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CFF Magazine cargo: Josef Dittli, président du VAP, en discussion

CFF Magazine cargo: Josef Dittli, président du VAP, en discussion

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Désirée Baer, CEO de CFF Cargo, et Josef Dittli, conseiller aux États et président de l’Association des chargeurs VAP, évoquent l’avenir du fret ferroviaire suisse. Ils sont d’accord sur ce point: la digitalisation et l’automatisation doivent augmenter de manière déterminante la productivité du rail. La Confédération devrait jouer un rôle de soutien à cet égard.

→ Voici l’interview.

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Dési­rée Baer, CEO de CFF Cargo, et Josef Ditt­li, con­seil­ler des États et pré­si­dent de VAP, évo­quent l’avenir du fret fer­ro­vi­ai­re suisse.

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Les chemins de fer plus attractifs grâce à la réduction du bruit et à l’automatisation

Les chemins de fer plus attractifs grâce à la réduction du bruit et à l’automatisation

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La lutte contre le bruit recèle un potentiel énorme pour plus de durabilité dans le fret ferroviaire. Le niveau de bruit doit encore être baissé de sorte qu’une augmentation du fret ferroviaire soit possible sans une augmentation substantielle du bruit. Ce qui sera bénéfique pour l’environnement et la population. Les intervenants au forum Recherche en matière de bruit ferroviaire 2021 ont présenté les concepts et les mesures qui sont actuellement à l’étude et qui sont prometteurs.

Le forum Recherche en matière de bruit ferroviaire 2021 a porté principalement sur un aspect essentiel du fret ferroviaire durable: l’automatisation. Afin que les chemins de fer soient plus attractifs pour le transport de marchandises, ils doivent gagner en efficacité et durabilité. L’attelage automatique numérique (Digital Automatic Coupling ou DAC) en est un exemple. Il constitue une étape importante pour l’automatisation et augmente considérablement l’efficacité dans le fret ferroviaire. Si le fret ferroviaire devient meilleur marché, la proportion des chemins de fer dans l’ensemble du trafic augmentera, ce qui favorisera la réduction des émissions de CO2.

Le contrôle de l’infrastructure et du trafic également doivent être davantage automatisés et numérisés. Les informations en temps réel pour les clients sur le transport ou l’exploitation sûre des wagons utilisés et le chargement correct ainsi que la commande semi-autonome des voies de raccordement renforcent le transport ferroviaire de marchandises. Un financement initial faciliterait la transformation numérique tout en permettant une suppression des subventions.

La VAP contribue activement à accroître la force d’innovation et la volonté de transformation de ses membres. C’est la seule manière de rendre plus attractif le fret ferroviaire et de lui permettre de devenir une alternative valable à la route. Dans ce but, la VAP aide ses membres à mettre en oeuvre l’automatisation en Suisse, toujours en conformité avec les évolutions et les exigences en Europe.

Informations détaillées du forum Recherche en matière de bruit ferroviaire 2021

Rudolf Sperlich, vice-directeur de l’Office fédéral des transports (OFT), est revenu dans son mot de bienvenue sur l’évolution de l’assainissement phonique, pour replacer le forum dans son contexte. Il a justifié le rôle précurseur de la Suisse en Europe et a retenu qu’il a été possible de mettre en oeuvre avec un grand succès le programme, tant sur le plan des coûts que sur celui du calendrier. L’objectif légal de l’assainissement ayant toutefois été manqué de peu, le Parlement a décidé à l’unanimité des mesures supplémentaires en 2013. Les aides à l’innovation et la recherche spécifique sont deux de ces instruments complémentaires, qui prendront fin en 2025. Pour cette raison, on a encore besoin de créativité, d’interconnexion et de volonté d’innover, afin de permettre le succès ou une utilisation plus large des nouvelles approches intéressantes.

Paul Steffen, vice-directeur de l’Office fédéral de l’environnement (OFEV), a rappelé dans son mot de bienvenue la nécessité d’autres innovations dans les chemins de fer. L’innovation reste nécessaire, non seulement pour la santé des riverains, mais également pour renforcer l’atout écologique du rail par rapport à la route et conserver ainsi des parts de marché pour le fret.

Detlef Schlickelmann, représentant de la VAP Association des chargeurs, a expliqué que le projet d’assainissement phonique s’est achevé en 2016 avec la mise en service des quelque 4000 derniers wagons assainis. La branche a organisé à la perfection l’ensemble du processus – ingénierie de série, homologation, transformation, y compris pool de matériel et financement – sous la direction de la VAP. Schlickelmann a ajouté que le projet de l’attelage automatique numérique (Digital Automatic Coupling ou DAC) permettra d’augmenter fortement l’efficacité dans le fret ferroviaire européen et que la VAP souhaiterait écrire une deuxième histoire à succès pour l’avancée du fret ferroviaire, avec la mise en oeuvre rapide du projet DAK.

Recherche en matière de bruit ferroviaire selon la loi fédérale relative à la réduction du bruit émis par les chemins de fer (LBCF)
Fredy Fischer, chef adjoint de la section Bruit et RNI à l’OFEV, a souligné dans son allocution d’ouverture, combien il est important que les chemins de fer deviennent encore plus silencieux. Il a exigé de la part des représentants de la branche de concevoir une vision commune pour des chemins de fer silencieux. S’il faut pour cela des mesures de recherche et de développement, la Confédération se dit prête à soutenir des projets.

Le train de démonstration «5L»
Jens-Erik Galdiks, responsable Technique de flotte chez CFF Cargo, a montré à l’aide du projet Train de démonstration «5L», qu’il est possible de réduire le bruit des wagons de marchandises de 6 dB supplémentaires avec les technologies actuelles. Il s’agit ici de ne pas perdre de vue le rapport coûts-avantages et de le surveiller. Il faut également prendre en considération d’autres effets comme la réduction de l’usure. Ces effets commerciaux ne profitent pas obligatoirement à l’investisseur. Il faut donc trouver un juste équilibre entre les exploitants d’infrastructures, les entreprises ferroviaires et les détenteurs de wagons. Jens-Erik Galdiks a par ailleurs constaté qu’une réduction supplémentaire du bruit des wagons de marchandises serait excessive à l’heure actuelle et que d’autres mesures, comme l’optimisation des locomotives, devraient être accélérées.

Wagons de marchandises innovants globalement optimisés
Dr. Hanno Schell, Head of Innovation chez VTG Rail Europe GmbH, a évoqué l’objectif de construire un wagon de marchandises plus silencieux. Tout d’abord, le poids a été réduit de 800 kg et le bruit est passé de 83 dB(A) à 76 dB(A). VTG a perfectionné le boggie de type RC25NT-H-D de la société ELH Eisenbahnlaufwerke Halle GmbH & Co. KG, en remplaçant l’amortissement à friction par un amortissement hydraulique, ce qui lui a permis d’économiser 200 kg par boggie dans le support transversal au niveau de la barre de traction. Par ailleurs, VTG a construit des essieux Bonatrans avec un revêtement BASF qui réduit le bruit. Elle a utilisé sur le frein à disque un disque d’acier soudé qui pèse 49 kg de moins que les disques de fonte traditionnels; une économie supplémentaire de 13 kg a été réalisée sur la pince pour frein à disque. Plusieurs essais ont déjà été réalisés en Suisse avec le boggie plus silencieux. Au total, ce dernier permettrait des vitesses de roulement plus élevées, supporterait un poids plus important et présenterait d’excellentes qualités de roulement.

Essieu composite
L’intervention du professeur Masoud Motavalli, directeur du laboratoire «Ingénierie des structures» de l’Empa (institut interdisciplinaire de recherche pour les sciences des matériaux et le développement de technologies), a porté sur l’utilisation de matières plastiques renforcées de fibres, légères et très résistantes, pour la fabrication d’un essieu composite et d’un boggie composite. Une étude de faisabilité montre que l’essieu conçu est 40 % plus léger que la variante métallique traditionnelle. Par ailleurs, on a obtenu une réduction du bruit de 3 dB. Les matières plastiques renforcées de fibres de carbone résistent à la corrosion, possèdent une très grande longévité et une résistante élevée à la fatigue, mais elles sont beaucoup plus chères que les matériaux classiques. Masoud Motavalli propose par conséquent de concevoir un boggie entier à partir de composites, parce que cela faciliterait une formation des prix optimale. Il est convaincu qu’il serait ainsi possible d’obtenir une réduction considérable du poids et que l’amortissement propre du matériau diminuerait le nombre d’amortisseurs. Par ailleurs, il serait possible d’intégrer d’autres innovations, p. ex. une direction propre qui diminuerait l’usure des voies. Tout cela aboutirait à une diminution considérable du bruit par rapport aux boggies traditionnels.

Développement d’un outil de simulation de la superstructure
Lors de son intervention, Jean-Marc Wunderli, directeur du laboratoire «Acoustique / Réduction du risque» de l’Empa, a présenté une maquette numérique visant à simuler des manoeuvres de retournement, qui représente dans trois modules les forces de contact résultantes, les oscillations de la structure et pour finir, le bruit aérien émis. Monsieur Wunderli a insisté sur le fait que les outils de simulation, qui ont modélisé de manière physiquement correcte la formation de bruit et l’émission du bruit de roulement des chemins de fer, sont une condition indispensable pour permettre des optimisations sur le véhicule et la superstructure. En raison de la grande complexité du système et des exigences, pour certaines contradictoires (bruit, secousses, usure, stabilité …), une approche selon le principe «trial and error» ne mènerait à rien.

«Rail Pads» - Réduction des bruits de roulement et amélioration de la protection
Holger Frauenrath, professeur à l’Institut de génie des matériaux de l’École Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL), a présenté un projet visant à développer des semelles de rail d’un tout nouveau genre, qui doivent permettre d’une part une meilleure protection de la superstructure, et d’autre part une réduction du bruit d’au moins 1 dB (A) par rapport aux semelles de rail habituelles. L’équipe de projet pluridisciplinaire regroupe des chercheurs de l’EPFL, de l’HEIG Yverdon et de l’Empa dans les domaines des sciences des matériaux, de la simulation numérique, de la vibro-acoustique, ainsi que des ingénieurs en environnement et des experts ferroviaires des CFF. Sur la base d’une chaîne de modélisation validée par des expériences, qui va des propriétés des matériaux jusqu’au comportement du système dans la voie en passant par le comportement d’une semelle de rail en tant que composant, on développe de nouvelles semelles de rail composites avec un noyau souple à capacité d’amortissement élevée entre 200 et 2000 Hz, qui vont offrir un juste équilibre entre la stabilité mécanique, la réduction du bruit et la protection de la superstructure. À l’heure actuelle, des designs choisis sont testés conformément aux normes européennes et préparés pour la dernière phase de mise au point, c.-à-d. la phase dans laquelle la production de prototypes est prévue à l’échelle technique pour des essais pratiques sur la voie au mois de mars 2022. Les nouvelles semelles de rail seront intéressantes, tant du point de vue des nuisances sonores réduites, qui sont un objectif écologique important notamment dans les pays densément peuplés comme la Suisse, que du point de vue des exploitants ferroviaires, car elles promettent des frais moins importants pour l’entretien de la superstructure.

Traverse en béton optimisée, semelle de rail optimisée
Dr. Christian Czolbe, Senior Engineer Acoustics chez PROSE AG, a montré que le bruit le long des voies de chemin de fer dépend aussi bien du matériel roulant que des composants de la voie. Pour l’infrastructure, il faudrait donc des mesures qui augmentent l’amortissement des rails et réduisent le bruit qu’ils émettent. Dans un projet de recherche, PROSE a développé avec Vigier Rail des traverses en béton acoustiquement optimisées et a étudié deux prototypes très prometteurs sur une voie d’essai. Un composant discret et à peine visible entre le rail et la traverse a été optimisé dans le cadre d’un autre projet de recherche. Dr. Christian Czolbe a constaté que la semelle de rail mise au point par Bategu répond à une exigence de longue date de l’industrie ferroviaire: elle amortit les charges de choc dynamiques dans la superstructure tout en réduisant simultanément le bruit. Avec une réduction du bruit mesurée de 5 dB (A) maximum, le bruit est nettement réduit le long de la voie le long de la voie, chose que les résidents ont pu constater et confirmer immédiatement après l’installation de cette dernière. Elle ménage également la superstructure du rail et aboutit ainsi à une réduction des coûts de cycle de vie – une situation gagnant-gagnant pour l’industrie ferroviaire et les résidents. La nouvelle semelle de rail Bategu a réussi avec succès tous les essais standards et sur le terrain pertinents ainsi que les essais d’endurance et est disponible dès à présent pour une utilisation en série sans danger dans l’infrastructure ferroviaire.

Mesure de la rugosité acoustique
Florian Mauz, assistant de recherche et doctorant de l’EFP de Zurich, a présenté une démarche de développement pour un appareil de mesure optique permettant de mesurer la rugosité acoustique sur rails. À l’avenir, il devrait être possible de mesurer la rugosité depuis un train en marche. Grâce à la combinaison judicieuse de plusieurs capteurs, il serait possible d’améliorer le résultat des mesures. Florian Mauz a présenté l’installation de test et les séries d’essais réalisées dans un environnement de laboratoire. Cette approche devrait bientôt être testée sur un train en marche et sa précision validée.

Le site web du forum est le suivante (en allemand) : www.laermforschung-eisenbahn.ch.

Vous trouverez des informations supplémentaires sur la recherche de l’administration sur le bruit des chemins de fer, ainsi que les critères de sélection sous OVEF.

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CommunautĂ© d’intĂ©rĂŞts Trafic par wagons complets Suisse: c’est parti!

CommunautĂ© d’intĂ©rĂŞts Trafic par wagons complets Suisse: c’est parti!

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En 2018, la VAP, SBB Cargo et l’Union des transports publics (UTP) ont fondé conjointement la Communauté d’intérêts Trafic par wagons complets Suisse – CI TWC Suisse en abrégé. Ce blogpost inaugure une série d’articles qui apporteront des réponses aux questions suivantes et à des questions similaires: que souhaitent obtenir les défenseurs des intérêts? Quels ont été les éléments déclencheurs et les bases? Où en sommes-nous aujourd’hui? Quels sont les avantages potentiels pour les membres de la VAP?

Comment tout a commencé

Selon le communiqué de presse «L’externalisation de CFF Cargo pour davantage de concurrence » des Commissions des transports et des télécommunications du Conseil des États (CTT) de janvier 2017, ces dernières ont examiné  du Conseil fédéral. Cependant, les CTT ont proposé par 14 voix contre 11 à leurs conseils de renvoyer le projet au Conseil fédéral et de le remanier sur un certain nombre de points. Entre autres, CFF Cargo devrait être transférée dans une structure externe de holding afin d’accroître ainsi la concurrence et de renforcer le transport de marchandises. En outre, les CTT ont recommandé que les maîtrises de système soient également réglementées pour le transport de marchandises.

Cela a été pour ainsi dire la naissance de la CI TWC. En outre, l’article 3a de la loi sur le transport de marchandises LTM a été complété dans le cadre des délibérations sur l’OBI. Selon ce texte, les acteurs du fret ferroviaire doivent élaborer conjointement des lignes directrices pour atteindre les objectifs de la LTM, par exemple pour favoriser les innovations techniques, les améliorations de l’efficience des processus de production ou encore une meilleure intégration du transport ferroviaire de marchandises dans le secteur de la logistique.

Un trafic par wagons complets fort, des clients satisfaits

La communauté d’intérêts se propose d’encourager le développement du trafic par wagons complets en Suisse. Dans l’intérêt commun, elle poursuit l’objectif de fournir les services du système ferroviaire de manière plus efficace et efficiente, permettant ainsi le développement autofinancé et durable du transport ferroviaire de marchandises conformément à la LTM. Le système de trafic par wagons complets doit s’orienter sur les points forts des chemins de fer et sur les besoins des clients et être considéré comme partie intégrante de la logistique globale. Les clients profiteront tout autant que les chemins de fer de l’autofinancement et de la fiabilité du système.

Échanges d’informations et planification pour l’avenir

Depuis la création de la CI TWC, ses parties prenantes ont échangé sur différents sujets lors des réunions du comité. En outre, elles organisent régulièrement des ateliers pour étudier les défis et obstacles concrets auxquels est confronté le système ferroviaire, par exemple les possibilités de développement du trafic par wagons complets isolés ou les raisons pour lesquelles les clients ne sont pas satisfaits de la situation actuelle. L’IG WLV travaille actuellement sur un concept commun reprenant les orientations et objectifs correspondants ainsi sur des mesures concrètes pour les années à venir.

Des objectifs ambitieux, beaucoup Ă  faire

Qu’on ait affaire aux clients, aux politiciens ou aux groupes de dialogue, les attentes envers l’IG WLV sont dans l’ensemble élevées. Dans une interview accordée au Syndicat du personnel des transports, Frank Furrer, secrétaire général de la VAP, commente l’état d’avancement du projet. Le chemin qui va d’une déclaration d’intention à des résultats concrets est long et semé d’embûches. IG WLV veut ouvrir la voie pour que les clients puissent compter sur un meilleur système ferroviaire et que la politique reconnaisse la valeur ajoutée apportée par une amélioration de l’efficacité accrue et par la coopération.

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Un sys­tème fer­ro­vi­ai­re fort, un déve­lo­p­pe­ment auto­fi­nan­cé et dura­ble, des cli­ents satis­faits: tels sont les objec­tifs de la CI TWC Suisse.

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Motion «Fret ferroviaire sans CO2»

Motion «Fret ferroviaire sans CO2»

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La motion 20.3222 «Transport ferroviaire de marchandises et contribution à la baisse des émissions de CO2» déposée par le président de la VAP et conseiller aux États Josef Dittli a été adoptée par les deux Conseils. Son objectif est un plan de mesures qui montre comment le transport ferroviaire de marchandises et les solutions logistiques multimodales peuvent mieux contribuer à la baisse des émissions de CO2. Le plan de mesures doit évaluer des possibilités portant sur la technologie, l’exploitation, l’infrastructure, le droit et le financement et les combiner pour en faire un train de mesures porteuses de succès. Les cantons, chemins de fer, prestataires logistiques et chargeurs doivent être associés aux travaux de l’administration fédérale.

Tirer parti de la durabilité du fret ferroviaire

Avec son Green Deal, l’Union européenne vise à atteindre la neutralité climatique d’ici 2050. Le 28 août 2019, le Conseil fédéral a aligné sur ce Green Deal les objectifs de la Suisse en matière de gaz à effet de serre. En conséquence, le secteur des transports doit réduire ses émissions de CO2 de 90 %. Le fret ferroviaire est un élément essentiel de la solution pour atteindre la neutralité carbone. Par exemple, CFF Cargo utilise des locomotives hybrides sur le dernier kilomètre. Les trains utilisent pour leur propulsion 90 % d’énergie hydroélectrique, et à partir de 2025, cette énergie sera renouvelable à 100 %. Le fret ferroviaire devrait donc représenter une part plus importante des transports. Dans le domaine de la logistique des transports, il se dessine une tendance à la réduction du volume des expéditions, à la diminution des temps de transport et à l’augmentation des exigences de ponctualité. Seule une chaîne logistique multimodale dont le fret ferroviaire constitue un maillon fort sera à même de relever cet ensemble de défis. Celle-ci consistera pour les prestataires de services logistiques à regrouper les marchandises ou les colis pour les chemins de fer et à les synchroniser avec les créneaux horaires. La promotion de solutions logistiques multimodales utilisant toutes les combinaisons entre rail, route et Rhin favorise les solutions de transport efficaces sur le plan énergétique et optimisées en termes de CO2 et réduit la charge sur l’environnement tant sur le plan social et écologique qu’économique. La Confédération doit soutenir cette multimodalité par des mesures appropriées.

Une préoccupation qui n’est pas nouvelle

Le CE Dittli avait déposé dès mars 2019 une interpellation similaire (19.3148 «Fret ferroviaire et Stratégie énergétique 2050») qui suggérait d’instaurer à l’occasion de la révision du prix du sillon de janvier 2021 une réduction du prix du sillon afin de soutenir le fret ferroviaire durable. Ont suivi au Parlement en décembre 2019 plusieurs motions de même contenu demandant un paquet de subventions pour les transports publics en raison du caractère durable de celui-ci. Cette nouvelle motion se propose quant à elle de faire mettre en place une stratégie ciblant le transport de voyageurs et le fret afin d’empêcher la poursuite de l’expansion du transport de voyageurs aux dépens des capacités de fret sur le réseau. Mais elle vise surtout à supprimer autant que possible les obstacles juridiques, opérationnels et techniques qui perdurent au niveau de l’interface route/rail et entravent les solutions logistiques multimodales.

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La moti­on 20.3222 du CE Josef Ditt­li deman­de un con­cept glo­bal sur la maniè­re dont le trans­port fer­ro­vi­ai­re de mar­chan­di­ses et des solu­ti­ons logis­ti­ques mul­ti­mo­da­les peu­vent con­tri­buer Ă  la rĂ©duc­tion des Ă©mis­si­ons de CO2.

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Progrès de l’automatisation dans le transport ferroviaire de marchandises

Progrès de l’automatisation dans le transport ferroviaire de marchandises

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Lors de la session d’automne puis de la session d’hiver, les Conseils ont adopté la motion «Renforcer l’efficacité du transport de marchandises sur le rail grâce à l’automatisation» de Josef Dittli, président de la VAP et conseiller aux États. L’introduction à l’échelle de l’Europe du couplage automatique numérique, de la préparation automatique des trains et d’autres plateformes numériques est une priorité majeure. Les pays membres veulent se mettre d’accord d’ici 2022 sur une stratégie de mise en œuvre pour toute l’Europe.

L’automatisation du dernier kilomètre

Josef Dittli, président de la VAP et membre du Conseil des États, avait déposé le 4 mai 2025 la motion 20.3221 «Renforcer l’efficacité du transport de marchandises sur le rail grâce à l’automatisation». Cette motion exige un concept pour le financement et la mise en œuvre coordonnée des nouveautés techniques permettant notamment une automatisation (partielle) du dernier kilomètre dans le fret ferroviaire et simplifiant l’interface route/rail dans les chaînes logistiques multimodales.

La Confédération peut encourager les investissements dans les innovations techniques en s’appuyant sur l’art. 10 de la loi sur le transport de marchandises LTM. Pour garantir l’interopérabilité, il est indispensable d’avoir un financement et une coordination d’un lancement de nouvelles technologies à grande échelle et concerté avec l’Europe, tout particulièrement dans le trafic conventionnel pour le regroupement des grands volumes. Pour ce faire, il y a toutefois besoin d’un concept élaboré en concertation avec toute la branche et à l’échelon international.

Couplage automatique numérique (DAK)

À l’échelle européenne, une initiative comparable a été lancée: la «Charte de mise en œuvre de l’attelage automatique numérique». Le rapport final pour la création d’un concept de migration d’un système d’attelage automatique numérique (DAK) pour le transport ferroviaire de marchandises (TFM) a été présenté le 29 juin 2020. Le ministère fédéral allemand des transports et de l’infrastructure numérique (BMVI) commande et finance l’élaboration d’un concept de migration d’un DAK dans le transport ferroviaire de marchandises.

Dans le domaine du transport ferroviaire de marchandises, le DAK est considéré comme un élément crucial pour augmenter la compétitivité du fret ferroviaire par rapport au fret routier. Le défi majeur dans le lancement d’un DAK est l’élaboration et la mise en œuvre d’une stratégie migratoire soutenue par tous. L’étude s’est appuyée sur les données clés suivantes:

  • Sont concernĂ©s par la transformation: 432 000 Ă  485 000 wagons de marchandises existants et 17 000 vĂ©hicules moteurs
  • CoĂ»t d’achat de 4000 Ă  5000 euros pour un DAK
  • CoĂ»t de rĂ©Ă©quipement 2500 euros par wagon de marchandises et 5300 euros par vĂ©hicule moteur.
  • Achat et montage des composants d’automatisation par wagon de marchandises: 5000 euros
  • CoĂ»t total d’une migration Ă  l’échelle de l’UE, y compris composants d’automatisation: 6,4 Ă  8,6 milliards d’euros
  • MonĂ©tarisation de l’utilisation pour l’UE des 27, y compris la Suisse, la Grande-Bretagne et la Norvège: potentiel annuel d’utilisation d’env. 760 millions d’euros.
  • DurĂ©e d’amortissement dans le scĂ©nario de base: 18 ans

 

Actuellement, quatre constructeurs d’attelages (CAF, Wabtec, Voith, Dellner) mettent au point des prototypes de DAK. Ceux-ci seront montés sur des wagons-tests de la DB et de GATX et testés dans toute l’Europe d’ici le printemps 2021. Le but consiste à se mettre d’accord en 2021 sur le type d’attelage et de commencer la migration vers le DAK au plus tard en 2023/2024. On part du principe qu’une migration devrait prendre six à huit ans et être achevée d’ici 2030.

Un engagement pour l’innovation technique

La VAP a elle aussi signé la charte DAK. Elle s’engage en faveur d’une automatisation et d’une digitalisation rapides et généralisées du fret ferroviaire dans le cadre de la «Déclaration d’intention sur la promotion et la mise en œuvre d’innovations techniques dans le fret ferroviaire suisse» (Absichtserklärung zur Förderung und Umsetzung technischer Neuerungen im schweizerischen Schienengüterverkehr, document disponible seulement en allemand») de 2017 signée par la Confédération, l’UTP et Cargo Forum Suisse. Les projets pilotes des CFF, rendus possibles et soutenus dans le cadre de cet accord, doivent être bientôt prêts à être mis en œuvre. Dans ce contexte, il s’agit d’éviter les solutions individuelles timorées et de lancer à la place une initiative pour une automatisation coordonnée et couvrant autant que possible l’ensemble du territoire.

[/et_pb_text][/et_pb_column][/et_pb_row][/et_pb_section][et_pb_section fb_built="1" _builder_version="4.16" _module_preset="default" locked="on" global_colors_info="{}"][et_pb_row _builder_version="4.16" _module_preset="default" global_colors_info="{}"][et_pb_column type="4_4" _builder_version="4.16" _module_preset="default" global_colors_info="{}"][et_pb_post_nav prev_text="Vorheriger Artikel" next_text="Nächster Artikel" _builder_version="4.16" _module_preset="default" global_colors_info="{}"][/et_pb_post_nav][/et_pb_column][/et_pb_row][/et_pb_section]

Main­ten­ant que la moti­on 20.3221 du CE Josef Ditt­li est adop­tée, la Suis­se peut par­ti­ci­per à l’offensive euro­pé­en­ne d’automatisation du trans­port fer­ro­vi­ai­re de marchandises.

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Quatre prestataires logistiques privĂ©s participent Ă  CFF Cargo

Quatre prestataires logistiques privĂ©s participent Ă  CFF Cargo

[et_pb_section fb_built="1" _builder_version="3.22" global_colors_info="{}"][et_pb_row _builder_version="3.25" background_size="initial" background_position="top_left" background_repeat="repeat" global_colors_info="{}"][et_pb_column type="4_4" _builder_version="3.25" custom_padding="|||" global_colors_info="{}" custom_padding__hover="|||"][et_pb_text _builder_version="4.9.3" background_size="initial" background_position="top_left" background_repeat="repeat" global_colors_info="{}"]Les quatre entreprises familiales Galliker, Planzer, Bertschi et Camion Transport participent sous le nom «Swiss Combi AG» à hauteur de 35 % à CFF Cargo SA. Ces entreprises incarnent l’orientation clientèle, l’innovation et les solutions adaptées au marché. Les clients de CFF Cargo bénéficieront de l’expérience accumulée par ces sociétés en tant qu’opérateurs de réseaux logistiques ainsi que de leur large base de clientèle. Grâce à une transparence totale et une action axée sur la concurrence, la société nouvellement créée sera en mesure de contrer les craintes de domination croissante du marché exprimées dans de nombreux milieux. Après des années de déclin, elle pourra donner un nouveau souffle au trafic par wagons complets, activité principale des CFF. Il reste à voir dans quelle mesure la loi sur l’organisation de l’infrastructure ferroviaire adoptée l’année dernière et les ordonnances associées sauront stimuler le développement du transport ferroviaire de marchandises dans son ensemble. Les conditions-cadres du transport ferroviaire de marchandises sont encore mauvaises dans le domaine de la planification des chantiers et des coupures de lignes ainsi que de la règlementation de la desserte non discriminatoire des voies de raccordement et des terminaux. Malgré cette participation et l’autonomie formelle de CFF Cargo, il est à l’heure actuelle impossible de prédire si une politique équilibrée sera possible à l’avenir au sein du groupe CFF en matière d’infrastructure et d’immobilier ou si l’entreprise continuera d’agir unilatéralement en faveur du trafic voyageurs. [/et_pb_text][/et_pb_column][/et_pb_row][/et_pb_section][et_pb_section fb_built="1" _builder_version="4.9.3" _module_preset="default" locked="on" global_colors_info="{}"][et_pb_row _builder_version="4.9.3" _module_preset="default" global_colors_info="{}"][et_pb_column type="4_4" _builder_version="4.9.3" _module_preset="default" global_colors_info="{}"][et_pb_post_nav prev_text="Vorheriger Artikel" next_text="Nächster Artikel" _builder_version="4.9.3" _module_preset="default" global_colors_info="{}"][/et_pb_post_nav][/et_pb_column][/et_pb_row][/et_pb_section]

La Com­mis­si­on de la con­cur­rence COMCO auto­ri­se la par­ti­ci­pa­ti­on Ă  CFF Cargo de quat­re logi­sti­ci­ens suis­ses renom­mĂ©s appar­ten­ant au cer­cle de la VAP.

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RĂ©vision du prix du sillon 2021

RĂ©vision du prix du sillon 2021

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La révision du prix du sillon de 2021 se traduit dans le fret par une décharge de 30 millions de francs. Après la révision de 2013 qui avait entraîné une hausse de 25 millions, le blocage des coûts pour les opérateurs de fret ferroviaire se trouve à présent ramené au niveau de 2013. Les coûts du fret ferroviaire sur le marché devraient baisser en conséquence. Le bonus nouvellement instauré de 1 centime/train-km pour les trains d’une longueur de plus de 500 m incite à la constitution de trains plus longs et ainsi à l’utilisation de moins de sillons.

Le bonus-bruit continue à être versé

Le bonus-bruit demeure, avec cependant deux modifications négatives: ce bonus est réduit et passe de 2 centimes/essieu-km à 1,6 centime/essieu-km. Par ailleurs, ce bonus n’est accordé que si le train de marchandises concerné comporte exclusivement des wagons peu bruyants. Un seul wagon de marchandises équipé de semelles en fonte grise entraîne la perte du bonus-bruit par l’entreprise de transport ferroviaire (ETF). Les ETF ont la responsabilité de ne pas faire circuler de wagons équipés de semelles en fonte grise, sauf à se rendre redevables de dommages-intérêts au profit des détenteurs de wagons peu bruyants. Le bonus-bruit se monte à environ 30 millions de francs par an. Si ce dernier devait être encore abaissé, voire supprimé, cela annulerait la compensation des majorations des prix de sillons 2013 accordée par le biais du prix du sillon 2021.

L’OFT reste sourd aux critiques

La critique fondamentale exprimée par les associations économiques à l’encontre du modèle de prix du sillon de l’OFT est restée une fois encore lettre morte. La définition des coûts marginaux standards dans les différentes catégories de  trajets ne respecte pas le principe de causalité. Pour cela, il est nécessaire de faire la distinction entre les catégories de lignes, selon qu’il s’agit de lignes de transport de personnes ou de transport de marchandises, et ce parce que chaque catégorie de ligne est définie, construite et exploitée en tenant principalement compte des besoins liés au transport de personnes. De par son nombre comparativement faible de trains-kilomètres et les exigences relativement peu élevées qu’il pose au réseau, le transport de marchandises ne définit pas la norme et donc pas non plus ce que l’on appelle les coûts marginaux standards par catégorie dans le cadre d’exploitations mixtes de transport de personnes et de marchandises. Et pourtant, il doit les assumer dans toute leur ampleur. Cela ne respecte pas le principe de causalité. Le transport de marchandises devrait au contraire se voir appliquer une base moins élevée pour les coûts marginaux standards dans chaque catégorie, conformément aux exigences concernant les normes d’aménagement.

Un pas dans la bonne direction

Après tout, la dernière baisse du prix du sillon trouve son origine dans les postes d’aiguillage et les coûts de la gestion d’exploitation. Cela peut être interprété comme un premier pas vers le respect accru du principe de causalité.

[/et_pb_text][/et_pb_column][/et_pb_row][/et_pb_section][et_pb_section fb_built="1" _builder_version="4.9.3" _module_preset="default" locked="on" global_colors_info="{}"][et_pb_row _builder_version="4.9.3" _module_preset="default" global_colors_info="{}"][et_pb_column type="4_4" _builder_version="4.9.3" _module_preset="default" global_colors_info="{}"][et_pb_post_nav prev_text="Vorheriger Artikel" next_text="Nächster Artikel" _builder_version="4.9.3" _module_preset="default" global_colors_info="{}"][/et_pb_post_nav][/et_pb_column][/et_pb_row][/et_pb_section]

La révi­si­on du prix du sil­lon du 1er jan­vier 2021 doit per­mett­re à celui-ci de se rappro­cher des coûts mar­ginaux et aux trains de mar­chan­di­ses de pro­fi­ter de coûts mar­ginaux et de prix de sil­lons sen­si­blem­ent plus faibles.

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Le Conseil fédéral prépare un train de mesures visant à soutenir le transfert du trafic

Le Conseil fédéral prépare un train de mesures visant à soutenir le transfert du trafic

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L’ouverture du tunnel de base du Ceneri en décembre 2020 a constitué l’achèvement d’un autre morceau du puzzle en vue d’une liaison nord-sud performante traversant la Suisse. L’aménagement du corridor de fret international a toutefois pris un retard d’au moins une décennie. Les hausses de productivité dans le domaine du trafic international combiné ne sont donc que la moitié de celles prévues à l’origine.

Le Conseil fédéral reconnaît sur le principe le retard de la mise en œuvre et présente dans son rapport sur le transfert du trafic du 13.11.2019 un «train de mesures visant à soutenir le processus de transfert». Du point de vue du secteur du fret suisse, les mesures proposées ne sont toutefois pas suffisantes. Le secteur réclame des mesures supplémentaires afin de préserver la compétitivité du TCNA (transport combiné non accompagné) dans le trafic transalpin et de poursuivre le transfert.

Retard dans la mise en Ĺ“uvre du transfert du trafic

L’ouverture du tunnel de base du Ceneri en décembre 2020 marque l’achèvement officiel du projet de NLFA. Les avantages pour le fret transalpin traversant la Suisse ne se concrétiseront toutefois qu’avec un décalage considérable dans le temps. De nombreux facteurs contribuent à ce que la productivité des ressources employées – locomotives, personnel, wagons, etc. – ne puisse, et de loin, pas être améliorée dans l’ampleur ni selon le calendrier prévus à l’origine:

  • Le retard de l’amĂ©nagement des voies de raccordement dans le nord rend impossible l’utilisation de trains de 740 m.
  • Les chantiers frĂ©quents et non coordonnĂ©s au niveau international comportant des dĂ©viations et des restrictions temporaires de capacitĂ©s rendent impossible la rĂ©duction des temps de trajet attendue et se traduisent sans cesse par des dĂ©ficits de qualitĂ©. Il en rĂ©sulte des retards et une utilisation non efficiente des ressources.
  • Pour l’instant, en raison de la non-coordination de la planification des sillons internationaux, les Ă©conomies de temps de trajet en Suisse s’évanouissent aux frontières.
  • Les pentes qui existent encore sur la ligne et le concept opĂ©rationnel du tunnel de base du Saint-Gothard exigent toujours l’utilisation d’une deuxième locomotive pour les trains lourds.

Dans ces conditions, les opérateurs de transport combiné peuvent réaliser au maximum la moitié des effets de productivité initialement prévus. Afin de maintenir le volume actuel du transport combiné transalpin et de gagner à moyen terme des volumes de trafic supplémentaires dans l’optique de l’objectif de transfert modal, le secteur suisse du fret propose une orientation à plus long terme de la politique de transfert du trafic jusqu’en 2030 prévoyant des mesures supplémentaires.

Prolongation du cadre de paiement pour l’encouragement du TCNA transalpin jusqu’en 2030

Afin de ne pas compromettre les résultats positifs de la politique actuelle de transfert modal, l’encouragement du TCNA transalpin ne doit pas être suspendu prématurément. Du point de vue du marché, une prolongation des mesures de financement jusqu’en 2030 s’impose. On ne peut compter sur une concrétisation des effets de productivité supplémentaires prévus qu’à partir de 2030.

Par ailleurs, selon le monitoring de l’Office fédéral des transports, les déficits de qualité des trains de TC n’ont cessé d’augmenter. Alors qu’en 2009, 75 % des trains avaient moins d’une heure de retard, au premier semestre 2019, ce n’était plus le cas que 55 % de l’ensemble des trains. 12 % des trains ont même aujourd’hui 12 heures de retard ou plus. Ces déficits de qualité engendrés par l’aménagement de l’infrastructure des corridors, avec ses nombreux chantiers et restrictions de capacités, continueront à impacter lourdement la productivité jusqu’en 2030 au moins.

En outre, l’horizon 2030 crée également la sécurité d’investissement nécessaire. Les entreprises de transport investiront dans des containers et des remorques grutables, les opérateurs dans des wagons et des terminaux et les entreprises ferroviaires dans des locomotives quand une utilisation de ces biens d’investissement sera assurée sur le long terme.

Subventions de 55 millions de francs par an à partir de 2024 pour les charges d’exploitation du TCNA

Une infrastructure ferroviaire efficace associée à des prix de sillons comparables à ceux des pays riverains que sont l’Allemagne et l’Italie permet d’exploiter en autofinancement le transport combiné transitant par la Suisse. Ce principe directeur reste valable. Mais les conditions d’exploitation et d’infrastructure sur le corridor nord-sud qui traverse la Suisse ne répondent pas à ces exigences aujourd’hui et n’y répondront pas non plus dans les années à venir. Au cours de cette période, si la NLFA est achevée, les opérateurs de transport combiné et les entreprises ferroviaires seront en mesure d’accroître leur productivité au maximum de la moitié de ce qui avait été prévu à l’origine.

Certes, la révision suisse du prix du sillon 2021 – qui baisse le prix de base pour le transport de marchandises et introduit des réductions pour les trains longs – contribue de manière significative au soutien du TCNA. Néanmoins, il subsiste un écart d’environ la moitié des contributions d’exploitation de l’année de référence 2018, soit 110 millions de francs.

Sur la base de cette analyse de la situation, le secteur du fret demande que le transport combiné non accompagné (TCNA) soit soutenu par des subventions d’exploitation de 55 millions de francs par an jusqu’en 2030. Cela permettra au TCNA de maintenir l’actuel volume de transfert du trafic et le cas échéant d’absorber dans une large mesure la croissance du trafic. Si les conditions-cadres s’améliorent plus rapidement que prévu – par exemple par une amélioration significative de la qualité ou une optimisation durable des horaires internationaux –, le TCNA pourrait continuer à gagner des volumes de trafic supplémentaires.

La poursuite de la croissance du TCNA prévue jusqu’en 2030 permettrait à son tour d’améliorer nettement la trajectoire de réduction des subventions par envoi. Alors qu’en 2011, on comptait en moyenne 173 francs de subventions d’exploitation versés par chargement de camion transféré, ce chiffre n’était plus que de 116 francs en 2018. Selon les visions du secteur du fret, ce montant baisserait encore d’ici 2030 pour atteindre 40 à 45 francs suisses par camion transféré.

Aménagement des voies de raccordement dans le nord

Le concept de NLFA destiné à encourager le trafic ferroviaire est tributaire de lignes de raccordement efficientes et performantes menant aux tunnels de base afin d’assurer l’approvisionnement des sites économiques européens où la demande est la plus forte. Après la mise en service du corridor de 4 m, voilà comment se présente la situation:

  • 3 lignes de raccordement en Italie – via Chiasso, Luino et Domodossola
  • 2 lignes en Suisse – via le tunnel de base du Saint-Gothard et du Lötschberg
  • 1 ligne de raccordement au nord de Bâle – via Karlsruhe-Mannheim–Cologne–Benelux

Il faut de toute urgence trouver une alternative pour remédier au goulet d’étranglement du nord. Seul le trajet par la France sur la rive gauche du Rhin est envisagé comme ligne alternative performante (ligne de plaine). Il est optimal pour la liaison entre la Belgique et l’Italie, sur laquelle sont transportés de grands volumes. En outre, il existe une ligne de liaison directe avec le corridor de la rive droite du Rhin, ce qui permet de réduire les risques.

Ces lignes ne répondent cependant pas encore aux paramètres de corridor de l’axe de transit «Suisse» et ne prennent par conséquent actuellement en charge qu’un faible volume de trafic. Pour rendre les capacités de ces itinéraires alternatifs plus facilement utilisables pour le TCNA traversant la Suisse, il est nécessaire d’aménager la ligne Zeebbruge/Anvers–Strasbourg–Bâle et la ligne transversale Wörth–Lauterbourg–Strasbourg en les adaptant aux paramètres 740 m de longueur de train, 4 m de hauteur aux angles, 2000 t avec une seule locomotive, ETCS. On aurait ainsi aussi dans le Nord un système doté de deux lignes de raccordement et d’une possibilité de contournement par la rive gauche du Rhin.

L’aménagement d’une ligne alternative via la France conforme aux critères d’un corridor est raisonnable sur le plan des coûts et sert clairement les intérêts de la Suisse et de sa politique de transfert du trafic. Pour le mettre en œuvre, la Suisse a besoin d’une initiative politique conjointe de la Suisse, de la France et de la Belgique, qui devrait aboutir à un traité international sur le développement des infrastructures. Le Parlement devrait demander au Conseil fédéral de prendre une initiative dans ce sens sous la forme d’un traité international. Par ailleurs, il convient de poursuivre de manière énergique l’aménagement de la ligne ferroviaire de la vallée du Rhin en Allemagne. Or l’achèvement de cette augmentation de capacité entérinée par traité a été reporté à 2040.

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LTSM: interdiction de discrimination et publication des prix

LTSM: interdiction de discrimination et publication des prix

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Le projet de la LTSM prévoit une interdiction de discrimination pour l’ensemble des prestations de transport offertes, notamment pour les prestations en surface dans le domaine de la logistique urbaine. Lors de ses délibérations, le Conseil des États a critiqué cette interdiction de discrimination et la publication des prix.

La VAP se félicite de l’interdiction de discrimination et de la publication des prix. Le fait d’établir un lien entre une course principale souterraine et la distribution en surface offerte par un fournisseur unique recèle un risque évident de discriminations.

Les expériences que nous avons faites avec le trafic par wagons complets de CFF Cargo, la desserte du dernier kilomètre jusqu’aux voies de raccordement et terminaux privés ainsi que l’accès aux terminaux privés sont sans ambigüité: une offre monopolistique émanant d’un fournisseur unique est fatale pour le secteur des chargeurs. Il doit donc être prévu d’instaurer une règlementation prévoyant une interdiction de discrimination spécifique parallèlement à la loi sur les cartels en vigueur et applicable à tous. Certes, il existe une concurrence avec d’autres systèmes de transport comme le rail ou la route. Mais de même que le trafic ferroviaire de marchandises est le seul mode de transport à pouvoir offrir le saut de nuit, l’offre combinée «logistique urbaine et course principale de Cargo sous terrain» jouit d’une position unique. C’est aussi la raison pour laquelle cette infrastructure présente un intérêt économique pour la Confédération et que cette dernière a décidé de promulguer la LTSM.

 Or la loi applicable prévoit aussi spécifiquement l’absence de discrimination dans le cas de l’accès à d’autres infrastructures privées. L’accès aux terminaux est régi par l’art. 6, al. 1, let. d de l’ordonnance sur le transport de marchandises OTM: les conditions, prix et rabais doivent être non discriminatoires et publiés sur internet. Pour la desserte des voies de raccordement et terminaux (dernier kilomètre), la transparence a malheureusement été réduite: l’art. 6a OTM n’exige qu’une description générale du «calcul des prix». La formulation de l’art. 5, al. 3, let. c de la LTSM va également dans ce sens: «Calcul du prix». Il s’agit de la variante minimale destinée à protéger les clients face au fournisseur monopolistique.

Le prix doit être conforme au marché. Il en est de même pour l’accès aux terminaux et pour la desserte du dernier kilomètre. Toutefois, le prix ne doit pas être discriminatoire, par exemple en prévoyant un rabais non justifiable d’un point de vue économique pour les «amis» particulièrement proches. Les principes développés dans le contexte de l’accès au réseau ferroviaire ont fait leurs preuves et doivent également s’appliquer à la logistique urbaine et à la course principale souterraine.

Pour ces raisons, la VAP recommande au Parlement d’adopter l’article 5 LTSM sans modification.

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Le pro­jet de la LTSM pré­voit une inter­dic­tion de dis­cri­mi­na­ti­on pour l’ensemble des pre­sta­ti­ons de trans­port offer­tes, notam­ment pour les pre­sta­ti­ons en sur­face dans le domaine de la logis­tique urbaine. 

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Motion Borloz

Motion Borloz

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Le 11 mars 2020, le conseiller national PLR Frédéric Borloz a déposé la motion 20.3084 «Clarifier les règles relatives à la responsabilité civile dans le transport ferroviaire de marchandises». Il y demande au Conseil fédéral une clarification des dispositions relatives à la responsabilité civile dans le transport ferroviaire de marchandises. La clarification doit notamment couvrir la répartition des risques et le règlement des recours entre les entreprises ferroviaires (ETF) et les détenteurs de wagons ainsi que les conséquences juridiques des incidents impliquant des marchandises dangereuses.

Position de la VAP

En tant que représentante du secteur des chargeurs, la VAP, et scienceindustries, association professionnelle du secteur chimique, se déclarent conjointement opposées à la motion 20.3084. Celle-ci revient explicitement sur l’incident de Daillens en mai 2015 et justifie les besoins de clarification comme suit. Premièrement: le détenteur n’est responsable en cas d’accident que si l’ETF peut prouver qu’il a commis une faute. Deuxièmement: la question de la responsabilité de la qualité du matériel (roulant) n’est pas réglée. Or ces deux affirmations sont fausses.

Des arguments convaincants

Depuis l’incident de Daillens, le cadre juridique international a été fondamentalement modifié. L’annexe D à la Convention relative aux transports internationaux ferroviaires (COTIF) est entrée en vigueur le 1er juillet 2015. L’article 7 stipule: «Celui qui, en vertu d’un contrat visé à l’article premier, a confié le véhicule pour utilisation en tant que moyen de transport, répond du dommage causé par le véhicule lorsqu’une faute lui est imputable.» Le paragraphe 2 constate que les parties contractuelles peuvent passer des conventions dérogeant à cette disposition. C’est effectivement ce qu'ont fait les quelque 600 parties contractuelles privées, qui ont actualisé le Contrat Uniforme d’Utilisation des wagons (CUU) au 1er janvier 2017. L’article 7 clarifie les obligations du détenteur de wagon en matière de maintenance, l’article 27 décrit le principe de responsabilité civile: «Le détenteur répond du dommage causé par le véhicule lorsqu’une faute lui est imputable.» Et: «Une faute du détenteur est présumée si celui-ci n’a pas  rempli correctement les obligations qui lui incombent en vertu de l’article 7.»

Un manque de praticabilité

La motion Borloz place la question de la responsabilité civile dans un contexte national, bien qu’elle constitue un thème d’envergure internationale. Les responsabilités et contrôles sont clairement réglés au niveau supranational et sur le plan contractuel. Un complément législatif de droit national – ou tout autre chose entendue par «une clarification des dispositions» – entraverait la praticabilité pour le transport ferroviaire de marchandises circulant en Suisse ou transitant à travers le pays. Les conditions de transport en vigueur à l'échelon international accèdent depuis longtemps à la demande de mise en place d’incitations et au durcissement de la responsabilité civile. Le passage réclamé à une responsabilité objective aggravée applicable aux détenteurs de wagons est inutile, car en cas d’incident, il n’y a pas de défaut de couverture d’assurance relevant du droit civil, par exemple en ce qui concerne les paiements de dommages-intérêts, ce qui est démontré par des incidents antérieurs.

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La moti­on «Cla­ri­fier les règles rela­ti­ves à la responsa­bi­li­té civi­le dans le trans­port fer­ro­vi­ai­re de mar­chan­di­ses» de Fré­dé­ric Bor­loz sai­sit le Par­le­ment inu­tile­ment et mécon­naît les règle­men­ta­ti­ons actuelles.

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