rat géné­ral d’utilisation (Gene­ral Con­tract of Use ou CGU), Mon­sieur Fischer a souli­g­né le rôle important des déten­teurs de wagons pri­vés dans le déve­lo­p­pe­ment des solu­ti­ons de fret fer­ro­vi­ai­re. Homme de con­vic­tion et visi­on­n­aire, il a tou­jours accor­dé beau­coup d’importance à la néces­si­té d’innover en matiè­re de fret fer­ro­vi­ai­re et de trans­for­mer celui-ci pour qu’il soit en mesu­re de rele­ver les défis à venir et de répond­re aux atten­tes des cli­ents et de la socié­té. Le public a salué par des applau­dis­se­ments debout l’implication et les réa­li­sa­ti­ons du Dr Fischer, qui a pré­si­dé aux desti­nées de l’UIP pen­dant 11 ans.

Mon­sieur Joris D’Incà, Glo­bal Head of Logi­stics au cabi­net inter­na­tio­nal de con­seil en ent­re­pri­se Oli­ver Wyman, a con­fir­mé dans son dis­cours d’ouverture la néces­si­té pour le fret fer­ro­vi­ai­re de s’adapter à l’évolution des exi­gen­ces des cli­ents: «Les cli­ents atten­dent une trans­pa­rence com­plè­te tout au long de la chaî­ne de trans­port. Ils atta­chent entre aut­res beau­coup d’importance à la dis­po­ni­bi­li­té des infor­ma­ti­ons en temps réel et à une ges­ti­on effi­cace des cor­ri­dors. Ce n’est qu’en s’adaptant à ces exi­gen­ces et à d’autres enco­re que le fret fer­ro­vi­ai­re sera en mesu­re de gagner des parts de mar­ché sur le trans­port rou­tier de mar­chan­di­ses et de jouer un rôle plus important dans la lutte cont­re le chan­ge­ment cli­ma­tique.» Pré­sen­ta­ti­on de Joris D’Incà

Le panel d’experts, animé par Madame Emi­lie Sou­lez et com­po­sé de Mon­sieur Charles Puech d’Alissac (VIIA/Naviland), Mon­sieur Paul Maza­t­aud (SNCF Réseau) et Mon­sieur Sté­pha­ne Gavard (Streem), s’est plon­gé en pro­fon­deur sur les élé­ments clés de la trans­for­ma­ti­on qui sera néces­saire pour répond­re aux nou­vel­les atten­tes. Mon­sieur Maza­t­aud a con­fir­mé les beso­ins et les inten­ti­ons de SNCF Réseau con­sistant à offrir davan­ta­ge de trans­pa­rence en matiè­re de travaux de main­ten­an­ce de même que les pro­jets de RNE d’augmenter la fle­xi­bi­li­té du réseau en adap­tant le pro­ces­sus de mise au point des horai­res. Mon­sieur Puech d’Alissac a souli­g­né les élé­ments et les avan­ta­ges du trans­port com­bi­né et du modè­le com­mer­cial qui sous-tend les acti­vi­tés de Navi­l­and et de VIIA. Il a évo­qué les pro­grès réa­li­sés dans la digi­ta­li­sa­ti­on de l’interface cli­ents et encou­ra­gé tous les acteurs à redou­bler d’efforts dans la digi­ta­li­sa­ti­on des inter­faces entre les acteurs du fret fer­ro­vi­ai­re. Mon­sieur Gavard a donné des aper­çus de l’innovation en matiè­re de wagons, tant au niveau du con­cept que de la fabri­ca­ti­on indus­tri­el­le, mais a éga­le­ment expli­qué le pro­jet de Streem portant sur le déve­lo­p­pe­ment des com­pé­ten­ces et des con­nais­sances dans le secteur.

Enfin, Mon­sieur David Zindo, CEO du grou­pe Streem et pré­si­dent nou­vel­le­ment élu de l’UIP, a con­clu par une pro­mes­se: sou­te­nir la trans­for­ma­ti­on avec des prio­ri­tés clai­res, tout en faisant pro­fi­ter les déten­teurs de wagons de mar­chan­di­ses et les asso­cia­ti­ons du suc­cès passé, afin d’accroître l’attractivité et la com­pé­ti­ti­vi­té du fret fer­ro­vi­ai­re. Il a souli­g­né l’importance du tra­vail de l’UIP et des asso­cia­ti­ons natio­na­les, qui en sont les voix bien éta­b­lies et ser­vent de lien avec les insti­tu­ti­ons poli­ti­ques loca­les et européennes.

«Nos socié­tés doi­vent com­prend­re le carac­tère uni­que du fret fer­ro­vi­ai­re comme un moyen décisif de décar­boner le sec­teur des trans­ports. En tant que sys­tème, nous devons amé­lio­rer notre offre pour répond­re aux exi­gen­ces des cli­ents, mais aussi pour atti­rer de jeu­nes talents et les for­mer.» – David Zindo

 

David Zindo est le nou­veau pré­si­dent de l’UIP: une visi­on pour l’avenir du fret ferroviaire

David Zindo est le nou­veau pré­si­dent de l’UIP et suc­cè­de au Dr Heiko Fischer, qui a diri­gé l’UIP pen­dant 11 ans en qua­li­té de pré­si­dent. Mon­sieur Zindo a été élu lors de l’assemblée géné­ra­le de l’UIP le 15 juin 2023 à Nice (France). Il est assis­té par les vice-pré­si­dents Per-Anders Ben­thin (CEO de Trans­wag­gon) et Johann Fein­dert (CEO de GATX Rail Europe).

Mon­sieur Zindo appor­te une très vaste expé­ri­ence à la pré­si­dence, car il est CEO du grou­pe Streem (anci­en­ne­ment Erme­wa Group) et depuis 2015 membre du Comi­té exé­cu­tif de l’UIP. Il a aupa­ra­vant occu­pé des pos­tes de direc­teur finan­cier à la SNCF, chez Geo­dis et chez Veo­lia Envi­ron­men­tal Services.

En sa qua­li­té de nou­veau pré­si­dent de l’UIP, David Zindo a pour visi­on de con­tin­uer à con­so­li­der l’UIP en fix­ant des prio­ri­tés clai­res, en ren­for­çant l’équipe et en con­clu­ant des alli­ances avec d’autres asso­cia­ti­ons. Il sou­hai­te ren­forcer le rôle des déten­teurs de wagons de mar­chan­di­ses dans la chaî­ne logis­tique et expli­quer le pay­sa­ge règle­men­tai­re com­ple­xe de l’Union euro­pé­en­ne. Fort de sa longue expé­ri­ence et de son impli­ca­ti­on pour le fret fer­ro­vi­ai­re, Mon­sieur Zindo vise une trans­for­ma­ti­on du sec­teur afin d’être en mesu­re de rele­ver les futurs défis et de répond­re aux atten­tes des cli­ents et de la société.

Pour en savoir plus sur la visi­on du pré­si­dent nou­vel­le­ment élu, lisez l’interview de David Zindo par l’UIP. Inter­view de David Zindo

 

 


Fon­dée en 1950, l’Inter­na­tio­nal Union of Wagon Kee­pers (UIP) est basée à Bru­xel­les. Asso­cia­ti­on faî­tiè­re des fédé­ra­ti­ons natio­na­les de 14 pays euro­pé­ens, elle repré­sen­te ainsi plus de 250 déten­teurs de wagons de mar­chan­di­ses et d’Entities in Char­ge of Main­ten­an­ce (ECM). Ses qua­tor­ze mem­bres sont les pays sui­vants: Autri­che, Bel­gi­que, Tché­quie, France, Alle­ma­gne, Hon­grie, Ita­lie, Pays-Bas, Polo­gne, Espa­gne, Slo­va­quie, Suède, Suis­se et Royau­me-Uni. L’UIP, qui est la voix de plus de 234 000 wagons de mar­chan­di­ses, repré­sen­te la moi­tié de l’ensemble des wagons de mar­chan­di­ses existant en Euro­pe et est l’une des prin­ci­pa­les res­sour­ces pour le fret fer­ro­vi­ai­re en Euro­pe. La recher­che, le lob­by­is­me et les éch­an­ges per­ma­nents avec tous les grou­pes d’intérêts et orga­ni­sa­ti­ons inté­res­sés par le sec­teur du fret fer­ro­vi­ai­re jouent un rôle important pour la fédé­ra­ti­on, qui ori­en­te tous ses efforts sur l’augmentation de l’efficacité du ser­vice de fret fer­ro­vi­ai­re. En par­ti­ci­pant à de nombreux grou­pes de tra­vail et com­mis­si­ons à l’échelle euro­pé­en­ne et inter­na­tio­na­le, l’UIP fait valoir la per­spec­ti­ve et les inté­rêts des déten­teurs de wagons de mar­chan­di­ses et coopè­re avec tou­tes les par­ties inté­res­sées pour assurer l’avenir du fret fer­ro­vi­ai­re à long terme. L’UIP est recon­nue par la Com­mis­si­on euro­pé­en­ne comme orga­ne de repré­sen­ta­ti­on dans le sec­teur ferroviaire.

Forum Fret Ferroviaire: Multimodalité et avenir de la logistique (ferroviaire)

Forum Fret Ferroviaire: Multimodalité et avenir de la logistique (ferroviaire)

Le Forum Fret fer­ro­vi­ai­re, qui s’est tenu le 20 avril 2023, s’est pen­ché sur l’avenir de la logis­tique, la mul­ti­mo­da­li­té et en par­ti­cu­lier sur les étapes néces­saires de la moder­ni­sa­ti­on du fret suis­se dans un monde numé­ri­que et dyna­mi­que. Des inter­venants de haute volée ont infor­mé le public des der­niers résul­tats de la recher­che, des déve­lo­p­pe­ments et des défis pra­ti­ques ainsi que des nou­vel­les con­di­ti­ons-cad­res juridiques.

Les trois dis­cours d’introduction des repré­sen­tants de l’économie, Sara Udavri (IKEA Sup­p­ly AG), Titus Büt­ler (La Poste Suis­se) et Rai­ner Deutsch­mann (Fédé­ra­ti­on des coopé­ra­ti­ves Migros) ont mon­tré sans ambi­güi­té com­bien l’économie s’impliquait pour orga­nis­er sa logis­tique de maniè­re dura­ble, uti­li­sant à cet effet comme levier le trans­fert des trans­ports dans des chaî­nes logis­ti­ques mul­ti­mo­da­les, au sein des­quel­les des modes de trans­port effi­caces en ter­mes d’énergie et d’espace tels que la navi­ga­ti­on et le rail ont aussi un rôle prépon­dé­rant à jouer. Dans un monde dyna­mi­que et avec des par­ten­aires tra­di­ti­onnel­le­ment peu fle­xi­bles et des capa­ci­tés d’infrastructures limi­tées, ceci est dif­fi­ci­le et com­por­te des ris­ques con­sé­quents pour l’approvisionnement. Les résul­tats de la recher­che pré­sen­tés par le Dr Mat­thi­as Prandt­stet­ter (AIT Aus­tri­an Insti­tu­te of Tech­no­lo­gy) pour la con­ser­va­ti­on et l’utilisation des don­nées et de l’intelligence arti­fi­ci­el­le mont­rent tou­te­fois que des solu­ti­ons se des­si­nent qui per­mettront d’organiser de plus en plus de chaî­nes de trans­port dyna­mi­ques et résistan­tes. Les struc­tures d’échange de don­nées néces­saires à cela sont déjà en ser­vice dans le domaine du trans­port com­bi­né, avec le sou­ti­en de l’État alle­mand, comme le mont­re l’exemple de la plaque tour­nan­te DX I pré­sen­té par Chris­toph Büch­ner (DX Inter­na­tio­nal), ou en train de se mett­re en place en Suis­se sur la base du nou­veau cadre légal décrit par Moni­ka Zosso (Office fédé­ral des trans­ports OFT). Le Dr Peter Füg­lis­ta­ler (Office fédé­ral des trans­ports OFT) a expli­qué com­ment la Suis­se entend inté­grer le sys­tème de fret fer­ro­vi­ai­re dans la logis­tique mul­ti­mo­da­le et le faire pas­ser dans le monde numé­ri­que de demain.

 Mal­gré la direc­ti­ve 91/440/CEE, on assis­te en Euro­pe à une évo­lu­ti­on néga­ti­ve: split modal en baisse et ver­se­ment de sub­ven­ti­ons éle­vées aux chem­ins de fer publics, man­que d’orientation cli­ent et fai­ble niveau d’innovation, car dans de nombreux end­roits en Euro­pe, les con­curr­ents jouent enco­re un rôle second­ai­re dans le fret fer­ro­vi­ai­re. Il est donc impé­ra­tif de réor­ga­nis­er inté­gra­le­ment le sys­tème fer­ro­vi­ai­re pour sor­tir du piège des sub­ven­ti­ons en rendant le sys­tème via­ble et en opti­mi­sant les ris­ques par la mise en œuvre de l’automatisation et de la digi­ta­li­sa­ti­on au moyen du DAC, pre­miè­re étape incon­tournable. Celle-ci devra néan­mo­ins être sui­vie d’un déve­lo­p­pe­ment du sys­tème, notam­ment dans le tra­fic par wagons com­plets, afin de rédui­re pour les cli­ents et les pro­prié­tai­res des chem­ins de fer publics le ris­que de défail­lan­ce finan­ciè­re et opé­ra­ti­on­nel­le et pour encou­ra­ger l’orientation cli­ent et l’innovation. Une solu­ti­on pos­si­ble con­sis­te à divi­ser le sys­tème en un four­nis­seur de réseau de plu­s­ieurs acteurs avec un inté­gra­teur de sys­tème et pour le der­nier kilo­mèt­re un four­nis­seur neu­tre exté­ri­eur au mar­ché des trans­ports (cf. artic­le du blog «Exter­na­li­ser le der­nier kilo­mèt­re et l’organiser de maniè­re non dis­cri­mi­na­toire»).

 

Rétrospective sur le Forum Fret ferroviaire: les principaux points dans le détail
MULTIMODALITÉ – MODERNISATION DU TRANSPORT SUISSE DE MARCHANDISES

Dans le con­tex­te du débat actuel sur le refi­nance­ment du trans­port fer­ro­vi­ai­re de mar­chan­di­ses par la Con­fé­dé­ra­ti­on, le Forum Fret fer­ro­vi­ai­re s’est pen­ché sur les pro­blè­mes posés par la mul­ti­mo­da­li­té dans la logistique.

Mot de bienvenue

Dans son mot de bien­ve­nue, Frank Fur­rer a pré­sen­té le fil rouge qui relie les forums de la VAP, de la sécu­ri­té dans le con­tex­te con­tra­dic­toire des coûts et de la sécu­ri­té et des nou­vel­les for­mes de col­la­bo­ra­ti­on dans le tra­fic par wagons com­plets en 2019, en pas­sant par la poli­tique sous l’emprise de la fré­né­sie verte et les potentiels d’innovation effec­tifs de l’automatisation et de la digi­ta­li­sa­ti­on en 2022, jusqu’au forum actuel, qui se pen­che sur l’avenir de la logis­tique et de la mul­ti­mo­da­li­té. Pour uti­li­ser de maniè­re opti­ma­le les capa­ci­tés dis­po­nibles des dif­fé­ren­tes infra­struc­tures, garan­tir un appro­vi­si­on­ne­ment sûr de la Suis­se, mais aussi créer une place pour le che­min de fer dans la logis­tique, il est néces­saire de renou­ve­ler inté­gra­le­ment le sys­tème fer­ro­vi­ai­re et de com­bi­ner har­mo­nieu­se­ment et effi­ca­ce­ment tous les modes de trans­port. Le tout dans l’intérêt de l’espace de vie et du site éco­no­mi­que suis­ses. Depuis la direc­ti­ve de l’UE 91/440, soit depuis beau­coup plus de tren­te ans, les pays d’Europe essai­ent de con­dui­re leurs pro­pres ent­re­pri­ses fer­ro­vi­ai­res vers le suc­cès. En dépit de grands pro­gram­mes d’encouragement dans le domaine du TCNA, on con­sta­te une baisse de la part du fret fer­ro­vi­ai­re dans le split modal, tan­dis qu’une hausse ver­ti­gi­neu­se des sub­ven­ti­ons ver­sées aux chem­ins de fer publics s’avère néces­saire. La moder­ni­sa­ti­on et la réor­ga­ni­sa­ti­on inté­gra­le du sys­tème est sans alter­na­ti­ve. Cette muta­ti­on coû­te­ra à nou­veau aux États beau­coup d’argent et deman­de­ra de grands efforts au sec­teur. Quel­les for­mes pour­ra-t-elle prend­re? C’est ce dont nous nous pro­po­sons de déb­att­re ensem­ble aujourd’hui.

Multimodalité: révision de la loi sur le transport de marchandises

Le Dr Peter Füg­lis­ta­ler, direc­teur de l’Office fédé­ral des trans­ports, a pré­sen­té le pro­jet du Con­seil fédé­ral sur la révi­si­on de la loi sur le trans­port de mar­chan­di­ses, qui se con­cent­re assez for­te­ment sur les mesu­res desti­nées à ren­forcer la mul­ti­mo­da­li­té, car il n’y a pra­ti­quement pas de tra­fics mono­mo­daux par rail. Une amé­lio­ra­ti­on essen­ti­el­le des con­di­ti­ons-cad­res pas­se­ra par une nou­vel­le défi­ni­ti­on des pla­te­for­mes de trans­bor­de­ment, qui doi­vent per­mett­re davan­ta­ge de mul­ti­mo­da­li­té et de regrou­pe­ment, notam­ment en tant que city hubs, et par leur pro­mo­ti­on finan­ciè­re au niveau de l’aménagement du ter­ri­toire. Un bonus de trans­bor­de­ment inci­te­ra les char­geurs à com­bi­ner davan­ta­ge dif­fér­ents modes de trans­port dans leurs chaî­nes logis­ti­ques. Le direc­teur de l’Office fédé­ral des trans­ports con­sidè­re que le cou­pla­ge auto­ma­tique digi­tal DAC est un fac­teur-clé de suc­cès et moins une per­spec­ti­ve d’avenir qu’une réa­li­té néces­saire et urgen­te. Et de pré­cis­er que l’État est heu­reux d’apporter son aide sur le che­min qui mène à cette nou­vel­le réa­li­té, mais que l’initiative doit venir de l’économie.

Multimodalité: besoins de l’économie – IKEA

Sara Udva­ri, Cate­go­ry Mana­ger Logi­stics chez IKEA Sup­p­ly AG, souli­gne l’importance de la dura­bi­li­té dans la chaî­ne d’approvisionnement de l’entreprise. La visi­on con­sistant à créer un meil­leur quo­ti­di­en pour les gens eng­lo­be la responsa­bi­li­té vis-à-vis de l’environnement. Comme les pro­duits d’IKEA font sou­vent un long voya­ge à tra­vers la chaî­ne d’approvisionnement, il est important de trou­ver des solu­ti­ons dur­a­bles. Pour être cli­ma­ti­quement posi­tif d’ici 2030, IKEA se con­cent­re sur la réduc­tion des gaz à effet de serre, l’amélioration de l’efficience éner­gé­tique et le sou­ti­en des four­nis­seurs. Dans le domaine du trans­port, l’enjeu est de rédui­re les émis­si­ons de gaz à effet de serre de 70 %, tan­dis que dans le stocka­ge, IKEA vise une réduc­tion des émis­si­ons de CO2 de 80 %. Pour att­eind­re ces objec­tifs, l’entreprise met l’accent sur trois aspects: l’augmentation de l’efficience, le rem­pla­ce­ment des com­bus­ti­bles fos­si­les par des solu­ti­ons inter­mo­da­les et l’électrification et enfin un chan­ge­ment radi­cal de la maniè­re de liv­rer les pro­duits. IKEA s’appuie déjà sur le trans­port com­bi­né et recourt actu­el­le­ment à 46 % à des solu­ti­ons inter­mo­da­les à l’échelle mon­dia­le. Un élé­ment important de la stra­té­gie de dura­bi­li­té d’IKEA est le cal­cul fac­tuel des émis­si­ons de CO2. Les cal­culs pré­dé­fi­nis ne don­nant que des moy­ennes, il faut uti­li­ser des outils fac­tuels pour obte­nir un cal­cul réa­lis­te de l’empreinte car­bo­ne. IKEA s’efforce de con­tin­uer à déve­lo­p­per la mul­ti­mo­da­li­té afin de trou­ver des solu­ti­ons enco­re plus dur­a­bles. Cela néces­si­te des chaî­nes de trans­port dyna­mi­ques et un éch­an­ge de don­nées per­ma­nent orga­ni­sé en con­sé­quence. Dans ce con­tex­te, il est essentiel de col­la­bo­rer avec des par­ten­aires qui par­t­agent les mêmes valeurs.

Multimodalité: besoins de l’économie – Migros

Rai­ner Deutsch­mann, responsable de la direc­tion Sécu­ri­té & Trans­ports, œuvre en faveur d’une chaî­ne d’approvisionnement dura­ble chez Migros. Sa démar­che met l’accent sur la logis­tique de fret mul­ti­mo­da­le, qui com­bi­ne dif­fér­ents moy­ens de trans­port tels que le train, le cami­on, la con­duite auto­no­me et Cargo Sous Ter­rain (CST). En col­la­bo­ra­ti­on avec eco­no­mie­su­is­se, la VAP, l’ASTAG et la CI Com­mer­ce de détail, il tra­vail­le à défi­nir le rôle que doi­vent jouer les dif­fér­ents moy­ens de trans­port dans une logis­tique de fret dura­ble. Bien que Migros soit sur le prin­ci­pe oppo­sée aux sub­ven­ti­ons, elle est favorable à un sub­ven­ti­on­ne­ment limi­té dans le domaine du trans­fert de tech­no­lo­gie, pour autant que cette aide ne fausse pas la con­cur­rence et que cela se tra­dui­se par des avan­ta­ges pour le cli­ent. Pour amé­lio­rer la dura­bi­li­té de la logis­tique des mar­chan­di­ses, on s’appuie sur une réduc­tion des kilo­mè­tres par­cou­rus et sur un ren­force­ment de l’automatisation. Une bonne mul­ti­mo­da­li­té néces­si­te une réor­ga­ni­sa­ti­on com­plè­te des chem­ins de fer. CST est en phase de réa­li­sa­ti­on et est déjà bien avan­cé. Le plus grand ent­repôt de Suis­se, à Ebi­kon, sert en outre de ter­rain d’essai pour la con­duite auto­no­me. Pour les cami­ons, plu­s­ieurs tech­ni­ques de pro­pul­si­on sont enco­re à l’étude, comme le bio­gaz, l’électricité ou l’hydrogène. Afin de choi­sir le moyen de trans­port le plus effi­cace doté de la pro­pul­si­on appro­priée, Migros exploi­te les don­nées des traces GPS. L’implication de Rai­ner Deutsch­mann mont­re que les ent­re­pri­ses peu­vent et doi­vent être à la hauteur de leurs responsa­bi­li­tés vis-à-vis de l’environnement. La col­la­bo­ra­ti­on avec dif­fér­ents par­ten­aires et l’utilisation de tech­no­lo­gies nou­vel­les sont des fac­teurs-clés pour le succès.

Multimodalité: besoins de l’économie – La Poste

Titus Büt­ler a donné un éclai­ra­ge sur la mul­ti­mo­da­li­té dans les trans­ports de La Poste Suis­se ainsi que sur les beso­ins de ses cli­ents, qui atten­dent des liv­rai­sons rapi­des, fia­bles et bon mar­ché. La Poste s’efforce de répond­re à ces beso­ins en assu­rant des trans­ports fré­quents et fia­bles, en pro­po­sant des prix com­pé­ti­tifs et en met­tant à dis­po­si­ti­on des don­nées importan­tes. Il y a chaque jour 45 trains post­aux, dont la pon­c­tua­li­té est de 94,4 %. Tou­te­fois, de quai à quai, le cami­on est envi­ron de 25 à 40 % plus rapi­de que le train, même si le cami­on doit enco­re mon­ter les mar­chan­di­ses sur son pla­teau. Cet état de faits s’est tra­duit par une baisse de la part du rail. La Poste con­ti­nue néan­mo­ins de miser sur le rail et s’efforce donc de mett­re en place une infra­struc­tu­re pour accé­lé­rer les trans­ports fer­ro­vi­ai­res, par exemp­le des cen­tres de cour­ri­er dotés de voies mon­tan­tes et de ter­minaux fer­ro­vi­ai­res pro­pres (TC) dans trois cen­tres de colis. Comme la Poste doit rem­plir un man­dat de ser­vice uni­ver­sel, l’accélération des trans­ports fer­ro­vi­ai­res doit éga­le­ment être sou­te­nue dans les con­di­ti­ons-cad­res. Les appro­ches allant dans ce sens sont les voies express qua­li­fiées, la prio­ri­sa­ti­on du fret cri­tique en ter­mes de temps par­al­lè­le­ment aux trains de voy­a­ge­urs (en d’autres ter­mes: départ prio­ri­taire du train de mar­chan­di­ses rapi­de avant le RER au niveau du nœud), l’accélération des travaux de manœu­vre, y com­pris les essais de frei­na­ge, et l’utilisation de com­po­si­ti­ons de trac­tion bimo­da­les fixes.

Modernisation du transport de marchandises en Suisse et en Europe grâce à la multimodalité

À l’aide des infor­ma­ti­ons four­nies par l’organisation faî­tiè­re UIP – INTERNATIONAL UNION OF WAGON KEEPERS, Jür­gen Maier a réca­pi­tulé les faits con­cer­nant la moder­ni­sa­ti­on du trans­port de mar­chan­di­ses en Suis­se et en Euro­pe par la mul­ti­mo­da­li­té. Les son­da­ges mont­rent qu’une logis­tique mul­ti­mo­da­le est deman­dée et que la poli­tique con­sidè­re le rail comme l’épine dor­sa­le du fret mul­ti­mo­dal. Pour que les chem­ins de fer puis­sent trans­for­mer cette chan­ce en réa­li­té, il est tou­te­fois néces­saire de chan­ger de sys­tème à l’échelle euro­pé­en­ne. Dans le TWC en par­ti­cu­lier, cela fait un siè­cle que les pro­ces­sus et l’organisation n’ont pas chan­gé. Il faut adop­ter une appro­che glo­ba­le qui inclut les ports, les sys­tè­mes modu­lai­res, les pla­te­for­mes numé­ri­ques, l’infrastructure intel­li­gen­te, la mise en réseau numé­ri­que dans le cadre du train, l’aménagement cohé­rent du ter­ri­toire et l’intégration dans la logis­tique urbai­ne. L’avenir est numé­ri­que, et le pro­jet tech­ni­que inno­vant «Digi­tal Auto­ma­tic Cou­pler (DAC)» actu­el­le­ment testé par les déten­teurs de wagons et les ent­re­pri­ses de fret fer­ro­vi­ai­re ouvre une nou­vel­le voie. Le «C» du sigle DAC peut aussi être com­pris comme «con­nec­té». Des sys­tè­mes auto­ma­ti­sés et con­nec­tés seront désor­mais néces­saires pour une éco­no­mie et une socié­té flo­ris­san­tes. Jür­gen Maier souli­gne que la col­la­bo­ra­ti­on aux niveaux poli­tique, stra­té­gique, opé­ra­ti­on­nel et à celui de l’entreprise joue un rôle important pour att­eind­re ces objectifs.

Débat

Lors du débat qui a suivi, tout le monde s’est accor­dé à dire que pour que le TWC puis­se exis­ter, il était néces­saire que celui-ci soit entiè­re­ment repen­sé, comme l’ont mis en évi­dence les répon­ses à la con­sul­ta­ti­on sur le déve­lo­p­pe­ment du fret. Au pas­sa­ge, il a été men­ti­onné que c’est Josef Ditt­li, pré­si­dent de la VAP, qui a lancé ce débat poli­tique en pro­po­sant sa moti­on et que la VAP a beau­coup con­tri­bué à ce que le sec­teur ait serré les rangs sur ce sujet. Un aspect inté­res­sant a été celui d’une visi­on glo­ba­le inclu­ant les thè­mes de la poli­tique éner­gé­tique et ali­men­tai­re. Dans le fret fer­ro­vi­ai­re sur tout le ter­ri­toire, il n’y a pas d’objectif de trans­fert, le prin­ci­pe qui prév­aut étant celui du libre choix du mode de trans­port. Il est donc d’autant plus important de rend­re le trans­port fer­ro­vi­ai­re plus attrac­tif afin de déve­lo­p­per une alter­na­ti­ve com­plé­men­tai­re au trans­port rou­tier qui soit com­pé­ti­ti­ve, car la route ne pour­rait pas absor­ber la dis­pa­ri­ti­on de l’ensemble du TWC. Le DAC repré­sen­te un pre­mier pas vers une aug­men­ta­ti­on de l’efficience et con­sti­tue donc une con­di­ti­on indis­pensable à la réor­ga­ni­sa­ti­on inté­gra­le du TWC.

Il y a éga­le­ment eu un débat sur la ques­ti­on de savoir si le trans­port doit être tou­jours plus rapi­de et com­ment con­ci­lier l’avantage con­cur­rentiel de la rapi­di­té du trans­port avec la dura­bi­li­té de la logis­tique et la coor­di­na­ti­on de la chaî­ne d’approvisionnement. Les par­ti­ci­pan­ts sont tom­bés d’accord pour dire que tous les acteurs impli­qués doi­vent par­ti­ci­per en réseau au pro­ces­sus de réor­ga­ni­sa­ti­on afin de trou­ver une solu­ti­on via­ble. La dis­cus­sion s’est con­clue sur la con­sta­ta­ti­on que la prio­ri­sa­ti­on, la réduc­tion de l’inefficience des pro­ces­sus et la mise en réseau numé­ri­que sont les clés d’une liv­rai­son pon­c­tu­el­le, avan­ta­ge­u­se et rapide.

Avenir de la logistique (ferroviaire)

Avec sa loi fédé­ra­le con­cer­nant l’infrastructure de don­nées sur la mobi­li­té, la Con­fé­dé­ra­ti­on envi­sa­ge de créer une pla­te­for­me publi­que de don­nées afin de sim­pli­fier les solu­ti­ons mul­ti­mo­da­les et de mett­re en réseau tous les acteurs con­cer­nés. L’après-midi, les inter­ven­an­tes et inter­venants de la Con­fé­dé­ra­ti­on, du monde sci­en­ti­fi­que et de l’économie ont dans leurs expo­sés mis un coup de pro­jec­teur sur la maniè­re dont la Con­fé­dé­ra­ti­on abor­de le sujet et sur les exi­gen­ces du sec­teur des char­geurs en matiè­re de multimodalité. 

Avenir de la logistique

La pré­sen­ta­ti­on du Dr Mat­thi­as Prandt­stet­ter por­tait sur l’avenir de la logis­tique et la néces­si­té d’agir pour att­eind­re la neu­tra­li­té cli­ma­tique et insis­tait sur le fait que le pas­sa­ge aux cami­ons élec­tri­ques ne suf­fi­sait pas et qu’il fall­ait recour­ir à des solu­ti­ons alter­na­ti­ves. Le train doit s’établir comme une véri­ta­ble alter­na­ti­ve à la route, car il est éner­gé­ti­quement plus effi­ci­ent et per­met de regrou­per for­te­ment les mar­chan­di­ses. Mat­thi­as Prandt­stet­ter a pré­sen­té les trans­ports syn­chro­mo­daux comme un con­cept d’avenir au sein duquel les bateaux et trains con­sti­tu­ent l’approvisionnement de base et les cami­ons assu­rent la des­ser­te du prem­eir et du der­nier kilo­mèt­re et ser­vent de solu­ti­ons de secours. Les décis­i­ons de trans­port sont pri­ses en temps réel et par le sys­tème, comme dans l’internet numé­ri­que, et on appel­le cela l’internet phy­si­que. L’importance pour le rail rési­de dans la digi­ta­li­sa­ti­on, la fia­bi­li­té et la fle­xi­bi­li­té ainsi que dans l’équivalence entre le trans­port de mar­chan­di­ses et le trans­port de voyageurs.

Loi fédérale concernant l’infrastructure fédérale de données sur la mobilité

Moni­ka Zosso est cochef­fe de la sec­tion Affai­res ter­ri­to­ria­les et chef­fe du pro­jet «Don­nées en réseau pour un sys­tème de mobi­li­té effi­ci­ent» à l’Office fédé­ral des trans­ports. Elle nous pré­sen­te dans le cadre de son expo­sé la loi fédé­ra­le con­cer­nant l’infrastructure de don­nées sur la mobi­li­té (LIDMo). Les don­nées sur la mobi­li­té doi­vent être con­sidé­rées comme une infra­struc­tu­re d’importance sys­té­mi­que qui con­tri­bue à rend­re le sys­tème de mobi­li­té plus effi­ci­ent, à répond­re aux beso­ins indi­vi­du­els de mobi­li­té, à exploi­ter les infra­struc­tures plus effi­ca­ce­ment et à pro­mou­voir l’innovation. La LIDMo a pour but de faci­li­ter l’adoption de solu­ti­ons inno­van­tes par tous les acteurs de l’écosystème de la mobi­li­té et de per­mett­re la mise en place d’une infra­struc­tu­re de géo­don­nées pour la mobi­li­té. L’infrastructure natio­na­le de mise en réseau des don­nées sur la mobi­li­té (NaDIM) sou­ti­ent l’exploitation et le déve­lo­p­pe­ment de la MODI et four­nit un sou­ti­en tech­ni­que, une nor­ma­li­sa­ti­on, un sou­ti­en tech­ni­que, une con­so­li­da­ti­on et une inté­gra­ti­on des don­nées. Cette solu­ti­on est pro­po­sée par l’État, qui ne recher­che aucun béné­fice com­mer­cial. Les cas d’application pos­si­bles dans le domaine de la logis­tique sont la pla­ni­fi­ca­ti­on des trans­ports et des itin­é­rai­res pour tous les modes de trans­port, sach­ant que l’économie four­ni­ra une appli­ca­ti­on à cet effet. Pour cela, des éch­an­ges avec le sec­teur des biens sont néces­saires et souhaitables.

TC4.0: plaque tournante numérique de données du trafic combiné

Chris­toph Büch­ner, co-direc­teur de DX Inter­mo­dal à Fran­c­fort, se réjouit de pou­voir pré­sen­ter une inno­va­ti­on alle­man­de, alors qu’habituellement, c’est plu­tôt l’UE qui lor­gne vers la Suis­se avec envie. Sa pré­sen­ta­ti­on sur le thème du TC4.0 por­tait sur l’objectif du minis­tère alle­mand du numé­ri­que et des trans­ports BMVD de créer une plaque tour­nan­te com­mu­ne de don­nées pour les éch­an­ges de don­nées au sein de la chaî­ne d’approvisionnement inter­mo­da­le. La plaque tour­nan­te de don­nées TC4.0 vise à rend­re pos­si­bles une chaî­ne d’information inin­ter­rompue et la trans­pa­rence pour per­mett­re que les don­nées soi­ent immé­dia­te­ment com­pri­ses de tous et évi­ter les solu­ti­ons numé­ri­ques iso­lées. La plaque tour­nan­te de don­nées, qui prend en char­ge dif­fér­ents types de noti­fi­ca­ti­ons, est com­mer­cia­li­sée par DX Inter­mo­dal GmbH et est acti­ve au niveau inter­na­tio­nal avec ses par­ten­aires de pro­jet. Actu­el­le­ment, 16 acteurs sont déjà con­nec­tés au sys­tème et en train de le tes­ter. Il s’agit d’une plaque tour­nan­te de don­nées, et non d’une pla­te­for­me, DXI n’ayant pas accès aux don­nées. Le pro­jet TC4.0 est un pas en avant pro­met­teur vers la digi­ta­li­sa­ti­on des chaî­nes d’approvisionnement inter­mo­da­les de natu­re à con­tri­buer à rédui­re les désa­van­ta­ges con­cur­rentiels du trans­port com­bi­né par rap­port au fret routier.

Nou­vel­les appro­ches d’innovation du point de vue pra­tique: a mal­heu­reu­se­ment été annulé. Jens Engel­mann a fait une inter­ven­ti­on spon­ta­née sur l’optimisation des opti­ons de trans­port grâce à l’intelligence artificielle. 

Débat

La dis­cus­sion-débat de clô­tu­re a per­mis d’approfondir les thè­mes abor­dés l’après-midi, notam­ment l’importance future des don­nées pla­ni­fiées et des don­nées en temps réel, ainsi que le con­cept d’internet phy­si­que, qui con­sis­te à ce que les mar­chan­di­ses cher­chent leur che­min de maniè­re auto­no­me à tra­vers un réseau de trans­port inter­mo­dal, ce qui réduit les tra­jets à vide et per­met une meil­leu­re uti­li­sa­ti­on des capa­ci­tés. Les par­ti­ci­pan­ts ont éga­le­ment abor­dé la stan­dar­di­s­a­ti­on à mett­re en place au niveau de l’UE pour har­mo­nis­er le lan­ga­ge des pla­te­for­mes de don­nées et per­mett­re l’optimisation du réseau avec l’IA. Un par­ti­ci­pant a souli­g­né que l’IA n’est pas intel­li­gen­te, mais que pour don­ner de bons résul­tats, l’algorithme doit avoir les bon­nes défi­ni­ti­ons. Un aspect important a éga­le­ment été la sécu­ri­té des don­nées, sach­ant que dans les modè­les pré­sen­tés, la sou­ve­rai­ne­té sur les don­nées est tou­jours déte­nue par l’expéditeur. La digi­ta­li­sa­ti­on, la bonne uti­li­sa­ti­on des don­nées et l’intelligence arti­fi­ci­el­le offrent éga­le­ment des pos­si­bi­li­tés immenses pour la logis­tique des transports.

Résumé du forum et prise de congé

Pour con­clure le forum, le Dr Frank Fur­rer a réca­pi­tulé les con­clu­si­ons de la jour­née. Les cli­ents ont mon­tré que le che­min de fer n’est pas du folk­lo­re, mais un instru­ment pos­si­ble pour att­eind­re des objec­tifs de poli­tique envi­ron­ne­men­ta­le et d’approvisionnement. L’idée que les mem­bres de la VAP se font de l’association est d’encourager le trans­fert du sec­teur vers le rail. La VAP s’implique au niveau poli­tique pour l’amélioration des con­di­ti­ons-cad­res et à celui du con­seil tech­ni­que qu’elle offre à ses mem­bres en faveur d’une sim­pli­fi­ca­ti­on du sys­tème fer­ro­vi­ai­re, sou­vent règle­men­té de maniè­re inu­tile­ment com­pli­quée. Un monde plus dyna­mi­que exige des chaî­nes de trans­port sou­ples et des appro­ches redond­an­tes pour répond­re aux beso­ins. Pour cela, le trans­port fer­ro­vi­ai­re de mar­chan­di­ses, qui n’a pas chan­gé au cours des 100 der­niè­res années, a beso­in d’une réor­ga­ni­sa­ti­on inté­gra­le. Il nous faut une inter­con­ne­xi­on de tous les modes de trans­port, y com­pris sou­ter­rains et trans­fron­ta­liers. Pour l’avenir, la logis­tique des trans­ports aura beso­in d’un éco­sys­tème de mobi­li­té qui per­met­te l’échange de don­nées et l’interconnexion, ce qui com­por­te le défi d’avoir des inter­faces har­mo­ni­sées. Il y a deux ans, la VAP avait dépo­sé une deman­de de finance­ment pour la pla­te­for­me de don­nées TFM, qui avait été reje­tée avec une réfé­rence à la LIDMo. Il faut tou­te­fois voir que le pro­jet avait été mis au point pour le tra­fic de voy­a­ge­urs et que la LIDMo ne pré­voit par exemp­le enco­re pas de cami­ons. La VAP sou­hai­te mett­re des mar­chan­di­ses sur le rail. Pour ce faire, les chem­ins de fer doi­vent att­eind­re une bonne per­for­mance qui satis­fas­se tous les four­nis­seurs, cli­ents et poli­ti­ques, et ce dans la coopé­ra­ti­on et la con­cur­rence, et qui tire parti des capa­ci­tés de maniè­re ciblée. Il est judi­cieux de com­men­cer à peti­te échel­le, mais de pen­ser grand.

Nous avons der­riè­re nous un Forum Fret fer­ro­vi­ai­re réus­si durant lequel les ren­con­tres et les éch­an­ges n’ont pas été négligés.

Forum voies de raccordement 2022: rétrospective

Forum voies de raccordement 2022: rétrospective

Le 15 novembre 2022, le Forum voies de rac­cor­de­ment fai­sait son retour: c’était la pre­miè­re édi­ti­on depuis 2018. Les inter­venants étai­ent unani­mes: il est tout à fait pos­si­ble d’exploiter effi­ca­ce­ment des voies de rac­cor­de­ment, à con­di­ti­on que les opé­ra­teurs inves­tis­sent de l’argent et du temps dans la pla­ni­fi­ca­ti­on, les con­nais­sances tech­ni­ques et la sécurité.

La thèse:
  • Il est pos­si­ble d’exploiter les voies de rac­cor­de­ment effi­ca­ce­ment. Mais cela exige de l’argent et des efforts de planification.
  • Des con­trô­les de sécu­ri­té prag­ma­ti­ques per­met­tent de compa­rer la thé­o­rie et la pratique.
  • Les éch­an­ges d’expériences au sein de la bran­che et le sou­ti­en tech­ni­que de la VAP sont appréciés.
Un regard critique

Durant la pre­miè­re par­tie du forum, nous avons évo­qué les nou­veaux rôles qui appa­rais­sent dans le domaine du tra­fic par wagons com­plets. Dans son dis­cours de bien­ve­nue, Frank Fur­rer, secré­tai­re géné­ral de la VAP, a porté un regard cri­tique sur l’actuelle con­sul­ta­ti­on. Il inci­te les per­son­nes pré­sen­tes à sou­mett­re dans les ent­re­ti­ens de la bran­che leurs idées pour un fret fer­ro­vi­ai­re per­for­mant, et pré­cise qu’il est néces­saire de réor­ga­nis­er les rôles des acteurs au niveau du der­nier kilo­mèt­re, de la dis­tri­bu­ti­on et de la pro­duc­tion. De même, il faut uti­li­ser les res­sour­ces tel­les que les wagons et les loco­mo­ti­ves avec une plus gran­de fle­xi­bi­li­té grâce à de nou­veaux modè­les com­mer­ciaux. Une étude de la VAP de 2013 mon­trait à l’époque déjà que la coopé­ra­ti­on axée sur la con­cur­rence con­dui­sait à un sys­tème carac­té­ri­sé par une four­ni­tu­re de pre­sta­ti­ons plus effi­cace et davan­ta­ge de trafic.

Exploitation

Tho­mas Kel­ler, direc­teur de la logis­tique chez Per­len Papier AG, a parlé de l’exploitation effi­cace des voies de rac­cor­de­ment. À ses yeux, le recru­tement de col­la­bo­ra­teurs qua­li­fiés est un grand défi auquel il se voit con­fron­té dans le con­tex­te de ses voies de rac­cor­de­ment de Gisikon/Root. Il a expli­qué que la for­ma­ti­on néces­saire coû­tait cher et pas­sait par une pla­ni­fi­ca­ti­on à long terme, men­ti­on­nant ensuite parmi les aut­res fac­teurs la com­ple­xi­té des pre­scrip­ti­ons d’exploitation ainsi que la main­ten­an­ce des loco­mo­ti­ves appar­ten­ant à l’entreprise. Tho­mas Kel­ler par­ta­ge avec les invi­tés les expé­ri­en­ces qu’il a fai­tes avec l’art. 6a de l’ordonnance sur le trans­port de mar­chan­di­ses et avec la Rail­Com. Grâce au bon con­seil dont il a béné­fi­cié de la part de la VAP, il a été pos­si­ble de trou­ver une solu­ti­on spé­cia­le pour l’accès à la voie de rac­cor­de­ment de Per­len Papier AG, selon laquel­le une uti­li­sa­ti­on par des tiers n’est pas pos­si­ble, parce que les instal­la­ti­ons ne sont pas adap­tées à cela et qu’il exis­te des pro­jets d’aménagement.

Contrôles de sécurité

Ueli Remund, membre de l’unité Voies de rac­cor­de­ment chez Plan­zer Trans­port AG, a mon­tré à l’aide de l’organisation et des pro­ces­sus l’importance d’une docu­men­ta­ti­on par­fai­te et des con­trô­les de sécu­ri­té, p. ex. pour garan­tir la sécu­ri­té et la tra­ça­bi­li­té. Celle-ci est essen­ti­el­le pour exploi­ter effi­ca­ce­ment les voies de rac­cor­de­ment. Plan­zer a dû affi­ner les con­trô­les inter­nes des voies de rac­cor­de­ment. Pour le cas où une ent­re­pri­se ne dis­po­se pas des com­pé­ten­ces tech­ni­ques en inter­ne, Ueli Remund a con­seil­lé de con­fier ces tâches au presta­tai­re spé­cia­li­sé de la VAP.

Maintenance

Se fond­ant sur l’exemple de la voie de rac­cor­de­ment appar­te­ment à son ent­re­pri­se, Hein­rich Mau­rer, direc­teur de l’immobilier chez mobi­log AG, a donné un éclai­ra­ge sur la main­ten­an­ce et la maniè­re dont pla­ni­fier celle-ci de maniè­re fia­ble avec le sou­ti­en de la VAP. La voie de rac­cor­de­ment est un élé­ment important de la logis­tique de trans­port; n’oublions pas que jus­tem­ent dans les arri­vées, 70 % du volu­me est ache­mi­né par le train. mobi­log AG a déci­dé de pas­ser au train pour ses char­ge­ments après la longue fer­me­tu­re du tun­nel du Saint-Got­hard inter­ve­nue suite à un acci­dent. Hein­rich Mau­rer juge cette décis­i­on bonne sur le long terme.

Devoir de surveillance

Dans la deu­xiè­me par­tie, Hen­rik Lipp­mann, audi­teur en chef de la sec­tion Sur­veil­lan­ce de la sécu­ri­té de l’OFT, a parlé des expé­ri­en­ces fai­tes dans le cadre de la sur­veil­lan­ce de la sécu­ri­té des rac­cor­dés. Ce devoir de sur­veil­lan­ce appor­te une plus-value aux ent­re­pri­ses. De nombreux rac­cor­dés n’ont pas d’affinités avec le che­min de fer, ce qui expli­que que les audits s’apparentent sou­vent à un con­seil. Le réper­toire en ligne des voies de rac­cor­de­ment con­sti­tue un instru­ment important, que les pro­prié­tai­res de voies de rac­cor­de­ment peu­vent uti­li­ser pour con­ser­ver des docu­ments sous forme numé­ri­que, mett­re en place des noti­fi­ca­ti­ons auto­ma­ti­ques ou pro­fi­ter d’autres fon­c­tions uti­les. Hen­rik Lipp­mann a en outre infor­mé l’assistance sur les nou­veau­tés pré­vues dans le cadre du cycle de modi­fi­ca­ti­ons 2024 du règle­ment rela­tif à la com­po­si­ti­on et à la cir­cu­la­ti­on des trains (RCT), qui se tra­dui­ront par des sim­pli­fi­ca­ti­ons dans le domaine des manœu­vres des voies de raccordement.

Dialogue

Lors de la dis­cus­sion-débat sur le podi­um, les inter­venants ont échan­gé sur le thème «La sécu­ri­té dans la réa­li­té et en thé­o­rie: y a‑t-il des dif­fé­ren­ces?». Les par­ti­ci­pan­ts au forum étai­ent des char­geurs, chem­ins de fer et presta­tai­res inté­res­sés, qui ont pu reti­rer des expo­sés et de la dis­cus­sion des ens­eig­ne­ments pré­cieux et des con­seils pra­ti­ques. Bien enten­du, le lunch debout qui a suivi a aussi lais­sé une bonne place au réseautage.

 

Assemblée générale de la VAP du 19 août 2022

Assemblée générale de la VAP du 19 août 2022

Notre assem­blée géné­ra­le l’a clai­re­ment mon­tré: 2050 se rappro­che rapi­de­ment. Sur place et vir­tu­el­le­ment, de nombreux mem­bres de la VAP et invi­tés ont suivi la par­tie sta­tu­tai­re avec un dis­cours d’ouverture mémo­rable du pré­si­dent Josef Ditt­li. Le dis­cours de la con­seil­lè­re fédé­ra­le Simo­net­ta Som­ma­ru­ga sur l’importance du trans­port fer­ro­vi­ai­re de mar­chan­di­ses pour la Suis­se a été un moment par­ti­cu­liè­re­ment fort.

Assem­blée géné­ra­le, asso­cia­ti­on, trans­port de mar­chan­di­ses: en enten­dant ces mots, l’attention de la plu­part des gens a ten­dance à se relâcher. Aujourd’hui, lire la suite est recom­man­dé. En effet, lors de notre assem­blée géné­ra­le du 19 août 2022, il n’a pas été uni­quement ques­ti­on de ques­ti­ons sta­tu­tai­res con­cer­nant l’économie des char­geurs. Dans son inter­ven­ti­on en tant qu’invitée, la con­seil­lè­re fédé­ra­le Simo­net­ta Som­ma­ru­ga a donné au monde fer­ro­vi­ai­re un signal digne d’attention: «Pour le Con­seil fédé­ral, une chose est clai­re: nous sou­hai­tons con­tin­uer à ren­forcer le potentiel que repré­sen­te le rail pour le trans­port de marchandises.»
Des faits marquants d’hier, d’aujourd’hui et d’après-demain

Le dis­cours d’ouverture du pré­si­dent de la VAP, Josef Ditt­li, a donné aux par­ti­ci­pan­ts de pré­cieu­ses pis­tes de réfle­xi­on pour tout ce qui a été, est et dev­rait être en matiè­re de trans­port fer­ro­vi­ai­re de mar­chan­di­ses. Le tra­fic fer­ro­vi­ai­re de mar­chan­di­ses a lar­ge­ment con­tri­bué à ce que la Suis­se puis­se sur­mon­ter la crise du coro­na­vi­rus sans dom­mages du point de vue de l’approvisionnement, parce qu’il a pu, du jour au len­de­main, cir­cu­ler comme il aurait dû le faire en temps nor­mal en rai­son de lignes pau­vres en tra­fic de voy­a­ge­urs. M. Ditt­li a qua­li­fié l’attelage auto­ma­tique numé­ri­que d’incarnation de la trans­for­ma­ti­on numé­ri­que dans le trans­port fer­ro­vi­ai­re de mar­chan­di­ses, car il repré­sen­te le type de déve­lo­p­pe­ment inno­vant dont nous avons beso­in de toute urgence. Par exemp­le, pour que tou­tes les ent­re­pri­ses de trans­port fer­ro­vi­ai­re de mar­chan­di­ses puis­sent éta­b­lir ensem­ble et sans être désa­van­ta­gées un trans­port en réseau coopé­ra­tif et fle­xi­ble sur le ter­ri­toire. Le pré­si­dent jette un regard inquiet sur l’Europe. Selon lui, la Suis­se ne doit en aucun cas man­quer le coche du sec­teur fer­ro­vi­ai­re euro­pé­en et des pro­gram­mes d’innovation de l’UE.

Une décision qui fera date

Nous avons été très heu­reux que la minist­re des trans­ports Simo­net­ta Som­ma­ru­ga accep­te de faire une inter­ven­ti­on en tant qu’invitée à l’occasion de notre assem­blée géné­ra­le. Dans son dis­cours, elle a souli­g­né que la Con­fé­dé­ra­ti­on sou­hai­tait con­tin­uer à ren­forcer le rail en accordant davan­ta­ge d’attention au tra­fic inté­ri­eur, qui selon elle est lui aussi d’une gran­de importance pour l’approvisionnement de la Suisse.

«Nous devons amé­lio­rer et déve­lo­p­per le sys­tème», esti­me ainsi la chef­fe du DETEC. Le Con­seil fédé­ral met­tra en con­sul­ta­ti­on un pro­jet à ce sujet à l’automne. «Nous som­mes à la veil­le d’une décis­i­on qui fera date. C’est pour­quoi nous ne devri­ons pas perd­re de vue la recet­te du suc­cès de la Suis­se, ce qui a fait la force de notre pays depuis tou­jours: la meil­leu­re façon d’aborder les chan­ge­ments néces­saires est de le faire ensem­ble et de prend­re nos responsa­bi­li­tés con­join­te­ment, les chem­ins de fer, le sec­teur et, bien sûr, la Confédération.»

Élections réussies

Parmi les points à l’ordre du jour sou­mis au vote dans la par­tie sta­tu­tai­re, tous ont été accep­tés. Nous sou­hai­tons la bien­ve­nue aux nou­veaux mem­bres du comi­té direc­teur sui­vants: Titus Büt­ler, Bern­hard Hoff­mann, Bern­hard Kunz. Nous féli­ci­tons tous ceux qui ont été élus ou réé­lus et nous nous réjouis­sons d’une col­la­bo­ra­ti­on con­s­truc­ti­ve au sein du comi­té directeur.

Forum Fret ferroviaire: le secteur est uni pour le progrès dans le domaine du fret ferroviaire

Forum Fret ferroviaire: le secteur est uni pour le progrès dans le domaine du fret ferroviaire

Mis en veil­leu­se pen­dant trois longues années, le très popu­lai­re forum Fret fer­ro­vi­ai­re a enfin pu faire son retour le 3 mai 2022. Il a réuni les prin­ci­paux acteurs et repré­sen­tants du sec­teur des char­geurs de l’Europe entiè­re venus rafraîchir leurs con­nais­sances tech­ni­ques et éch­an­ger avec leurs col­lè­gues d’autres ent­re­pri­ses. Les chan­ces de rend­re le fret fer­ro­vi­ai­re prêt à affron­ter l’avenir dans un effort com­mun sont bonnes!

Des approches intéressantes

Les plans direc­teurs Trans­port de mar­chan­di­ses et Fret fer­ro­vi­ai­re en par­ti­cu­lier lan­cés en Alle­ma­gne et en Autri­che don­nent un aper­çu com­plet des stra­té­gies et mesu­res poli­ti­ques. Il n’y a pas d’équivalent en Suis­se. Au lieu de cela, le pays se con­cent­re enco­re lar­ge­ment sur les dif­fér­ents modes de trans­port. La VAP pour­su­it donc tou­jours une visi­on glo­ba­le du trans­port de mar­chan­di­ses et de la logis­tique, en étroi­te coopé­ra­ti­on avec eco­no­mie­su­is­se et l’ASTAG.

L’Autriche pré­sen­te une modi­fi­ca­ti­on dans la loi sur la ges­ti­on des déche­ts. Celle-ci impo­se qu’à l’avenir, les trans­ports de déche­ts d’un poids total de plus de dix ton­nes se fas­sent, à par­tir d’un tra­jet d’une longueur défi­nie (décrois­san­te entre le 1.1.2023 et le 1.1.2026 de 300, 200, 100 km), par le train ou par un autre mode de trans­port ayant un potentiel de pol­lu­ti­on ou de gaz à effet de serre équi­va­lent ou infé­ri­eur (p. ex. ent­raî­ne­ment par pile à com­bus­ti­ble ou moteur électrique).

On obser­ve des évo­lu­ti­ons simi­lai­res dans le can­ton de Zurich, par exemp­le dans l’ordonnance du 3 février 2021 sur le trans­port fer­ro­vi­ai­re des déb­lais et des gra­nu­lats de roche. Celle-ci exige qu’une part con­sidé­ra­ble du trans­port des déb­lais se fasse par le rail – ou soit que ces trans­ports soi­ent sou­mis à une taxe de sub­sti­tu­ti­on. Si nous nous féli­ci­tons sur le prin­ci­pe de cette règle­men­ta­ti­on visa­nt à att­eind­re les objec­tifs envi­ron­ne­men­taux, nous esti­mons qu’il est peu effi­cace d’imposer le choix du moyen de trans­port par le biais d’une con­train­te douce. La VAP s’efforce plu­tôt de rend­re les chem­ins de fer per­for­mants et attra­yants pour les char­geurs, de sorte à rend­re super­flue toute mise sous tutelle.

Nous por­tons donc un juge­ment très posi­tif sur l’intérêt com­mun con­sistant à faire pro­gresser la digi­ta­li­sa­ti­on. Les acteurs du sec­teur des char­geurs sont plus unis que jamais aupa­ra­vant pour le pro­grès. Il est impres­si­on­nant de voir com­ment les dif­fér­ents acteurs, orga­ni­sés en réseau à l’échelle de l’Europe entiè­re, optent pour la digi­ta­li­sa­ti­on et sont déter­mi­nés à action­ner ensem­ble ce levier afin de prépa­rer le trans­port fer­ro­vi­ai­re de mar­chan­di­ses à affron­ter l’avenir. Dif­fér­ents expo­sés ont mon­tré que le cou­pla­ge auto­ma­tique digi­tal (DAC) non seu­le­ment appor­te un allè­ge­ment con­sidé­ra­ble des travaux méca­ni­ques, mais pose avant tout un jalon pour la con­nec­ti­vi­té de l’ensemble du train. Ceci est la con­di­ti­on pré­alable à la digi­ta­li­sa­ti­on, si importan­te pour le fret fer­ro­vi­ai­re, qui a déjà eu lieu depuis long­temps dans d’autres sec­teurs. Grâce à des pro­ces­sus plus effi­caces et trans­par­ents, les chem­ins de fer peu­vent deve­nir com­pé­ti­tifs par rap­port aux aut­res moy­ens de trans­port, sui­vant la devi­se «col­la­bo­ra­ti­on & coo­pé­ti­ti­on», que nous, la VAP, asso­cia­ti­on des char­geurs, sou­te­nons également.

Les mem­bres de la VAP peu­vent télé­char­ger ici les pré­sen­ta­ti­ons des inter­venants à l’aide de leurs don­nées de con­ne­xi­on personnelles.

 

Déroulement détaillé du forum

La mati­née a tour­né autour de la ques­ti­on «La poli­tique des trans­ports sous l’emprise de la fré­né­sie verte ?». Gil­les Peter­hans, secré­tai­re géné­ral de l’UIP a expli­qué les thé­ma­ti­ques de la poli­tique des trans­ports au niveau euro­pé­en. Malte Law­renz, pré­si­dent de VPI Alle­ma­gne (asso­cia­ti­on des pro­prié­tai­res de wagons de mar­chan­di­ses), a détail­lé le cadre de la poli­tique des trans­ports pour l’Allemagne et mon­tré de quel­le maniè­re le rail allait avoir la prio­ri­té et quel encou­ra­ge­ment était néces­saire pour pou­voir mett­re en œuvre le plan direc­teur Fret fer­ro­vi­ai­re. Frank Petut­s­ch­nig, secré­tai­re géné­ral VPI Autri­che, a dres­sé un tableau de la situa­ti­on autri­chi­en­ne sur le même sujet, met­tant pour sa part l’accent sur la visi­on glo­ba­le du trans­port de mar­chan­di­ses, à savoir sur un choix du mode de trans­port le plus effi­cace pos­si­ble en ter­mes de con­som­ma­ti­on d’énergie par tonne. Dési­rée Baer, CEO de CFF Cargo, a com­plé­té par son expo­sé le tableau de la situa­ti­on du cadre de la poli­tique des trans­ports en Suis­se et a pré­sen­té la Com­mun­au­té d’intérêts Tra­fic par wagons com­plets (CI TWC), la pla­te­for­me de coopé­ra­ti­on des chem­ins de fer et des chargeurs.

Lors de la dis­cus­sion-débat qui a suivi, il est appa­ru clai­re­ment que les jalons pour l’avenir du trans­port fer­ro­vi­ai­re de mar­chan­di­ses sont ori­en­tés sur l’innovation et que la pro­chai­ne étape con­sis­te­ra à défi­nir la maniè­re dont les inves­tis­se­ments seront finan­cés. Il est res­sor­ti clai­re­ment que les nou­veau­tés con­cer­naient tous les acteurs et qu’une appro­che col­la­bo­ra­ti­ve était donc la voie à sui­v­re. La coopé­ra­ti­on et la con­cur­rence – ou plu­tôt la coo­pé­ti­ti­on – sont deux aut­res mots-clés sou­hai­tés non seu­le­ment par les acteurs du rail, mais aussi dans le domaine de l’interaction entre le rail et la route.

L’après-midi s’est arti­culé autour de deux thè­mes-clés pas­si­on­nants: «Inno­va­tions & mise en œuvre pos­si­ble» et «La digi­ta­li­sa­ti­on avec des mesu­res con­crè­tes». Jürg Lüt­scher, spé­cia­lis­te de l’innovation et de la régu­la­ti­on à la VAP, a parlé de l’automatisation du fret fer­ro­vi­ai­re en Suis­se. Il a souli­g­né l’importance de l’optimisation des pro­ces­sus et des inter­faces en aval de l’innovation, autre­ment dit de l’interopérabilité. Ralf Mar­xen, Head of Exter­nal Tech­ni­cal Affairs chez Deut­sche Bahn AG, a fait un expo­sé sur le che­min vers le train de mar­chan­di­ses intel­li­gent: «De Shift2Rail à Europe’s Rail». Il a mon­tré les étapes importan­tes de l’innovation, le cou­pla­ge auto­ma­tique digi­tal (DAC) jouant un rôle clé dans la digi­ta­li­sa­ti­on et per­met­tant par exemp­le une auto­ma­tis­a­ti­on des pro­ces­sus et un suivi ainsi qu’une com­mu­ni­ca­ti­on pré­cise avec les cli­ents, ce qui aug­men­te con­sidé­ra­blem­ent le niveau de ser­vice du fret fer­ro­vi­ai­re. Ste­fan Hagen­lo­cher, direc­teur géné­ral de HWH et chef de pro­jet TIS a mon­tré en direct par con­ne­xi­on vidéo quel­les sont selon le Tech­ni­scher Inno­va­ti­ons­kreis Schie­nen­gü­ter­ver­kehr (Cer­cle d’innovation tech­ni­que Fret fer­ro­vi­ai­re – TIS) les con­di­ti­ons pré­al­ables à un trans­port fer­ro­vi­ai­re de mar­chan­di­ses numé­ri­que et com­pé­ti­tif. Il a clai­re­ment donné à com­prend­re qu’il n’y aura pas d’automatisation com­plè­te du fret fer­ro­vi­ai­re sans le DAC et qu’il était indis­pensable de pas­ser par une stan­dar­di­s­a­ti­on des aspects tech­ni­ques et par une stra­té­gie de migra­ti­on concertée.

Les deux loueurs de wagons Niko Davids, Chief Digi­tal Offi­cer chez VTG AG, et Chris­toph Becker, responsable ECM II et ges­ti­on de la sécu­ri­té chez Was­co­sa AG, ont pré­sen­té leurs stra­té­gies de digi­ta­li­sa­ti­on visa­nt à ren­forcer la com­pé­ti­ti­vi­té du fret fer­ro­vi­ai­re. Leur mes­sa­ge allait dans le même sens – d’autant que les deux con­curr­ents ont fait un geste fort en inter­ven­ant con­join­te­ment: «Col­la­bo­ra­ti­on et coo­pé­ti­ti­on: la digi­ta­li­sa­ti­on n’est pas un pro­jet indi­vi­du­el! Seule la coopé­ra­ti­on acti­ve et ouver­te appor­te un avan­ta­ge au secteur!»

Jörg Bisang, responsable pro­duits de ZKE, a impres­si­onné l’assistance en mon­trant les pos­si­bi­li­tés déjà existan­tes appor­tées dans le pro­jet «Way­si­de Intel­li­gence» par la digi­ta­li­sa­ti­on du con­trô­le tech­ni­que des véhi­cu­les, et il a invi­té les ent­re­pri­ses fer­ro­vi­ai­res et les pro­prié­tai­res de wagons à tirer parti de ces opportunités.

La dis­cus­sion-débat fina­le a clai­re­ment fait res­sor­tir que tous sou­hai­taient se con­cen­trer ensem­ble sur la migra­ti­on du DAC et par­ti­ci­per ainsi à une inno­va­ti­on interopé­ra­ble. Cette col­la­bo­ra­ti­on con­cer­ne le sys­tème fer­ro­vi­ai­re dans son ensem­ble, c’est pour­quoi il ne faut pas tra­vail­ler ensem­ble en tant que con­curr­ents, mais comme une équi­pe d’innovation au sein de laquel­le on éch­an­ge des idées sur les objec­tifs à att­eind­re. Des décis­i­ons rapi­des et cou­ra­ge­u­ses peu­vent per­mett­re une mise en œuvre efficace.

En con­clu­si­on, nous pou­vons dire que le forum Fret fer­ro­vi­ai­re a été un suc­cès où tous ont appré­cié de se retrou­ver et d’échanger enfin dans le «monde réel».

Manifestation pour le secteur et les médias: Train de démonstration DAC4EU

Manifestation pour le secteur et les médias: Train de démonstration DAC4EU

Le 25 mars 2022, l’OFT, les CFF, la VAP et l’UTP ont donné des infor­ma­ti­ons sur la phase de test et les vastes avan­ta­ges qui résul­tent de l’at­telage auto­ma­tique numé­ri­que (AAD). Le mes­sa­ge était que le DAK pose les jalons de la numé­ri­sa­ti­on et donc d’une inno­va­ti­on révo­lu­ti­on­n­aire dans le trans­port fer­ro­vi­ai­re de marchandises.

Depuis l’automne 2021, le pre­mier train de mar­chan­di­ses numé­ri­que sil­lon­ne l’Europe à des fins d’expérimentation. Objec­tif: tes­ter l’attelage auto­ma­tique numé­ri­que (DAC) dans des con­di­ti­ons d’exploitation réel­les. CFF Cargo sou­met le train à une bat­te­rie com­plè­te de tests jusqu’à fin mars. À cet égard, les acteurs de la bran­che sont unani­mes sur l’importance majeu­re d’une étroi­te col­la­bo­ra­ti­on natio­na­le et d’une coor­di­na­ti­on à l’échelle euro­pé­en­ne pour la réus­si­te de l’introduction du DAC. Le train d’es­sai est finan­cé par le Minis­tère fédé­ral alle­mand du numé­ri­que et des trans­ports (BMVD).

12e symposium de la VPI sur le couplage automatique digital

12e symposium de la VPI sur le couplage automatique digital

COMMUNIQUÉ DE PRESSE DE LA VPI Ham­bourg en allemand
Der Gamechanger für den Schienengüterverkehr ist aufgegleist!
1.250 Teil­neh­me­rIn­nen infor­mier­ten sich am 11. Janu­ar 2022 beim digi­ta­len Event zum Stand der DAK-Ein­füh­rung „Die DAK euro­pa­weit aus­zu­rol­len, ist ein dickes Brett. Die ers­ten Zen­ti­me­ter haben wir geschafft“. Mit die­sen Wor­ten begrüß­te Vor­sit­zen­der Malte Law­renz die Teil­neh­me­rin­nen und Teil­neh­mer des 12. VPI-Sym­po­si­ums „Digi­ta­le Auto­ma­ti­sche Kupp­lung“ (DAK) in Ham­burg. Er ver­wies auf die im ver­gan­ge­nen Jahr erfolg­te Eini­gung auf einen ein­heit­li­chen euro­päi­schen Kupp­lungs­stan­dard, die Ver­an­ke­rung der DAK im Koali­ti­ons­ver­trag der Bun­des­re­gie­rung und die Arbeit des Euro­pean DAC Deli­very Pro­gram­me (EDDP) in Brüs­sel. Über 1.250 Teil­neh­men­de hat­ten sich per Live­stream in das Sym­po­si­um zuge­schal­tet – eine Rekord­zahl. Groß war das Inter­es­se an der Ver­an­stal­tung auch im nicht deutsch­spra­chi­gen Aus­land: Mehr als die Hälf­te der Zuschau­en­den ver­folg­te das Sym­po­si­um in der eng­li­schen Simultanübersetzung. 

La vidéo est dis­po­nible en alle­mand et en anglais.

Ein Dut­zend Exper­tin­nen und Exper­ten, alle­samt Mit­glie­der des EDDP, berich­te­ten auf dem digi­ta­len Event zum Stand der euro­päi­schen DAK-Dis­kus­si­on in den Fel­dern „Tech­nik“, „Migra­ti­on“, „Kosten/Nutzen“ und „Finan­zie­rung“ und prä­sen­tier­ten aktu­el­le Ergeb­nis­se von Initia­ti­ven wie dem Demons­tra­tor­zug DAC4EU.

Mit der Ver­an­stal­tung bot der VPI dem Sek­tor Gele­gen­heit, Fra­gen an die Ver­tre­ter des EDDP zu stel­len. Beson­ders unter den Nägeln brann­ten Hal­tern, Ver­la­dern und Eisen­bahn­ver­kehrs­un­ter­neh­men Aspek­te der Migra­ti­on und Finan­zie­rung, aber auch etwa Sicher­heits­fra­gen bei Gefahrguttransporten.

„Das Sym­po­si­um hat sich für alle Betei­lig­ten defi­ni­tiv gelohnt“, resü­mier­te Jens Engel­mann, EDDP Pro­gram­me Mana­ger zum Abschluss der Ver­an­stal­tung. Gern habe man den Stake­hol­dern nicht nur Rede und Ant­wort gestan­den, son­dern nehme umge­kehrt auch wich­ti­ge Klä­rungs­the­men nach Brüs­sel mit, die bei der Gestal­tung des kom­ple­xen Umset­zungs­pro­zes­ses Berück­sich­ti­gung fin­den werden.

Das 12. VPI-Sym­po­si­um fand die­ses Jahr in Koope­ra­ti­on mit dem VPI Öster­reich sowie mit wich­ti­gen DAK-Insti­tu­tio­nen auf euro­päi­scher Ebene statt: Euro­pean DAC Deli­very Pro­gram­me, DAC­ce­le­ra­te und Shift2Rail.

 

Malte Law­rence parle dans une inter­view sur Journalistico.de de l’é­tat actuel du pro­jet DAK, de com­bien la pro­duc­ti­vi­té sera plus éle­vée avec le DAK et des obs­ta­cles qu’il reste à sur­mon­ter d’ici là.

https://journalistico.com/wirtschaft/digitale-automatische-kupplung-das-ebnet-den-weg-fuer-den-intelligenten-gueterzug/

Impressions concernant la publication de la déclaration d’intention sur l’automatisation

Impressions concernant la publication de la déclaration d’intention sur l’automatisation

Prochain arrêt: terminal de conteneurs Bâle Wolf

Le 28 sep­tembre 2021, les signa­tai­res ont pré­sen­té publi­quement la décla­ra­ti­on d’intention sur l’automatisation du trans­port fer­ro­vi­ai­re de mar­chan­di­ses en suis­se. La pré­sen­ta­ti­on a eu lieu à l’occasion d’un arrêt au ter­mi­nal de con­teneurs de Bâle Wolf du «Con­nec­ting Euro­pe Express», un train spé­cial affré­té par l’UE pour l’«Année du Rail». Ce train spé­cial con­vainc les pays d’Europe sil­lon­nés de la faisa­bi­li­té du cou­pla­ge automatique.

Cli­quez ici pour voir la vidéo avec les inter­views com­plè­tes.

Joindre ses forces pour affronter l’avenir

Con­join­te­ment avec l’Office fédé­ral des trans­ports (OFT) et l’Union des trans­ports publics (UTP), la VAP a signé une décla­ra­ti­on d’intention sur l’automatisation du trans­port fer­ro­vi­ai­re de mar­chan­di­ses en suis­se. Ce grand pro­jet sur le long terme a démar­ré le 1er octobre 2021 avec la pré­pa­ra­ti­on et la mise en place de la migra­ti­on de l’attelage à vis vers le cou­pla­ge auto­ma­tique digi­tal (DAC). Vous trou­verez des infor­ma­ti­ons géné­ra­les sur la décla­ra­ti­on d’intention ici.

Une technologie révolutionnaire

À l’occasion de l’évènement dans le ter­mi­nal de con­teneurs Bâle Wolf, Peter Füg­lis­ta­ler, direc­teur de l’OFT, Per-Anders Ben­thin, membre du direc­toire de la VAP/l’UIP (PDG de TRANSWAGGON AG), Dési­rée Baer (PDG de CFF Cargo SA) et Dirk Stahl (PDG de BLS Cargo AG) de l’UTP, ont pré­sen­té la décla­ra­ti­on d’intention à leurs invi­tés et aux médi­as. Ils ont souli­g­né que cou­pla­ge auto­ma­tique digi­tal (DAC) allait révo­lu­ti­on­ner le trans­port fer­ro­vi­ai­re de mar­chan­di­ses. Il four­nit pré­cis­é­ment aux acteurs de la chaî­ne logis­tique des don­nées en temps réel indis­pens­ables pour une per­for­mance de haute qua­li­té et donc com­pé­ti­ti­ve. Pour finir, les hôtes ont pré­sen­té au public inté­res­sé le pro­cé­dé d’attelage simple.

La VAP signe la déclaration d’intention sur l’automatisation

La VAP signe la déclaration d’intention sur l’automatisation

La VAP Asso­cia­ti­on des char­geurs, l’Office fédé­ral des trans­ports (OFT) et l’Union des trans­ports publics (UTP) ont con­join­te­ment signé une décla­ra­ti­on d’intention sur l’automatisation du fret fer­ro­vi­ai­re suis­se. Ce grand pro­jet à long terme va démar­rer le 1er octobre 2021 avec la pré­pa­ra­ti­on et la mise en œuvre de la migra­ti­on de l’attelage à vis vers l’attelage auto­ma­tique (DAK).

Bases de politique des transports

Le trans­port fer­ro­vi­ai­re de mar­chan­di­ses doit deve­nir plus pro­duc­tif et plus com­pé­ti­tif, sa part du mar­ché sur l’ensemble de la logis­tique doit aug­men­ter afin de ren­forcer ainsi la poli­tique de trans­fert du tra­fic et les objec­tifs 2050 de pro­tec­tion du cli­mat de la Con­fé­dé­ra­ti­on. Avec sa moti­on 20.3221 «Ren­forcer l’efficacité du trans­port de mar­chan­di­ses sur le rail grâce à l’automatisation», le pré­si­dent de la VAP et con­seil­ler aux États Josef Ditt­li a donné l’impulsion à un con­cept de mise en œuvre et de finance­ment pour l’automatisation et la digi­ta­li­sa­ti­on du fret fer­ro­vi­ai­re. Le Par­le­ment a déjà adop­té cette motion.

Rassembler tous les acteurs du marché autour d’une table

Avec le sou­ti­en de l’UTP et de la VAP, l’OFT est à pré­sent en train d’élaborer les bases pour l’exécutif sur les­quel­les le Con­seil fédé­ral et le Par­le­ment pour­ront déci­der de la migra­ti­on vers le DAK. La VAP défend les inté­rêts de l’économie. Celle-ci veut uti­li­ser dura­blem­ent le trans­port mul­ti­mo­dal avec le trans­bor­de­ment de mar­chan­di­ses ou de con­teneurs entre les modes de trans­port en fon­c­tion de leurs points forts respec­tifs. Pour y par­ve­nir, il faut y asso­cier tous les acteurs du mar­ché. Il s’agit non seu­le­ment des respons­ables de mar­chan­di­ses tel­les que les pro­duits chi­mi­ques et pro­duits à base de papier, de pâte à papier et de bois, les voitures, les biens de con­som­ma­ti­on, les den­rées ali­men­tai­res ou les maté­riaux de con­s­truc­tion, mais aussi les respons­ables des moy­ens de trans­port cor­re­spond­ants tels que les wagons de marchandises.

Pour mémoi­re: sur les 600 000 wagons de mar­chan­di­ses d’Europe, 220 000 sont déte­nus par des enti­tés pri­vées. Ces wagons pri­vés ont à leur actif envi­ron 50 % des ton­nes-kilo­mè­tres par­cou­rues sur le réseau fer­ro­vi­ai­re euro­pé­en. Les mem­bres de la VAP gèrent près de 45 000 wagons de mar­chan­di­ses pri­vés. Une coor­di­na­ti­on étroi­te avec l’Europe est indis­pensable pour garan­tir l’intermodalité.

Agir sur la base de données

La VAP veut pro­mou­voir des éch­an­ges d’informations et de don­nées effi­caces ainsi qu’une ouver­tu­re à l’innovation où les acteurs du sys­tème fer­ro­vi­ai­re sont inter­con­nec­tés tout au long de la chaî­ne logis­tique, et qui asso­cie les cli­ents des opé­ra­teurs de fret fer­ro­vi­ai­re et sr les instru­ments cor­re­spond­ants. La VAP con­sidè­re le DAK comme un élé­ment cru­cial pour la réus­si­te de ce pro­ces­sus et fixe donc les points forts thé­ma­ti­ques suivants:

  • Explo­ita­ti­on: le DAK per­met à la fois l’échange de don­nées en temps réel et une nette amé­lio­ra­ti­on de l’efficacité des pro­ces­sus pour les opé­ra­teurs de fret fer­ro­vi­ai­re dans les gares, sur les voies de rac­cor­de­ment et aux fron­tiè­res. La tech­no­lo­gie la plus pro­met­teu­se est celle actu­el­le­ment choi­sie par la pla­te­for­me «Euro­pean DAC Deli­very Pro­gram­me EDDP». Les avan­ta­ges opé­ra­ti­on­nels et finan­ciers de l’automatisation pro­fi­tent prin­ci­pa­le­ment aux ent­re­pri­ses de trans­port fer­ro­vi­ai­re. En revan­che, les coûts d’investissement et les coûts con­sé­cu­tifs sont sup­port­és par les déten­teurs de wagons.
  • Coûts/avantages: le juste équi­lib­re entre coûts et avan­ta­ges doit être pris en comp­te dans la mise en œuvre. Sach­ant que la con­ver­si­on de la flot­te euro­pé­en­ne de wagons doit s’effectuer dans un laps de temps défi­ni, il est impé­ra­tif d’avoir des aides de finance­ment inin­ter­rompues. Selon les esti­ma­ti­ons actu­el­les, les coûts de la migra­ti­on de l’attelage à vis vers le DAK pour­rai­ent att­eind­re 20 000 euros par wagon de mar­chan­di­ses. Pour les pro­prié­tai­res de wagons pri­vés de la VAP, cela repré­sen­te envi­ron 1 mil­li­ard de francs suis­ses. Et cela ne com­prend pas les temps d’immobilisation et les frais de trans­port vers et depuis l’atelier lors de la phase de migration.
  • Don­nées: le DAK est avant tout cru­cial en rai­son des don­nées qui seront dis­po­nibles dans l’avenir. Ces don­nées doi­vent être inté­g­rées dans une pla­te­for­me de don­nées située à un éche­lon supé­ri­eur et libre­ment acces­si­ble, que les ent­re­pri­ses de fret fer­ro­vi­ai­re et les cli­ents pour­ront uti­li­ser pour com­mu­ni­quer entre eux et s’informer, par exemp­le sur l’état ou le poids des wagons, la longueur des trains ou la loca­li­sa­ti­on des mar­chan­di­ses en temps réel. Seule une telle pla­te­for­me ren­dra pos­si­ble un ren­force­ment de la con­cur­rence dans le tra­fic par wagons com­plets. En Alle­ma­gne, des parts de mar­ché con­sidé­ra­bles sont déjà déte­nues par des ent­re­pri­ses de fret fer­ro­vi­ai­re pri­vées. En Suis­se, il faut com­men­cer par amé­lio­rer les con­di­ti­ons géné­ra­les qui per­mettront ce déve­lo­p­pe­ment. Le DAK pose un pre­mier jalon sur cette voie.
L’OFT, CFF Cargo et la VAP donnent le signal de départ

Le 28 sep­tembre 2021, le direc­teur de l’OFT, Peter Füg­lis­ta­ler, Per-Anders Ben­thin (PDG de TRANSWAGGON AG) de la VAP, Dési­rée Baer (PDG de SBB Cargo AG) et Dirk Stahl (PDG de BLS Cargo AG) de la UTP ont pré­sen­té publi­quement la décla­ra­ti­on d’intention à l’occasion d’un arrêt au ter­mi­nal de con­teneurs de Basel Wolf du «Con­nec­ting Euro­pe Express», un train spé­cial affré­té par l’UE pour l’«Année du Rail».

Pour lire le com­mu­ni­qué de pres­se, cli­quez ici.