BLOG

Renforcer le transfert du trafic et la diversité de l’offre

Renforcer le transfert du trafic et la diversité de l’offre

[et_pb_section fb_built="1" _builder_version="4.16" global_colors_info="{}"][et_pb_row _builder_version="4.16" background_size="initial" background_position="top_left" background_repeat="repeat" global_colors_info="{}"][et_pb_column type="4_4" _builder_version="4.16" custom_padding="|||" global_colors_info="{}" custom_padding__hover="|||"][et_pb_text _builder_version="4.16" background_size="initial" background_position="top_left" background_repeat="repeat" global_colors_info="{}"]

Ces postulats lancent un débat sur la diversité de l’offre axée sur le marché ainsi que sur le rôle du transport ferroviaire de marchandises dans le transfert du trafic. En réaction à l’annonce d’un nouveau programme d’économies faite par CFF Cargo, le conseiller aux États Charles Juillard et la Commission des transports et des télécommunications du CE ont eu recours à l’instrument du postulat et prié le Conseil fédéral d’examiner la question et de faire un rapport. Ces deux objets sont actuellement traités par le Conseil des États.

Postulat 21.3198: Mieux utiliser les installations ferroviaires

Le postulat 21.3198 «Transport de marchandises. Pourquoi ne pas mieux utiliser les installations ferroviaires existantes?» du conseiller aux États PEV Charles Juillard charge le Conseil fédéral d’établir un rapport concernant l’évolution du transport de marchandises en Suisse, en particulier par voie ferroviaire, et de faire le point sur les mesures qui pourraient favoriser le transfert du transport de marchandises de la route au rail. Cette revendication s’inscrit dans un contexte où on assiste ces dernières années à une diminution régulière du nombre de points de chargement et de transbordement de marchandises de la route vers le rail, ce qui, pour des raisons de simplicité et d’économies de temps, favorise le transport routier. Cette évolution est en contradiction avec le mandat de transfert du trafic et de lutte contre le bruit.

Vous trouverez des détails sur le postulat 21.3198 «Transport de marchandises. Pourquoi ne pas mieux utiliser les installations ferroviaires existantes?» ici.

Postulat 21.3597: Avenir du transport de marchandises

Dans le postulat 21.3597 «Avenir du transport de marchandises», la Commission des transports et des télécommunications du Conseil des États prie le Conseil fédéral d’établir au plus tard d’ici la fin du 1er trimestre 2022 un rapport sur l’orientation future de la politique de fret ferroviaire. La Commission réclame des détails sur l’importation et l’exportation de marchandises par le train et sur la contribution du fret ferroviaire au transfert du trafic et à une orientation de la chaîne de livraison vers davantage de durabilité. Elle demande un avis sur l’offre de CFF Cargo couvrant tout le territoire, axée sur le marché et autofinancée ainsi que sur la structure d’organisation et les effets de transfert, le volume de transport, les infrastructures, les points de chargement et les besoins du secteur des chargeurs. Le rapport du Conseil fédéral doit en outre se pencher sur les effets et les perspectives de la nouvelle orientation stratégique de CFF Cargo et esquisser les scénarios politiques concernant le développement du transport ferroviaire de marchandises et montrer les mesures législatives qui devront éventuellement être prises et les investissements nécessaires dans du nouveau matériel roulant, dans l’automatisation et dans la numérisation.

Vous trouverez des détails sur le postulat 21.3597 «Avenir du transport de marchandises» ici.

Un engagement pour un rail plus fort

À la VAP, nous soutenons les deux postulats exposés plus haut et nous impliquons pour des raisons de politique environnementale et énergétique en faveur d’un split modal équilibré et d’une grande diversité de l’offre. Dans le cadre de la Communauté d’intérêts Trafic par wagons complets (CI TWC), nous élaborons actuellement un programme de remise en forme pour le transport ferroviaire de marchandises. Celui-ci comporte une intensification de la coopération entre les entreprises de fret ferroviaire et CFF Cargo dans l’intérêt des clients. En collaboration avec l’OFT, nous nous efforçons en outre de faire avancer et de mettre rapidement en œuvre la digitalisation et l’automatisation du fret ferroviaire. Nous accordons ce faisant une attention particulière à l’attelage automatique numérique DAK (cf. Progrès de l’automatisation dans le transport ferroviaire de marchandises). Toujours en collaboration avec l’OFT, nous travaillons actuellement sur un concept de contribution du fret ferroviaire à la réduction des émissions de CO2. Vous trouverez aussi des informations complémentaires sur ce sujet dans notre blog spécialisé.

[/et_pb_text][/et_pb_column][/et_pb_row][/et_pb_section][et_pb_section fb_built="1" _builder_version="4.16" _module_preset="default" locked="on" global_colors_info="{}"][et_pb_row _builder_version="4.16" _module_preset="default" global_colors_info="{}"][et_pb_column type="4_4" _builder_version="4.16" _module_preset="default" global_colors_info="{}"][et_pb_post_nav prev_text="Vorheriger Artikel" next_text="Nächster Artikel" _builder_version="4.16" _module_preset="default" global_colors_info="{}"][/et_pb_post_nav][/et_pb_column][/et_pb_row][/et_pb_section]

Les pos­tu­lats 21.3198 et 21.3597 sont con­s­acrés à l’orientation future du trans­port fer­ro­vi­ai­re de mar­chan­di­ses et met­tent le Con­seil fédé­ral face à ses responsabilités.

mehr
Motion sur l’aide financière en lien avec la pandémie

Motion sur l’aide financière en lien avec la pandémie

[et_pb_section fb_built="1" _builder_version="4.16" global_colors_info="{}"][et_pb_row _builder_version="4.16" background_size="initial" background_position="top_left" background_repeat="repeat" global_colors_info="{}"][et_pb_column type="4_4" _builder_version="4.16" custom_padding="|||" global_colors_info="{}" custom_padding__hover="|||"][et_pb_text _builder_version="4.16" background_size="initial" background_position="top_left" background_repeat="repeat" global_colors_info="{}"]

Par sa motion 21.3594 intitulée «Atténuer les répercussions de la pandémie de COVID-19 sur le transport ferroviaire de marchandises en 2021», la Commission des transports et des télécommunications du Conseil des États prie le Conseil fédéral de fournir, en vertu de l’art. 9a de la loi sur le transport de marchandises (LTM), un soutien financier aux entreprises actives dans le secteur du transport ferroviaire de marchandises en vue d’atténuer les répercussions qu’a sur elles la pandémie de COVID-19 en 2021 et de proposer au Parlement à cet effet un crédit supplémentaire.

Vous trouverez le texte précis de la motion 21.3594 «Atténuer les répercussions de la pandémie de COVID-19 sur le transport ferroviaire de marchandises en 2021» ici.

Empêcher les augmentations de prix

À la VAP, nous nous félicitons de la nouvelle aide financière consentie à CFF Cargo et le cas échéant à d’autres entreprises de fret ferroviaire, à condition que CFF Cargo ne procède en 2021 à aucune augmentation de prix et retire les augmentations de prix déjà convenues pour les années à venir. Il convient de mentionner notamment la baisse du prix du sillon intervenue au 1.1.2021, qui soulage au total les entreprises de fret ferroviaire de quelque 30 millions de francs par an. Dans ce débat, il est central que les efforts de la Communauté d’intérêts Trafic par wagons complets (CI TWC) en matière d’augmentation de la productivité chez CFF Cargo puissent progresser et ne soient pas retardés ni négligés du fait du COVID-19.

[/et_pb_text][/et_pb_column][/et_pb_row][/et_pb_section][et_pb_section fb_built="1" _builder_version="4.16" _module_preset="default" locked="on" global_colors_info="{}"][et_pb_row _builder_version="4.16" _module_preset="default" global_colors_info="{}"][et_pb_column type="4_4" _builder_version="4.16" _module_preset="default" global_colors_info="{}"][et_pb_post_nav prev_text="Vorheriger Artikel" next_text="Nächster Artikel" _builder_version="4.16" _module_preset="default" global_colors_info="{}"][/et_pb_post_nav][/et_pb_column][/et_pb_row][/et_pb_section]

La moti­on 21.3594 deman­de au Con­seil fédé­ral d’apporter un sou­ti­en finan­cier aux ent­re­pri­ses acti­ves dans le sec­teur du trans­port fer­ro­vi­ai­re de mar­chan­di­ses en vue d’atténuer les réper­cus­sions qu’a sur elles la pan­dé­mie de COVID-19 en 2021.

mehr
L’avis de la VAP sur la tarification de la mobilité

L’avis de la VAP sur la tarification de la mobilité

[et_pb_section fb_built="1" _builder_version="3.22" global_colors_info="{}"][et_pb_row _builder_version="3.25" background_size="initial" background_position="top_left" background_repeat="repeat" global_colors_info="{}"][et_pb_column type="4_4" _builder_version="3.25" custom_padding="|||" global_colors_info="{}" custom_padding__hover="|||"][et_pb_text _builder_version="4.13.1" background_size="initial" background_position="top_left" background_repeat="repeat" global_colors_info="{}"]
Le contexte

Le trafic est en augmentation. Par conséquent, les capacités de l’infrastructure de trafic existantes ne suffiront pas toujours ni partout à satisfaire la demande. Certes, la Confédération, les cantons, les communes et les entreprises de transport mettent en œuvre des mesures variées pour que la mobilité reste possible dans l’avenir (p. ex. gestion du trafic, extension). Beaucoup de ces mesures se heurtent toutefois à leurs limites.

Une mesure de résolution de la surcharge de trafic est jusqu’ici largement restée inutilisée en Suisse: les systèmes de prix différenciés, p. ex. sous forme de redevance de mobilité variable en fonction du moment ou du lieu. Cela reviendrait à abandonner les tarifs uniques ou forfaitaires. Ce que l’on appelle la tarification de la mobilité (Mobility Pricing) influence la demande en trafic et le comportement de mobilité, permettant ainsi au bout du compte de gérer les capacités de transport existantes de manière ciblée.

Les bases légales

Par son projet de «Loi fédérale sur les projets pilotes de tarification de la mobilité» du 3 février 2021, le Département fédéral de l’environnement, des transports, de l’énergie et de la communication DETEC vise à créer une base légale autorisant les cantons, les villes et les communes à réaliser localement et pendant une période déterminée des projets pilotes de tarification de la mobilité avec assujettissement à une redevance. Ces projets doivent permettre d’acquérir des connaissances sur des formes de tarification d’un nouveau genre, destinées à influencer de manière ciblée la demande de transport et les habitudes de déplacement des usagers dans le domaine du trafic individuel motorisé et dans les transports publics.

Prise de position de la VAP

La VAP soutient les principes fondamentaux énoncés dans les travaux de la Confédération sur le concept, notamment le principe «pay as you use» avec compensation complète. Selon ces principes, les usagers des transports ne paieront pas plus, mais différemment. De même, nous soutenons les approches de l’intermodalité et de l’effet de répartition, selon lesquelles la route et le rail sont entièrement intégrés et avec les mêmes critères, la mobilité restant toutefois abordable; tout cela dans le cadre d’un agencement échelonné, transparent et compréhensible des éléments.

La VAP refuse toutefois une gestion des capacités sur les infrastructures existantes sans compensation complète. De même, la tarification de la mobilité ne doit pas être utilisée pour diminuer le trafic ni pour piloter le split modal, car la Constitution ne permet pas cette option.

Le transfert du trafic réussira s’il existe des offres et des incitations suffisamment avantageuses. Les solutions logistiques multimodales, notamment, recèlent un potentiel considérable à cet égard. Le transfert du trafic peut donc être réalisé en améliorant les conditions-cadres et les capacités des infrastructures pour les solutions logistiques multimodales. Outre le fret purement ferroviaire, il convient d’accorder une attention particulière aux solutions logistiques multimodales Rhin-rail, Rhin-route, route-rail, pipeline-rail, pipeline-route et aux solutions correspondantes dans le domaine de la logistique urbaine. Dans ces cas, des remboursements généreux des redevances de mobilité pour les transbordements supplémentaires de marchandises et de conteneurs peuvent contribuer à éviter les effets externes et à réduire les pollutions.

Dans le cadre du Cargo Forum Suisse, nous avons adressé le 17 mai 2021 notre prise de position sur la loi fédérale sur les projets pilotes de tarification de la mobilité à la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga.

Le projet de loi présente des failles méthodologiques

Le projet du DETEC ne donne pratiquement pas de directives concernant les modalités d’expérimentation ni sur les hypothèses à tester en détail. Pour les projets pilotes assujettis à une redevance, l’influence de la Confédération se limite à l’examen et à l’approbation des projets. À cet égard, l’influence de la Confédération quant à des enseignements à large échelle, comme le stipule l’art. 17 du projet, est très limitée. Il n’est même pas posé comme condition que plusieurs projets pilotes doivent pouvoir être comparés entre eux. On ne peut donc pas compter avoir sur les différentes thèses des résultats probants provenant de différentes régions. Dans le cas des projets pilotes reposant sur une participation volontaire, la mise en œuvre semble même possible sans examen au sens de l’art. 26, si l’on renonce à recourir à des contributions fédérales. Ces failles doivent être palliées.

La loi distingue les projets pilotes du domaine du trafic individuel motorisé et ceux du domaine des transports publics (art. 3, art. 6 et art. 9). Cette distinction est incompatible avec les principes fondamentaux de la tarification de la mobilité. Les projets pilotes doivent être organisés de manière à ce que le trafic individuel et les transports publics puissent en quelque sorte être testés.

La loi conçoit la redevance volontaire ou obligatoire de tarification de la mobilité comme venant s’ajouter aux redevances actuellement en vigueur (cf. art. 11 «Interdiction d’abaisser les tarifs»). Ceci est en contradiction avec l’exigence de compensation.

L’article 12 de la loi prévoit un paiement anonyme uniquement pour les projets pilotes du domaine des transports publics. Cette exigence doit également s’appliquer au trafic individuel motorisé.

Les projets pilotes ne portent pas sur le trafic lourd ferroviaire et routier d’un poids total de plus de 3,5 t. Par conséquent, les responsables des projets de transport de marchandises ne peuvent recueillir que des expériences très limitées.

La VAP demande un prix lié aux prestations – un concept global est nécessaire

Nous sommes conscients que les mécanismes de financement existants ne permettent pas une tarification de la mobilité liée aux prestations. En conséquence, les coûts réels et le degré d’autofinancement varient très fortement d’un mode de transport à l’autre ainsi qu’entre le trafic lourd de marchandises et le transport de voyageurs, et ils contiennent de mauvaises incitations en matière de mobilité et de développement territorial en Suisse.

La VAP recommande donc un concept global pour la structuration future des redevances de mobilité. Ce faisant, il conviendra de remanier les mesures relatives aux différents sous-objectifs en évitant les conflits d’intérêts et en tenant compte de tous les développements techniques.

En tant que porte-parole du secteur des chargeurs, nous adhérons aux principes suivants:

  • La logistique et le transport de marchandises – notamment le fret routier – sont des facteurs essentiels de la performance de la Suisse comme site économique intégré dans un réseau international et de l’approvisionnement du pays. La politique d’urbanisation, de transport et d’infrastructure doit continuer à garantir cela.
  • Le trafic (de marchandises) est géré d’une manière aussi axée que possible sur les besoins et aussi respectueuse que possible de l’environnement et des ressources.
  • Les conditions-cadres et le développement des infrastructures contribuent à la réalisation des deux premières prémisses grâce à des incitations, des capacités d’infrastructure suffisantes et à la promotion des innovations.
  • Les coûts d’infrastructure et de transport sont soumis au principe de causalité. Idéalement, tous les usagers du transport de voyageurs et du transport de marchandises couvrent leurs coûts d’exploitation et d’infrastructure ainsi que les coûts d’origine externe (principe du solde).

Projet de consultation et rapport explicatif du DETEC:
https://www.astra.admin.ch/astra/fr/home/themes/mobility-pricing/vernehmlassungsunterlagen.html

[/et_pb_text][/et_pb_column][/et_pb_row][/et_pb_section][et_pb_section fb_built="1" _builder_version="4.9.3" _module_preset="default" locked="on" global_colors_info="{}"][et_pb_row _builder_version="4.9.3" _module_preset="default" global_colors_info="{}"][et_pb_column type="4_4" _builder_version="4.9.3" _module_preset="default" global_colors_info="{}"][et_pb_post_nav prev_text="Vorheriger Artikel" next_text="Nächster Artikel" _builder_version="4.9.3" _module_preset="default" global_colors_info="{}"][/et_pb_post_nav][/et_pb_column][/et_pb_row][/et_pb_section]

Le DETEC a mis en con­sul­ta­ti­on son pro­jet de «Loi fédé­ra­le sur les pro­jets pilo­tes de tari­fi­ca­ti­on de la mobi­li­té». La VAP prend position.

mehr
CFF Magazine cargo: Josef Dittli, président du VAP, en discussion

CFF Magazine cargo: Josef Dittli, président du VAP, en discussion

[et_pb_section fb_built="1" _builder_version="3.22" global_colors_info="{}"][et_pb_row _builder_version="3.25" background_size="initial" background_position="top_left" background_repeat="repeat" global_colors_info="{}"][et_pb_column type="4_4" _builder_version="3.25" custom_padding="|||" global_colors_info="{}" custom_padding__hover="|||"][et_pb_text _builder_version="4.9.3" background_size="initial" background_position="top_left" background_repeat="repeat" link_option_url="https://cargorail.ch/wp-content/uploads/2021/06/Interview_Dittli_Magazine-Cargo-1_2021.pdf" link_option_url_new_window="on" global_colors_info="{}"]

Désirée Baer, CEO de CFF Cargo, et Josef Dittli, conseiller aux États et président de l’Association des chargeurs VAP, évoquent l’avenir du fret ferroviaire suisse. Ils sont d’accord sur ce point: la digitalisation et l’automatisation doivent augmenter de manière déterminante la productivité du rail. La Confédération devrait jouer un rôle de soutien à cet égard.

→ Voici l’interview.

[/et_pb_text][/et_pb_column][/et_pb_row][/et_pb_section][et_pb_section fb_built="1" _builder_version="4.9.3" _module_preset="default" locked="on" global_colors_info="{}"][et_pb_row _builder_version="4.9.3" _module_preset="default" global_colors_info="{}"][et_pb_column type="4_4" _builder_version="4.9.3" _module_preset="default" global_colors_info="{}"][et_pb_post_nav prev_text="Vorheriger Artikel" next_text="Nächster Artikel" _builder_version="4.9.3" _module_preset="default" global_colors_info="{}"][/et_pb_post_nav][/et_pb_column][/et_pb_row][/et_pb_section]

Dési­rée Baer, CEO de CFF Cargo, et Josef Ditt­li, con­seil­ler des États et pré­si­dent de VAP, évo­quent l’avenir du fret fer­ro­vi­ai­re suisse.

mehr
Les chemins de fer plus attractifs grâce à la réduction du bruit et à l’automatisation

Les chemins de fer plus attractifs grâce à la réduction du bruit et à l’automatisation

[et_pb_section fb_built="1" _builder_version="4.16" global_colors_info="{}"][et_pb_row _builder_version="4.16" background_size="initial" background_position="top_left" background_repeat="repeat" global_colors_info="{}"][et_pb_column type="4_4" _builder_version="4.16" custom_padding="|||" global_colors_info="{}" custom_padding__hover="|||"][et_pb_text _builder_version="4.18.0" background_size="initial" background_position="top_left" background_repeat="repeat" hover_enabled="0" global_colors_info="{}" content__hover_enabled="off|desktop" sticky_enabled="0"]

La lutte contre le bruit recèle un potentiel énorme pour plus de durabilité dans le fret ferroviaire. Le niveau de bruit doit encore être baissé de sorte qu’une augmentation du fret ferroviaire soit possible sans une augmentation substantielle du bruit. Ce qui sera bénéfique pour l’environnement et la population. Les intervenants au forum Recherche en matière de bruit ferroviaire 2021 ont présenté les concepts et les mesures qui sont actuellement à l’étude et qui sont prometteurs.

Le forum Recherche en matière de bruit ferroviaire 2021 a porté principalement sur un aspect essentiel du fret ferroviaire durable: l’automatisation. Afin que les chemins de fer soient plus attractifs pour le transport de marchandises, ils doivent gagner en efficacité et durabilité. L’attelage automatique numérique (Digital Automatic Coupling ou DAC) en est un exemple. Il constitue une étape importante pour l’automatisation et augmente considérablement l’efficacité dans le fret ferroviaire. Si le fret ferroviaire devient meilleur marché, la proportion des chemins de fer dans l’ensemble du trafic augmentera, ce qui favorisera la réduction des émissions de CO2.

Le contrôle de l’infrastructure et du trafic également doivent être davantage automatisés et numérisés. Les informations en temps réel pour les clients sur le transport ou l’exploitation sûre des wagons utilisés et le chargement correct ainsi que la commande semi-autonome des voies de raccordement renforcent le transport ferroviaire de marchandises. Un financement initial faciliterait la transformation numérique tout en permettant une suppression des subventions.

La VAP contribue activement à accroître la force d’innovation et la volonté de transformation de ses membres. C’est la seule manière de rendre plus attractif le fret ferroviaire et de lui permettre de devenir une alternative valable à la route. Dans ce but, la VAP aide ses membres à mettre en oeuvre l’automatisation en Suisse, toujours en conformité avec les évolutions et les exigences en Europe.

Informations détaillées du forum Recherche en matière de bruit ferroviaire 2021

Rudolf Sperlich, vice-directeur de l’Office fédéral des transports (OFT), est revenu dans son mot de bienvenue sur l’évolution de l’assainissement phonique, pour replacer le forum dans son contexte. Il a justifié le rôle précurseur de la Suisse en Europe et a retenu qu’il a été possible de mettre en oeuvre avec un grand succès le programme, tant sur le plan des coûts que sur celui du calendrier. L’objectif légal de l’assainissement ayant toutefois été manqué de peu, le Parlement a décidé à l’unanimité des mesures supplémentaires en 2013. Les aides à l’innovation et la recherche spécifique sont deux de ces instruments complémentaires, qui prendront fin en 2025. Pour cette raison, on a encore besoin de créativité, d’interconnexion et de volonté d’innover, afin de permettre le succès ou une utilisation plus large des nouvelles approches intéressantes.

Paul Steffen, vice-directeur de l’Office fédéral de l’environnement (OFEV), a rappelé dans son mot de bienvenue la nécessité d’autres innovations dans les chemins de fer. L’innovation reste nécessaire, non seulement pour la santé des riverains, mais également pour renforcer l’atout écologique du rail par rapport à la route et conserver ainsi des parts de marché pour le fret.

Detlef Schlickelmann, représentant de la VAP Association des chargeurs, a expliqué que le projet d’assainissement phonique s’est achevé en 2016 avec la mise en service des quelque 4000 derniers wagons assainis. La branche a organisé à la perfection l’ensemble du processus – ingénierie de série, homologation, transformation, y compris pool de matériel et financement – sous la direction de la VAP. Schlickelmann a ajouté que le projet de l’attelage automatique numérique (Digital Automatic Coupling ou DAC) permettra d’augmenter fortement l’efficacité dans le fret ferroviaire européen et que la VAP souhaiterait écrire une deuxième histoire à succès pour l’avancée du fret ferroviaire, avec la mise en oeuvre rapide du projet DAK.

Recherche en matière de bruit ferroviaire selon la loi fédérale relative à la réduction du bruit émis par les chemins de fer (LBCF)
Fredy Fischer, chef adjoint de la section Bruit et RNI à l’OFEV, a souligné dans son allocution d’ouverture, combien il est important que les chemins de fer deviennent encore plus silencieux. Il a exigé de la part des représentants de la branche de concevoir une vision commune pour des chemins de fer silencieux. S’il faut pour cela des mesures de recherche et de développement, la Confédération se dit prête à soutenir des projets.

Le train de démonstration «5L»
Jens-Erik Galdiks, responsable Technique de flotte chez CFF Cargo, a montré à l’aide du projet Train de démonstration «5L», qu’il est possible de réduire le bruit des wagons de marchandises de 6 dB supplémentaires avec les technologies actuelles. Il s’agit ici de ne pas perdre de vue le rapport coûts-avantages et de le surveiller. Il faut également prendre en considération d’autres effets comme la réduction de l’usure. Ces effets commerciaux ne profitent pas obligatoirement à l’investisseur. Il faut donc trouver un juste équilibre entre les exploitants d’infrastructures, les entreprises ferroviaires et les détenteurs de wagons. Jens-Erik Galdiks a par ailleurs constaté qu’une réduction supplémentaire du bruit des wagons de marchandises serait excessive à l’heure actuelle et que d’autres mesures, comme l’optimisation des locomotives, devraient être accélérées.

Wagons de marchandises innovants globalement optimisés
Dr. Hanno Schell, Head of Innovation chez VTG Rail Europe GmbH, a évoqué l’objectif de construire un wagon de marchandises plus silencieux. Tout d’abord, le poids a été réduit de 800 kg et le bruit est passé de 83 dB(A) à 76 dB(A). VTG a perfectionné le boggie de type RC25NT-H-D de la société ELH Eisenbahnlaufwerke Halle GmbH & Co. KG, en remplaçant l’amortissement à friction par un amortissement hydraulique, ce qui lui a permis d’économiser 200 kg par boggie dans le support transversal au niveau de la barre de traction. Par ailleurs, VTG a construit des essieux Bonatrans avec un revêtement BASF qui réduit le bruit. Elle a utilisé sur le frein à disque un disque d’acier soudé qui pèse 49 kg de moins que les disques de fonte traditionnels; une économie supplémentaire de 13 kg a été réalisée sur la pince pour frein à disque. Plusieurs essais ont déjà été réalisés en Suisse avec le boggie plus silencieux. Au total, ce dernier permettrait des vitesses de roulement plus élevées, supporterait un poids plus important et présenterait d’excellentes qualités de roulement.

Essieu composite
L’intervention du professeur Masoud Motavalli, directeur du laboratoire «Ingénierie des structures» de l’Empa (institut interdisciplinaire de recherche pour les sciences des matériaux et le développement de technologies), a porté sur l’utilisation de matières plastiques renforcées de fibres, légères et très résistantes, pour la fabrication d’un essieu composite et d’un boggie composite. Une étude de faisabilité montre que l’essieu conçu est 40 % plus léger que la variante métallique traditionnelle. Par ailleurs, on a obtenu une réduction du bruit de 3 dB. Les matières plastiques renforcées de fibres de carbone résistent à la corrosion, possèdent une très grande longévité et une résistante élevée à la fatigue, mais elles sont beaucoup plus chères que les matériaux classiques. Masoud Motavalli propose par conséquent de concevoir un boggie entier à partir de composites, parce que cela faciliterait une formation des prix optimale. Il est convaincu qu’il serait ainsi possible d’obtenir une réduction considérable du poids et que l’amortissement propre du matériau diminuerait le nombre d’amortisseurs. Par ailleurs, il serait possible d’intégrer d’autres innovations, p. ex. une direction propre qui diminuerait l’usure des voies. Tout cela aboutirait à une diminution considérable du bruit par rapport aux boggies traditionnels.

Développement d’un outil de simulation de la superstructure
Lors de son intervention, Jean-Marc Wunderli, directeur du laboratoire «Acoustique / Réduction du risque» de l’Empa, a présenté une maquette numérique visant à simuler des manoeuvres de retournement, qui représente dans trois modules les forces de contact résultantes, les oscillations de la structure et pour finir, le bruit aérien émis. Monsieur Wunderli a insisté sur le fait que les outils de simulation, qui ont modélisé de manière physiquement correcte la formation de bruit et l’émission du bruit de roulement des chemins de fer, sont une condition indispensable pour permettre des optimisations sur le véhicule et la superstructure. En raison de la grande complexité du système et des exigences, pour certaines contradictoires (bruit, secousses, usure, stabilité …), une approche selon le principe «trial and error» ne mènerait à rien.

«Rail Pads» - Réduction des bruits de roulement et amélioration de la protection
Holger Frauenrath, professeur à l’Institut de génie des matériaux de l’École Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL), a présenté un projet visant à développer des semelles de rail d’un tout nouveau genre, qui doivent permettre d’une part une meilleure protection de la superstructure, et d’autre part une réduction du bruit d’au moins 1 dB (A) par rapport aux semelles de rail habituelles. L’équipe de projet pluridisciplinaire regroupe des chercheurs de l’EPFL, de l’HEIG Yverdon et de l’Empa dans les domaines des sciences des matériaux, de la simulation numérique, de la vibro-acoustique, ainsi que des ingénieurs en environnement et des experts ferroviaires des CFF. Sur la base d’une chaîne de modélisation validée par des expériences, qui va des propriétés des matériaux jusqu’au comportement du système dans la voie en passant par le comportement d’une semelle de rail en tant que composant, on développe de nouvelles semelles de rail composites avec un noyau souple à capacité d’amortissement élevée entre 200 et 2000 Hz, qui vont offrir un juste équilibre entre la stabilité mécanique, la réduction du bruit et la protection de la superstructure. À l’heure actuelle, des designs choisis sont testés conformément aux normes européennes et préparés pour la dernière phase de mise au point, c.-à-d. la phase dans laquelle la production de prototypes est prévue à l’échelle technique pour des essais pratiques sur la voie au mois de mars 2022. Les nouvelles semelles de rail seront intéressantes, tant du point de vue des nuisances sonores réduites, qui sont un objectif écologique important notamment dans les pays densément peuplés comme la Suisse, que du point de vue des exploitants ferroviaires, car elles promettent des frais moins importants pour l’entretien de la superstructure.

Traverse en béton optimisée, semelle de rail optimisée
Dr. Christian Czolbe, Senior Engineer Acoustics chez PROSE AG, a montré que le bruit le long des voies de chemin de fer dépend aussi bien du matériel roulant que des composants de la voie. Pour l’infrastructure, il faudrait donc des mesures qui augmentent l’amortissement des rails et réduisent le bruit qu’ils émettent. Dans un projet de recherche, PROSE a développé avec Vigier Rail des traverses en béton acoustiquement optimisées et a étudié deux prototypes très prometteurs sur une voie d’essai. Un composant discret et à peine visible entre le rail et la traverse a été optimisé dans le cadre d’un autre projet de recherche. Dr. Christian Czolbe a constaté que la semelle de rail mise au point par Bategu répond à une exigence de longue date de l’industrie ferroviaire: elle amortit les charges de choc dynamiques dans la superstructure tout en réduisant simultanément le bruit. Avec une réduction du bruit mesurée de 5 dB (A) maximum, le bruit est nettement réduit le long de la voie le long de la voie, chose que les résidents ont pu constater et confirmer immédiatement après l’installation de cette dernière. Elle ménage également la superstructure du rail et aboutit ainsi à une réduction des coûts de cycle de vie – une situation gagnant-gagnant pour l’industrie ferroviaire et les résidents. La nouvelle semelle de rail Bategu a réussi avec succès tous les essais standards et sur le terrain pertinents ainsi que les essais d’endurance et est disponible dès à présent pour une utilisation en série sans danger dans l’infrastructure ferroviaire.

Mesure de la rugosité acoustique
Florian Mauz, assistant de recherche et doctorant de l’EFP de Zurich, a présenté une démarche de développement pour un appareil de mesure optique permettant de mesurer la rugosité acoustique sur rails. À l’avenir, il devrait être possible de mesurer la rugosité depuis un train en marche. Grâce à la combinaison judicieuse de plusieurs capteurs, il serait possible d’améliorer le résultat des mesures. Florian Mauz a présenté l’installation de test et les séries d’essais réalisées dans un environnement de laboratoire. Cette approche devrait bientôt être testée sur un train en marche et sa précision validée.

Le site web du forum est le suivante (en allemand) : www.laermforschung-eisenbahn.ch.

Vous trouverez des informations supplémentaires sur la recherche de l’administration sur le bruit des chemins de fer, ainsi que les critères de sélection sous OVEF.

[/et_pb_text][/et_pb_column][/et_pb_row][/et_pb_section][et_pb_section fb_built="1" _builder_version="4.16" _module_preset="default" locked="on" global_colors_info="{}"][et_pb_row _builder_version="4.16" _module_preset="default" global_colors_info="{}"][et_pb_column type="4_4" _builder_version="4.16" _module_preset="default" global_colors_info="{}"][et_pb_post_nav prev_text="Vorheriger Artikel" next_text="Nächster Artikel" _builder_version="4.16" _module_preset="default" global_colors_info="{}"][/et_pb_post_nav][/et_pb_column][/et_pb_row][/et_pb_section]
mehr
Communauté d’intérêts Trafic par wagons complets Suisse: c’est parti!

Communauté d’intérêts Trafic par wagons complets Suisse: c’est parti!

[et_pb_section fb_built="1" _builder_version="4.16" global_colors_info="{}"][et_pb_row _builder_version="4.16" background_size="initial" background_position="top_left" background_repeat="repeat" global_colors_info="{}"][et_pb_column type="4_4" _builder_version="4.16" custom_padding="|||" global_colors_info="{}" custom_padding__hover="|||"][et_pb_text _builder_version="4.16" background_size="initial" background_position="top_left" background_repeat="repeat" global_colors_info="{}"]

En 2018, la VAP, SBB Cargo et l’Union des transports publics (UTP) ont fondé conjointement la Communauté d’intérêts Trafic par wagons complets Suisse – CI TWC Suisse en abrégé. Ce blogpost inaugure une série d’articles qui apporteront des réponses aux questions suivantes et à des questions similaires: que souhaitent obtenir les défenseurs des intérêts? Quels ont été les éléments déclencheurs et les bases? Où en sommes-nous aujourd’hui? Quels sont les avantages potentiels pour les membres de la VAP?

Comment tout a commencé

Selon le communiqué de presse «L’externalisation de CFF Cargo pour davantage de concurrence » des Commissions des transports et des télécommunications du Conseil des États (CTT) de janvier 2017, ces dernières ont examiné  du Conseil fédéral. Cependant, les CTT ont proposé par 14 voix contre 11 à leurs conseils de renvoyer le projet au Conseil fédéral et de le remanier sur un certain nombre de points. Entre autres, CFF Cargo devrait être transférée dans une structure externe de holding afin d’accroître ainsi la concurrence et de renforcer le transport de marchandises. En outre, les CTT ont recommandé que les maîtrises de système soient également réglementées pour le transport de marchandises.

Cela a été pour ainsi dire la naissance de la CI TWC. En outre, l’article 3a de la loi sur le transport de marchandises LTM a été complété dans le cadre des délibérations sur l’OBI. Selon ce texte, les acteurs du fret ferroviaire doivent élaborer conjointement des lignes directrices pour atteindre les objectifs de la LTM, par exemple pour favoriser les innovations techniques, les améliorations de l’efficience des processus de production ou encore une meilleure intégration du transport ferroviaire de marchandises dans le secteur de la logistique.

Un trafic par wagons complets fort, des clients satisfaits

La communauté d’intérêts se propose d’encourager le développement du trafic par wagons complets en Suisse. Dans l’intérêt commun, elle poursuit l’objectif de fournir les services du système ferroviaire de manière plus efficace et efficiente, permettant ainsi le développement autofinancé et durable du transport ferroviaire de marchandises conformément à la LTM. Le système de trafic par wagons complets doit s’orienter sur les points forts des chemins de fer et sur les besoins des clients et être considéré comme partie intégrante de la logistique globale. Les clients profiteront tout autant que les chemins de fer de l’autofinancement et de la fiabilité du système.

Échanges d’informations et planification pour l’avenir

Depuis la création de la CI TWC, ses parties prenantes ont échangé sur différents sujets lors des réunions du comité. En outre, elles organisent régulièrement des ateliers pour étudier les défis et obstacles concrets auxquels est confronté le système ferroviaire, par exemple les possibilités de développement du trafic par wagons complets isolés ou les raisons pour lesquelles les clients ne sont pas satisfaits de la situation actuelle. L’IG WLV travaille actuellement sur un concept commun reprenant les orientations et objectifs correspondants ainsi sur des mesures concrètes pour les années à venir.

Des objectifs ambitieux, beaucoup à faire

Qu’on ait affaire aux clients, aux politiciens ou aux groupes de dialogue, les attentes envers l’IG WLV sont dans l’ensemble élevées. Dans une interview accordée au Syndicat du personnel des transports, Frank Furrer, secrétaire général de la VAP, commente l’état d’avancement du projet. Le chemin qui va d’une déclaration d’intention à des résultats concrets est long et semé d’embûches. IG WLV veut ouvrir la voie pour que les clients puissent compter sur un meilleur système ferroviaire et que la politique reconnaisse la valeur ajoutée apportée par une amélioration de l’efficacité accrue et par la coopération.

[/et_pb_text][/et_pb_column][/et_pb_row][/et_pb_section][et_pb_section fb_built="1" _builder_version="4.16" _module_preset="default" locked="on" global_colors_info="{}"][et_pb_row _builder_version="4.16" _module_preset="default" global_colors_info="{}"][et_pb_column type="4_4" _builder_version="4.16" _module_preset="default" global_colors_info="{}"][et_pb_post_nav prev_text="Vorheriger Artikel" next_text="Nächster Artikel" _builder_version="4.16" _module_preset="default" global_colors_info="{}"][/et_pb_post_nav][/et_pb_column][/et_pb_row][/et_pb_section]

Un sys­tème fer­ro­vi­ai­re fort, un déve­lo­p­pe­ment auto­fi­nan­cé et dura­ble, des cli­ents satis­faits: tels sont les objec­tifs de la CI TWC Suisse.

mehr
Motion «Fret ferroviaire sans CO2»

Motion «Fret ferroviaire sans CO2»

[et_pb_section fb_built="1" _builder_version="4.16" global_colors_info="{}"][et_pb_row _builder_version="4.16" background_size="initial" background_position="top_left" background_repeat="repeat" global_colors_info="{}"][et_pb_column type="4_4" _builder_version="4.16" custom_padding="|||" global_colors_info="{}" custom_padding__hover="|||"][et_pb_text _builder_version="4.16" background_size="initial" background_position="top_left" background_repeat="repeat" global_colors_info="{}"]

La motion 20.3222 «Transport ferroviaire de marchandises et contribution à la baisse des émissions de CO2» déposée par le président de la VAP et conseiller aux États Josef Dittli a été adoptée par les deux Conseils. Son objectif est un plan de mesures qui montre comment le transport ferroviaire de marchandises et les solutions logistiques multimodales peuvent mieux contribuer à la baisse des émissions de CO2. Le plan de mesures doit évaluer des possibilités portant sur la technologie, l’exploitation, l’infrastructure, le droit et le financement et les combiner pour en faire un train de mesures porteuses de succès. Les cantons, chemins de fer, prestataires logistiques et chargeurs doivent être associés aux travaux de l’administration fédérale.

Tirer parti de la durabilité du fret ferroviaire

Avec son Green Deal, l’Union européenne vise à atteindre la neutralité climatique d’ici 2050. Le 28 août 2019, le Conseil fédéral a aligné sur ce Green Deal les objectifs de la Suisse en matière de gaz à effet de serre. En conséquence, le secteur des transports doit réduire ses émissions de CO2 de 90 %. Le fret ferroviaire est un élément essentiel de la solution pour atteindre la neutralité carbone. Par exemple, CFF Cargo utilise des locomotives hybrides sur le dernier kilomètre. Les trains utilisent pour leur propulsion 90 % d’énergie hydroélectrique, et à partir de 2025, cette énergie sera renouvelable à 100 %. Le fret ferroviaire devrait donc représenter une part plus importante des transports. Dans le domaine de la logistique des transports, il se dessine une tendance à la réduction du volume des expéditions, à la diminution des temps de transport et à l’augmentation des exigences de ponctualité. Seule une chaîne logistique multimodale dont le fret ferroviaire constitue un maillon fort sera à même de relever cet ensemble de défis. Celle-ci consistera pour les prestataires de services logistiques à regrouper les marchandises ou les colis pour les chemins de fer et à les synchroniser avec les créneaux horaires. La promotion de solutions logistiques multimodales utilisant toutes les combinaisons entre rail, route et Rhin favorise les solutions de transport efficaces sur le plan énergétique et optimisées en termes de CO2 et réduit la charge sur l’environnement tant sur le plan social et écologique qu’économique. La Confédération doit soutenir cette multimodalité par des mesures appropriées.

Une préoccupation qui n’est pas nouvelle

Le CE Dittli avait déposé dès mars 2019 une interpellation similaire (19.3148 «Fret ferroviaire et Stratégie énergétique 2050») qui suggérait d’instaurer à l’occasion de la révision du prix du sillon de janvier 2021 une réduction du prix du sillon afin de soutenir le fret ferroviaire durable. Ont suivi au Parlement en décembre 2019 plusieurs motions de même contenu demandant un paquet de subventions pour les transports publics en raison du caractère durable de celui-ci. Cette nouvelle motion se propose quant à elle de faire mettre en place une stratégie ciblant le transport de voyageurs et le fret afin d’empêcher la poursuite de l’expansion du transport de voyageurs aux dépens des capacités de fret sur le réseau. Mais elle vise surtout à supprimer autant que possible les obstacles juridiques, opérationnels et techniques qui perdurent au niveau de l’interface route/rail et entravent les solutions logistiques multimodales.

[/et_pb_text][/et_pb_column][/et_pb_row][/et_pb_section][et_pb_section fb_built="1" _builder_version="4.16" _module_preset="default" locked="on" global_colors_info="{}"][et_pb_row _builder_version="4.16" _module_preset="default" global_colors_info="{}"][et_pb_column type="4_4" _builder_version="4.16" _module_preset="default" global_colors_info="{}"][et_pb_post_nav prev_text="Vorheriger Artikel" next_text="Nächster Artikel" _builder_version="4.16" _module_preset="default" global_colors_info="{}"][/et_pb_post_nav][/et_pb_column][/et_pb_row][/et_pb_section]

La moti­on 20.3222 du CE Josef Ditt­li deman­de un con­cept glo­bal sur la maniè­re dont le trans­port fer­ro­vi­ai­re de mar­chan­di­ses et des solu­ti­ons logis­ti­ques mul­ti­mo­da­les peu­vent con­tri­buer à la réduc­tion des émis­si­ons de CO2.

mehr
Progrès de l’automatisation dans le transport ferroviaire de marchandises

Progrès de l’automatisation dans le transport ferroviaire de marchandises

[et_pb_section fb_built="1" _builder_version="4.16" global_colors_info="{}"][et_pb_row _builder_version="4.16" background_size="initial" background_position="top_left" background_repeat="repeat" global_colors_info="{}"][et_pb_column type="4_4" _builder_version="4.16" custom_padding="|||" global_colors_info="{}" custom_padding__hover="|||"][et_pb_text _builder_version="4.16" background_size="initial" background_position="top_left" background_repeat="repeat" global_colors_info="{}"]

Lors de la session d’automne puis de la session d’hiver, les Conseils ont adopté la motion «Renforcer l’efficacité du transport de marchandises sur le rail grâce à l’automatisation» de Josef Dittli, président de la VAP et conseiller aux États. L’introduction à l’échelle de l’Europe du couplage automatique numérique, de la préparation automatique des trains et d’autres plateformes numériques est une priorité majeure. Les pays membres veulent se mettre d’accord d’ici 2022 sur une stratégie de mise en œuvre pour toute l’Europe.

L’automatisation du dernier kilomètre

Josef Dittli, président de la VAP et membre du Conseil des États, avait déposé le 4 mai 2025 la motion 20.3221 «Renforcer l’efficacité du transport de marchandises sur le rail grâce à l’automatisation». Cette motion exige un concept pour le financement et la mise en œuvre coordonnée des nouveautés techniques permettant notamment une automatisation (partielle) du dernier kilomètre dans le fret ferroviaire et simplifiant l’interface route/rail dans les chaînes logistiques multimodales.

La Confédération peut encourager les investissements dans les innovations techniques en s’appuyant sur l’art. 10 de la loi sur le transport de marchandises LTM. Pour garantir l’interopérabilité, il est indispensable d’avoir un financement et une coordination d’un lancement de nouvelles technologies à grande échelle et concerté avec l’Europe, tout particulièrement dans le trafic conventionnel pour le regroupement des grands volumes. Pour ce faire, il y a toutefois besoin d’un concept élaboré en concertation avec toute la branche et à l’échelon international.

Couplage automatique numérique (DAK)

À l’échelle européenne, une initiative comparable a été lancée: la «Charte de mise en œuvre de l’attelage automatique numérique». Le rapport final pour la création d’un concept de migration d’un système d’attelage automatique numérique (DAK) pour le transport ferroviaire de marchandises (TFM) a été présenté le 29 juin 2020. Le ministère fédéral allemand des transports et de l’infrastructure numérique (BMVI) commande et finance l’élaboration d’un concept de migration d’un DAK dans le transport ferroviaire de marchandises.

Dans le domaine du transport ferroviaire de marchandises, le DAK est considéré comme un élément crucial pour augmenter la compétitivité du fret ferroviaire par rapport au fret routier. Le défi majeur dans le lancement d’un DAK est l’élaboration et la mise en œuvre d’une stratégie migratoire soutenue par tous. L’étude s’est appuyée sur les données clés suivantes:

  • Sont concernés par la transformation: 432 000 à 485 000 wagons de marchandises existants et 17 000 véhicules moteurs
  • Coût d’achat de 4000 à 5000 euros pour un DAK
  • Coût de rééquipement 2500 euros par wagon de marchandises et 5300 euros par véhicule moteur.
  • Achat et montage des composants d’automatisation par wagon de marchandises: 5000 euros
  • Coût total d’une migration à l’échelle de l’UE, y compris composants d’automatisation: 6,4 à 8,6 milliards d’euros
  • Monétarisation de l’utilisation pour l’UE des 27, y compris la Suisse, la Grande-Bretagne et la Norvège: potentiel annuel d’utilisation d’env. 760 millions d’euros.
  • Durée d’amortissement dans le scénario de base: 18 ans

 

Actuellement, quatre constructeurs d’attelages (CAF, Wabtec, Voith, Dellner) mettent au point des prototypes de DAK. Ceux-ci seront montés sur des wagons-tests de la DB et de GATX et testés dans toute l’Europe d’ici le printemps 2021. Le but consiste à se mettre d’accord en 2021 sur le type d’attelage et de commencer la migration vers le DAK au plus tard en 2023/2024. On part du principe qu’une migration devrait prendre six à huit ans et être achevée d’ici 2030.

Un engagement pour l’innovation technique

La VAP a elle aussi signé la charte DAK. Elle s’engage en faveur d’une automatisation et d’une digitalisation rapides et généralisées du fret ferroviaire dans le cadre de la «Déclaration d’intention sur la promotion et la mise en œuvre d’innovations techniques dans le fret ferroviaire suisse» (Absichtserklärung zur Förderung und Umsetzung technischer Neuerungen im schweizerischen Schienengüterverkehr, document disponible seulement en allemand») de 2017 signée par la Confédération, l’UTP et Cargo Forum Suisse. Les projets pilotes des CFF, rendus possibles et soutenus dans le cadre de cet accord, doivent être bientôt prêts à être mis en œuvre. Dans ce contexte, il s’agit d’éviter les solutions individuelles timorées et de lancer à la place une initiative pour une automatisation coordonnée et couvrant autant que possible l’ensemble du territoire.

[/et_pb_text][/et_pb_column][/et_pb_row][/et_pb_section][et_pb_section fb_built="1" _builder_version="4.16" _module_preset="default" locked="on" global_colors_info="{}"][et_pb_row _builder_version="4.16" _module_preset="default" global_colors_info="{}"][et_pb_column type="4_4" _builder_version="4.16" _module_preset="default" global_colors_info="{}"][et_pb_post_nav prev_text="Vorheriger Artikel" next_text="Nächster Artikel" _builder_version="4.16" _module_preset="default" global_colors_info="{}"][/et_pb_post_nav][/et_pb_column][/et_pb_row][/et_pb_section]

Main­ten­ant que la moti­on 20.3221 du CE Josef Ditt­li est adop­tée, la Suis­se peut par­ti­ci­per à l’offensive euro­pé­en­ne d’automatisation du trans­port fer­ro­vi­ai­re de marchandises.

mehr
Quatre prestataires logistiques privés participent à CFF Cargo

Quatre prestataires logistiques privés participent à CFF Cargo

[et_pb_section fb_built="1" _builder_version="3.22" global_colors_info="{}"][et_pb_row _builder_version="3.25" background_size="initial" background_position="top_left" background_repeat="repeat" global_colors_info="{}"][et_pb_column type="4_4" _builder_version="3.25" custom_padding="|||" global_colors_info="{}" custom_padding__hover="|||"][et_pb_text _builder_version="4.9.3" background_size="initial" background_position="top_left" background_repeat="repeat" global_colors_info="{}"]Les quatre entreprises familiales Galliker, Planzer, Bertschi et Camion Transport participent sous le nom «Swiss Combi AG» à hauteur de 35 % à CFF Cargo SA. Ces entreprises incarnent l’orientation clientèle, l’innovation et les solutions adaptées au marché. Les clients de CFF Cargo bénéficieront de l’expérience accumulée par ces sociétés en tant qu’opérateurs de réseaux logistiques ainsi que de leur large base de clientèle. Grâce à une transparence totale et une action axée sur la concurrence, la société nouvellement créée sera en mesure de contrer les craintes de domination croissante du marché exprimées dans de nombreux milieux. Après des années de déclin, elle pourra donner un nouveau souffle au trafic par wagons complets, activité principale des CFF. Il reste à voir dans quelle mesure la loi sur l’organisation de l’infrastructure ferroviaire adoptée l’année dernière et les ordonnances associées sauront stimuler le développement du transport ferroviaire de marchandises dans son ensemble. Les conditions-cadres du transport ferroviaire de marchandises sont encore mauvaises dans le domaine de la planification des chantiers et des coupures de lignes ainsi que de la règlementation de la desserte non discriminatoire des voies de raccordement et des terminaux. Malgré cette participation et l’autonomie formelle de CFF Cargo, il est à l’heure actuelle impossible de prédire si une politique équilibrée sera possible à l’avenir au sein du groupe CFF en matière d’infrastructure et d’immobilier ou si l’entreprise continuera d’agir unilatéralement en faveur du trafic voyageurs. [/et_pb_text][/et_pb_column][/et_pb_row][/et_pb_section][et_pb_section fb_built="1" _builder_version="4.9.3" _module_preset="default" locked="on" global_colors_info="{}"][et_pb_row _builder_version="4.9.3" _module_preset="default" global_colors_info="{}"][et_pb_column type="4_4" _builder_version="4.9.3" _module_preset="default" global_colors_info="{}"][et_pb_post_nav prev_text="Vorheriger Artikel" next_text="Nächster Artikel" _builder_version="4.9.3" _module_preset="default" global_colors_info="{}"][/et_pb_post_nav][/et_pb_column][/et_pb_row][/et_pb_section]

La Com­mis­si­on de la con­cur­rence COMCO auto­ri­se la par­ti­ci­pa­ti­on à CFF Cargo de quat­re logi­sti­ci­ens suis­ses renom­més appar­ten­ant au cer­cle de la VAP.

mehr
Révision du prix du sillon 2021

Révision du prix du sillon 2021

[et_pb_section fb_built="1" _builder_version="3.22" global_colors_info="{}"][et_pb_row _builder_version="3.25" background_size="initial" background_position="top_left" background_repeat="repeat" global_colors_info="{}"][et_pb_column type="4_4" _builder_version="3.25" custom_padding="|||" global_colors_info="{}" custom_padding__hover="|||"][et_pb_text _builder_version="4.13.1" background_size="initial" background_position="top_left" background_repeat="repeat" global_colors_info="{}"]

La révision du prix du sillon de 2021 se traduit dans le fret par une décharge de 30 millions de francs. Après la révision de 2013 qui avait entraîné une hausse de 25 millions, le blocage des coûts pour les opérateurs de fret ferroviaire se trouve à présent ramené au niveau de 2013. Les coûts du fret ferroviaire sur le marché devraient baisser en conséquence. Le bonus nouvellement instauré de 1 centime/train-km pour les trains d’une longueur de plus de 500 m incite à la constitution de trains plus longs et ainsi à l’utilisation de moins de sillons.

Le bonus-bruit continue à être versé

Le bonus-bruit demeure, avec cependant deux modifications négatives: ce bonus est réduit et passe de 2 centimes/essieu-km à 1,6 centime/essieu-km. Par ailleurs, ce bonus n’est accordé que si le train de marchandises concerné comporte exclusivement des wagons peu bruyants. Un seul wagon de marchandises équipé de semelles en fonte grise entraîne la perte du bonus-bruit par l’entreprise de transport ferroviaire (ETF). Les ETF ont la responsabilité de ne pas faire circuler de wagons équipés de semelles en fonte grise, sauf à se rendre redevables de dommages-intérêts au profit des détenteurs de wagons peu bruyants. Le bonus-bruit se monte à environ 30 millions de francs par an. Si ce dernier devait être encore abaissé, voire supprimé, cela annulerait la compensation des majorations des prix de sillons 2013 accordée par le biais du prix du sillon 2021.

L’OFT reste sourd aux critiques

La critique fondamentale exprimée par les associations économiques à l’encontre du modèle de prix du sillon de l’OFT est restée une fois encore lettre morte. La définition des coûts marginaux standards dans les différentes catégories de  trajets ne respecte pas le principe de causalité. Pour cela, il est nécessaire de faire la distinction entre les catégories de lignes, selon qu’il s’agit de lignes de transport de personnes ou de transport de marchandises, et ce parce que chaque catégorie de ligne est définie, construite et exploitée en tenant principalement compte des besoins liés au transport de personnes. De par son nombre comparativement faible de trains-kilomètres et les exigences relativement peu élevées qu’il pose au réseau, le transport de marchandises ne définit pas la norme et donc pas non plus ce que l’on appelle les coûts marginaux standards par catégorie dans le cadre d’exploitations mixtes de transport de personnes et de marchandises. Et pourtant, il doit les assumer dans toute leur ampleur. Cela ne respecte pas le principe de causalité. Le transport de marchandises devrait au contraire se voir appliquer une base moins élevée pour les coûts marginaux standards dans chaque catégorie, conformément aux exigences concernant les normes d’aménagement.

Un pas dans la bonne direction

Après tout, la dernière baisse du prix du sillon trouve son origine dans les postes d’aiguillage et les coûts de la gestion d’exploitation. Cela peut être interprété comme un premier pas vers le respect accru du principe de causalité.

[/et_pb_text][/et_pb_column][/et_pb_row][/et_pb_section][et_pb_section fb_built="1" _builder_version="4.9.3" _module_preset="default" locked="on" global_colors_info="{}"][et_pb_row _builder_version="4.9.3" _module_preset="default" global_colors_info="{}"][et_pb_column type="4_4" _builder_version="4.9.3" _module_preset="default" global_colors_info="{}"][et_pb_post_nav prev_text="Vorheriger Artikel" next_text="Nächster Artikel" _builder_version="4.9.3" _module_preset="default" global_colors_info="{}"][/et_pb_post_nav][/et_pb_column][/et_pb_row][/et_pb_section]

La révi­si­on du prix du sil­lon du 1er jan­vier 2021 doit per­mett­re à celui-ci de se rappro­cher des coûts mar­ginaux et aux trains de mar­chan­di­ses de pro­fi­ter de coûts mar­ginaux et de prix de sil­lons sen­si­blem­ent plus faibles.

mehr