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La VAP devient membre de SWISS SUPPLY

La VAP devient membre de SWISS SUPPLY

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La VAP, un nouveau partenaire compétent

Avec l’association SWISS SUPPLY, les principales organisations de logistique, d’approvisionnement et de transport de Suisse veulent promouvoir l’image de la logistique, de la chaîne d’approvisionnement et du transport ainsi qu’informer et former la population. En tant que représentante de l’industrie des chargeurs dans le fret ferroviaire, la VAP a adhéré à l’organisation de promotion au mois d’août 2021, afin de contribuer à la réalisation de ces objectifs. Nous créons ainsi pour nos membres les conditions idéales pour un environnement économiquement propice et leur assurons une large compréhension du public pour un approvisionnement performant. À l’avenir, nous coordonnerons nos activités liées à la politique des transports au sein de Cargo Forum Suisse avec les initiatives de SWISS SUPPLY, afin d’avoir encore plus de poids.

Comment est-ce arrivé?

L’idée de SWISS SUPPLY est apparue début 2020 dans le cadre de la nouvelle et grande exposition «Vivre la logistique!» au Musée suisse des transports à Lucerne. Il s’agissait de réaliser sur le long terme des projets de promotion de l’image de ce genre et des initiatives correspondantes désormais sous les auspices d’une organisation nationale à but non lucratif et en unissant ses forces. C’est ainsi que l’Association suisse pour la formation professionnelle en logistique (ASFL SVBL), l’Association suisse des transports routiers ASTAG, l’Association professionnelle des réseaux de valeur durable GS1 Switzerland, l’Association professionnelle pour la gestion des achats et des approvisionnements procure.ch, l’Association Suisse des transitaires et des entreprises de logistique SPEDLOGSWISS, l’Association suisse du réseau logistique VNL Schweiz ainsi que la Fondation suisse pour la logistique ont fondé la nouvelle association SWISS SUPPLY le 26 mars 2021. L’organisation est présidée par Jörg Mathis, CEO de GS1 Switzerland. Les membres de l’organisation constituent également le parrainage de l’association et représentent ensemble bien plus de 10 000 membres.

Renforcer l’approvisionnement, la logistique et le transport en Suisse

Beaucoup l’ignorent: l’approvisionnement du pays, avec les domaines de l’acquisition, de la logistique, du stockage, du transport, de l’expédition, de l’emballage ainsi que de l’élimination et du recyclage, constitue la colonne vertébrale incontournable de l’économie suisse. Les auteurs de l’initiative SWISS SUPPLY veulent améliorer durablement la réputation de ces domaines en Suisse et susciter l’intérêt ainsi que la compréhension du public. Dans ce but, les initiatives existantes sont renforcées, et de nouvelles activités sont lancées. L’association veut également susciter très tôt l’enthousiasme des jeunes pour la branche. SWISS SUPPLY présente aux étudiants et aux personnes en réorientation professionnelle de vastes possibilités de carrière, avec des possibilités de développement dans différentes directions.

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La VAP a adhé­ré à l’organisation de pro­mo­ti­on SWISS SUPPLY. Notre volon­té est d’améliorer la noto­rié­té et l’image de la logis­tique en Suis­se en unis­sant nos forces.

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Entretien avec Matthias Grieder

Entretien avec Matthias Grieder

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VAP: Monsieur Grieder, de quelle manière coopérez-vous avec la VAP?
Matthias Grieder: Nous sommes régulièrement en contact avec Frank Furrer, son secrétaire général. Par exemple, il représente la Gleis-Genossenschaft Ristet-Bergermoos dont il a défendu les intérêts dans le cadre d’un projet de développement commun pour cette zone industrielle sur le territoire communal d’Urdorf et de Birmensdorf. Il a également participé à l’élaboration de la révision partielle 2022 du plan directeur cantonal et joue régulièrement un rôle dans divers groupes de travail liés à la logistique. Frank Furrer fait valoir aussi bien la perspective des propriétaires de voies de raccordement que la vision globale suisse d’une logistique multimodale. Il nous apporte son soutien avec son immense expertise et son vaste réseau politique. Je considère que cette coopération est très agréable et fructueuse.

À votre avis, à quel niveau des actions sont-elles requises de toute urgence pour le fret ferroviaire?
Le plus urgent est de garantir les surfaces de transbordement train/route dans les zones urbaines. Personnellement, j’estime que cette mission est la plus importante et en même temps la plus difficile. Un exemple: l’endroit où se trouve aujourd’hui l’«Europaallee», derrière la gare centrale de Zurich, était autrefois occupé par un centre de distribution postal avec dix voies. Suite à la création du nouveau site, on a perdu la totalité de l’infrastructure d’approvisionnement ainsi que des surfaces logistiques qui auraient été importantes pour garantir l’approvisionnement et l’élimination de la ville de Zurich à l’avenir.

Le transport de marchandises et les installations logistiques quittent la ville et sont progressivement repoussés vers le Mittelland. Ces centres de distribution ne sont souvent pas raccordés comme il convient aux infrastructures ferroviaires. Par conséquent, de plus en plus de camions et de véhicules de livraison font la navette entre ces centres et la ville, ce qui entraîne une saturation supplémentaire de la ceinture d’embouteillages autour des agglomérations.

La loi sur l’aménagement du territoire exige par ailleurs une densification des constructions dans les agglomérations existantes. L’augmentation du trafic générée par la croissance démographique doit être traitée sur les aires de circulation existantes. Ces surfaces doivent donc être utilisées de manière plus efficace et il faut également fournir des surfaces pour l’approvisionnement et l’élimination. Plus les constructions sont denses également, plus un aménagement extérieur attrayant est important. Un approvisionnement au niveau du sol affecte cette attractivité. C’est la raison pour laquelle il est important, y compris à un stade précoce de la planification du site, d’examiner la manière dont il est possible de libérer les zones en surface du trafic de livraison et d’intégrer les processus de livraison et d’élimination dans des installations souterraines. Le nouveau «Circle» à l’aéroport de Zurich ou le centre commercial «Sihlcity» illustrent bien ce genre de solutions.

Quelle est la situation au niveau des voies de raccordement?
La problématique est ici similaire. Les voies de raccordement et les aiguillages sont démantelés en permanence et leur utilisation est réduite. Il en résulte une spirale descendante: moins de voies, baisse du volume de transport ferroviaire, moins de transbordement ferroviaire, moins de wagons complets isolés, moins d’offres ferroviaires orientées sur les besoins, ce qui signifie d’un autre côté plus de transports routiers, plus d’embouteillages, plus de bruit et plus de CO2. Sur le long terme, il faudra à nouveau renverser cette tendance.

De quelle manière pourrait-on résoudre ces problèmes?
Nous avons besoin de solutions qui regroupent davantage les expéditions et les acheminent efficacement vers les centres à travers la ceinture d’embouteillages. Ainsi que d’approches pour contourner les embouteillages ou passer dessous. Nous avons également besoin de concepts d’offres pour une utilisation rapide et directe. Nous avons besoin enfin de meilleures incitations financières qui renforcent le train et n’évincent pas le transport par wagons complets isolés. Le chemin de fer a ici une véritable chance avec ses excellentes infrastructures, et il est en mesure d’assumer cette tâche. De nouveaux moyens de transport innovants, comme le système logistique global numérique Cargo Sous Terrain (CST), peuvent également transporter de grandes quantités de marchandises sans engorger davantage le trafic routier. Tous ces systèmes peuvent être connectés via des plateformes numériques communes et rendus encore plus efficaces.

De quelle manière des solutions de ce genre peuvent-elles émerger?
Cela n’est possible qu’à condition que toutes les parties impliquées révisent entièrement leur opinion et qu’elles coopèrent dans le cadre de partenariats. À l’heure actuelle malheureusement, chaque entreprise calcule dans son coin et vise une maximisation du profit à court terme. Le chemin de fer se concentre sur le trafic par trains complets, qui est rentable, et néglige le trafic par wagons isolés, compliqué, mais à même de contribuer à un transfert de la route au rail. Les transporteurs routiers organisent leur flotte dans l’optique d’une production aussi avantageuse que possible, généralement avec de petits véhicules, et optimisent leurs tournées en interne, alors qu’il serait possible de réduire les véhicules-kilomètres en coopérant avec des entreprises concurrentes. Les stratégies ou concepts immobiliers de propriétaires fonciers privés ainsi que du secteur public n’autorisent pas non plus de nouvelles solutions innovantes pour une structure d’utilisation verticale et empêchent ainsi des solutions pour un approvisionnement et une élimination efficaces et économes en surfaces.

Une perspective basée sur la pensée en réseau fait défaut dans l’économie, la politique, les administrations, y compris dans la formation des planificateurs des transports et des urbanistes.

La pandémie n’a-t-elle donc pas provoqué une révision des conceptions?
Oui, le Covid-19 a entraîné une prise de conscience plus aiguë de la pertinence d’un approvisionnement opérationnel au sein de la population, et le thème du transport de marchandises et de la logistique a fortement gagné en importance. Au niveau technique, on s’est penché bien avant la pandémie sur ces rapports complexes, et sur le plan politique également, cette thématique occupe de plus en plus les esprits. Nous tentons régulièrement d’attirer l’attention sur ces corrélations. Parfois d’ailleurs avec succès, comme dans le cas du centre commercial «Sihlcity» sur le site de l’ancienne «Zürcher Papierfabrik an der Sihl» à Zürich-Wiedikon. Les planificateurs ont ici intégré l’approvisionnement et l’évacuation au sous-sol, tout à côté de l’accès au garage. De là, la distribution fine se fait vers le haut, verticalement. C’est précisément dans cette direction que nous devons penser lors de la planification de sites: abandonner la planification horizontale (tranches de gâteau) au profit de la planification verticale (étages de gâteau). De cette manière, une utilisation combinée des surfaces urbaines ou proches de la ville est possible.

De quelle manière est-il possible de garantir à long terme des surfaces et sites de transbordement?
Les surfaces logistiques sont rares dans l’espace urbain et il n’y en aura guère de nouvelles. Le secteur public essaye de garantir les surfaces de transbordement existantes par le biais d’inscriptions dans le plan directeur. Mais ces directives d’aménagement ne sont pas contraignantes pour les propriétaires fonciers. Une garantie des zones, à laquelle les propriétaires fonciers privés sont également tenus, ne serait possible que par le biais d’une affectation correspondante des zones ou l’achat accru des terrains correspondants par les cantons et les villes. Ces derniers ont des objectifs à long terme, comme la garantie de l’approvisionnement en marchandises et de leur élimination, et ne sont pas aussi motivés par un retour sur investissement; leur horizon de planification est également plus vaste.

De quelle manière pourrait-on impliquer davantage l’économie dans l’élaboration de concepts d’aménagement du territoire?
L’implication des acteurs économiques dans le développement de sites est un facteur majeur pour l’avenir du transport de marchandises. Leur mission consiste après tout à concrétiser un développement des sites. Dans le canton de Zurich, nous impliquons les représentants de l’économie dans le cadre de groupes de travail dès la phase d’analyse, bien qu’en tant que canton, nous ne disposions d’aucun mandat légal pour la planification du transport de marchandises. Notre rôle se limite ici au conseil et au soutien. Dans le canton de Zurich également, nous avons mis au point un guide pour le développement du transport de marchandises dans un concept cantonal de transport des marchandises et de logistique. Nous jouons ici certainement un rôle précurseur. Mais d’autres cantons aussi, comme ceux d’Argovie, de Berne, de Vaud ou encore de Bâle-Ville, font preuve d’innovation dans leurs actions. Grâce à l’échange régulier via la plateforme CFF Cargo et le groupe de transport de marchandises de l’Union des villes suisses, nous apprenons également les uns des autres.

À votre avis, comment se présente une utilisation optimale de l’infrastructure par le transport de voyageurs et de marchandises?
Je pense que l’on devrait poursuivre et optimiser l’approche actuelle avec des sillons séparés pour le transport de voyageurs et de marchandises dans la stratégie d’utilisation du réseau. Je suis plutôt sceptique vis-à-vis d’une attribution flexible des sillons, car le transport de marchandises pourrait littéralement partir à la dérive dans ce cas de figure. Le besoin d’aménagements de l’infrastructure est établi, ainsi que le montre l’étape d’aménagement 2040.

Où se situent selon vous les tâches majeures au niveau de l’infrastructure?
Dans le cadre du développement de l’infrastructure, il faut se pencher sur les besoins spéciaux du transport de marchandises. Le nœud de la gare avancée de Zurich est aujourd’hui déjà complètement surchargé, et le trafic ferroviaire va continuer à augmenter dans l’aire métropolitaine. Il est donc nécessaire de créer des possibilités de contournement comme le tunnel de marchandises depuis la gare de triage de Limmattal vers le Furttal et plus loin en direction de la Suisse orientale. Les transports de fret ferroviaires également, qui viennent du Mittelland et souhaitent continuer en direction du «Knonauer Amt», doivent effectuer un virage en épingle à cheveux dans la gare avancée de Zurich. Cela affecte de plusieurs autres manières l’infrastructure. Il faut ici des «raccourcis» pour contourner les points critiques. On pourrait par exemple raccorder la gare de triage de Limmattal directement vers Zoug et Lucerne en passant par le «Knonauer Amt». Les projets de ce genre ont bien évidemment un coût énorme et ne sont réalisables qu’à long terme. Malgré tout, il faut dès aujourd’hui poser les jalons d’aménagement pour y parvenir.

Que souhaitez-vous personnellement pour l’avenir du fret ferroviaire suisse?
J’espère très sincèrement que les chances du chemin de fer pour un transfert du trafic de la route au rail seront également saisies dans le trafic national. Pour ce faire, il faut un renversement de tendance avec des concepts d’offres plus rapides et efficaces, y compris dans le transport par wagons complets isolés. Des concepts d’offres innovants, conformes aux besoins et efficaces, sont ici nécessaires.

Qui seraient par exemple?
La digitalisation offre des opportunités énormes dont on n’a pas encore tiré profit dans le fret ferroviaire pour l’instant. Par exemple, les entreprises de fret ferroviaire savent précisément quand et où leur marchandise se trouve, et combien de temps elle y reste, grâce à des codes numériques. Elles devraient mettre cette connaissance à la disposition de leurs clients sous forme d’un suivi des expéditions tout au long de la chaîne de transport, de l’expéditeur au destinataire. Cela augmenterait considérablement leur attractivité.

La digitalisation et l’automatisation sont également des facteurs déterminants pour la compétitivité des entreprises de fret ferroviaire. Il va de soi que les distances courtes de seulement quelques kilomètres, comme on en rencontre souvent en Suisse, ne sont guère conformes aux exigences ferroviaires. Mais si l’on automatise certains processus – par exemple avec l’attelage automatique digital (DAK) ou un transbordement automatisé de caisses mobiles –, on pourrait augmenter considérablement l’efficacité. Des solutions de ce genre devraient être mises en application par les propriétaires privés de wagons pour que leur flotte reste rentable et pour réduire les durées de transit.

Pourquoi les entreprises de fret ferroviaire ont-elles autant de mal à être compétitives?
C’est une question à laquelle il est difficile de répondre. Il faudrait analyser avec le plus grand soin les raisons pour lesquelles le fret ferroviaire est aussi peu compétitif et les mesures qu’il faudrait prendre pour obtenir des offres plus attrayantes ou baisser les coûts. Une telle étude pourrait être l’une des missions de la VAP.

En ce qui concerne la VAP: quels sont les points que nous pourrions améliorer?
Je connais Frank et je sais à quoi ressemble le logo de la VAP. Mais en tant qu’organisation globale, la VAP n’est pas suffisamment visible. Il existe ici à mon avis un potentiel d’optimisation. Par ailleurs, je suis régulièrement invité à des évènements intéressants et informatifs. Pour nous, employés d’administration, la charge administrative pour l’approbation d’un évènement payant est pourtant si importante que nous refusons souvent d’y participer. C’est vraiment dommage.

À qui recommanderiez-vous de coopérer avec la VAP?
À l’ensemble des cantons et communes de Suisse. Pour les administrations, la VAP est un partenaire compétent et un pourvoyeur d’informations, qui soutient le transfert de savoir-faire; grâce aussi justement à sa vision globale suisse. Pour les propriétaires de voies de raccordement, la VAP est une partie prenante importante qui s’engage en faveur du développement d’une offre ferroviaire, du maintien des installations et de la garantie des surfaces.

 

Monsieur Grieder, merci beaucoup pour cet entretien.

Détails personnels
Matthias Grieder est urbaniste et planificateur des transports de formation; il est également chef de projet depuis quatre ans pour le domaine Transport de marchandises et logistique auprès du Service de la mobilité du canton de Zurich.

 

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Mat­thi­as Grie­der, responsable du domaine Trans­port de mar­chan­di­ses et logis­tique auprès du Ser­vice de la mobi­li­té du can­ton de Zurich, s’entretient avec la VAP au sujet des actions requi­ses dans le fret fer­ro­vi­ai­re, du chan­ge­ment de para­dig­me dans le cadre de déve­lo­p­pe­ments de sites et du rôle de la VAP en tant que «spar­ring part­ner» des can­tons et des communes.

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Plateforme de données: une meilleure coopération, plus de concurrence

Plateforme de données: une meilleure coopération, plus de concurrence

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Au cours de l’Année européenne du rail 2021, nous reportons notre attention entre autres sur les développements desdites plateformes de données en Europe. Dès 2022, une première plateforme de données neutre pour le trafic combiné sera mise en ligne. Tous les acteurs du trafic combiné (TC) seront impliqués dans cette plateforme. Le projet est soutenu par le Ministère fédéral allemand du Transport et des Infrastructures digitales (BMVI).

Une ouverture à tous les fournisseurs souhaitée

Sous l’égide de l’Union des entreprises de transport allemandes (VDV), une plateforme comparable est en cours de réalisation pour le trafic par wagons complets. La VDV trouve pour ce projet de l’aide auprès de la Fédération de l’industrie chimique allemande (VCI).  Au vu des développements du trafic par wagons complets en Allemagne, celle-ci semble également ne plus être convaincue de la performance du plus grand fournisseur. Tout comme nous, la VCI ne brigue plus aucune subvention, mais pense que la solution réside dans l’ouverture des gares de triage et des gares principales à tous les fournisseurs. C’est la seule manière de parvenir à une plus forte concurrence également dans le trafic par wagons complets. Une plateforme de données neutre devrait permettre d’améliorer et d’accélérer l’exploitation d’un réseau ouvert en matière d’économie de marché.

Adieu à la petitesse d’esprit

La séparation entre les trafics ferroviaires dans le TC et les trafics conventionnels n’a jamais été réellement visible. La petitesse d’esprit est contre-productive et complique l’ensemble du système. Les plateformes de réservation séparées impliquent que le facteur essentiel n’est pas un système global avec un bénéfice global pour l’intégralité du domaine du fret ferroviaire. Un fret (ferroviaire) durable, compétitif et axé sur le client n’est possible qu’en collaboration avec tous les acteurs.

C’est la raison pour laquelle nous nous penchons de manière intensive sur l’idée d’une plateforme pour le fret ferroviaire. Nous sommes ici en étroit contact avec la VDV et ses entreprises partenaires d’une plateforme pour un TC transfrontalier. Car nous sommes convaincus que seules des plateformes compatibles à l’échelon européen auront du succès.

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25e anniversaire du «Traité de Lugano» – un regard sur l’avenir

25e anniversaire du «Traité de Lugano» – un regard sur l’avenir

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25 ans exactement après la signature du «Traité de Lugano», un bilan a été dressé dans la gare allemande de Bâle, métropole frontalière suisse. Pour la VAP, l’aménagement de l’itinéraire sur la rive gauche du Rhin pour le transport de marchandises, en plus de celui de la rive droite du fleuve, est urgent. Il est tout aussi urgent de mettre en œuvre l’automatisation, en particulier via l’attelage automatique digital (DAK, en allemand). Pour finir, la VAP se félicite de l’ouverture proposée de la directive UE de promotion du trafic combiné aux transports multimodaux avec un transbordement de marchandises à la place d’un transbordement de conteneurs en cas de changement de moyen de transport.

Nouvel accord

Sous la devise «En visite chez des amis», les États contractants ont adopté un nouvel accord qui complète le Traité de Lugano et établit de nouvelles priorités. Il prévoit le renforcement durable du fret ferroviaire, veut optimiser sa compétitivité intermodale ainsi qu’intensifier la coopération au niveau de l’innovation – notamment l’attelage automatique digital (DAK) – et dans le cadre du projet conjoint «Shift2Rail». Après les discours des invités, Winfried Hermann, ministre des transports du Land de Bade-Wurtemberg, et Adolf Ogi, ancien conseiller fédéral suisse, Josef Dittli, conseiller aux États et président de la VAP Association des chargeurs, s’est exprimé sur les thématiques centrales de cet anniversaire.

Une garantie de la ligne d’accès est nécessaire

Josef Dittli a fait valoir la perspective de la VAP. Celle-ci contribue côté suisse à la promotion d’un système de fret ferroviaire performant grâce à diverses mesures. Dittli a souligné la nécessité de procéder, en vue de garantir les lignes d’accès, à l’aménagement du tronçon ferroviaire également sur la rive gauche du Rhin en France. Avec la motion «Accord international au sujet de la ligne d’accès à la NLFA sur la rive gauche du Rhin», la Commission des transports et des télécommunications du Conseil national a chargé en janvier 2020 le Conseil fédéral de s’efforcer d’obtenir un accord international avec la France et la Belgique pour une ligne alternative performante sur la rive gauche du Rhin (ligne de plaine) avec les paramètres d’infrastructure nécessaires pour le transport de marchandises. Par ailleurs, l’aménagement de la ligne ferroviaire de la vallée du Rhin en Allemagne devrait être énergiquement poursuivi. À propos du nouvel accord de la Suisse (DETEC) avec le ministère des transports d’Allemagne, Josef Dittli a constaté que cela part certes de bonnes intentions, mais que cela équivaut plutôt à une déclaration d’intention non contraignante, et a demandé: «Le nouvel accord ne doit en aucun cas annuler le Traité de Lugano, mais seulement le compléter.» Josef Dittli a jugé réjouissant le fait que la France fasse désormais avancer les plans destinés à l’agrandissement des gabarits dans les tunnels sur le tronçon Réding-Saverne entre Sarrebruck et Bâle via la France, comme l’a fait savoir SNCF Réseau, exploitante d’infrastructures française.

La VAP encourage l’automatisation et la digitalisation

En ce qui concerne également les sujets de l’automatisation et de la digitalisation, la VAP s’engage en faveur d’une harmonisation à l’échelon européen. Avec la motion «Renforcer l’efficacité du transport de marchandises sur le rail grâce à l’automatisation», elle a sollicité les moyens financiers nécessaires. Et avec la Communauté d’intérêts Trafic par wagons complets (CI TWC), elle s’engage, aux côtés d’autres acteurs de l’économie, en faveur de la mise en œuvre de mesures correspondantes.

Le transport multimodal est porteur d’avenir

Pour la VAP, il s’agit de promouvoir non seulement le trafic combiné au sens strict, mais également le transport multimodal avec transbordement de marchandises. Ce dernier associe également divers moyens de transport et répond précisément aux exigences du transport en colis, qui connaît une forte croissance. Par conséquent, la VAP se félicite des propositions correspondantes de la Commission de l’UE pour la révision de la directive sur le trafic combiné. De telles interventions peuvent aider de manière déterminante à atteindre les objectifs du Pacte vert pour l’Europe. En Suisse, on constate dans le fret ferroviaire multimodal un nombre cinq fois plus important que dans le trafic combiné. Ce n’est pas un hasard si la manifestation s’est déroulée à Bâle; en effet, le port de Bâle représente une plaque tournante prospère pour les marchandises en vrac pour le trafic combiné eau/rail.

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Le «Trai­té de Luga­no» a été signé le 06.09.1996. L’Allemagne et la Suis­se se sont tou­tes deux enga­gées à créer l’infrastructure néces­saire pour un tra­fic fer­ro­vi­ai­re per­for­mant entre les deux pays.

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L’automation du trafic par wagons complets en point de mire

L’automation du trafic par wagons complets en point de mire

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Au cours de cette Année européenne du rail 2021, la modernisation au moyen d’une automation du trafic par wagons complets figure tout en haut de notre agenda. Notre coopération avec l’Office fédéral des transports (OFT) et l’Union des transports publics (UTP) pour une démarche commune dans le cadre de l’automatisation dans le fret ferroviaire progresse comme prévu. L’attelage automatique digital (DAK en allemand) est entre autres au cœur du sujet. D’ici peu, les détails des tâches communes seront fixés en concertation avec les entreprises de fret ferroviaire, les exploitants de wagons et de locomotives ainsi qu’avec les chargeurs, afin que des progrès concrets soient bientôt visibles.

Une évaluation des modèles est en cours

Parallèlement, une évaluation des divers modèles de DAK est en cours au niveau européen. Et nous attendons pour l’automne la décision en faveur de l’un ou l’autre des systèmes spécifiques. Par la suite, le plan de mise en œuvre correspondant devrait être présenté à l’échelon européen. En d’autres termes: le DAK et donc l’automation dans le fret ferroviaire commencent à prendre forme.

Un financement est nécessaire

La modernisation du fret ferroviaire implique un support politique et financier bien défini. De ce fait, notre président et conseiller aux États Josef Dittli a lancé le processus politique correspondant avec la motion 20.3221 «Renforcer l'efficacité du transport de marchandises sur le rail grâce à l'automatisation». Avec l’adoption de la motion, le Parlement a confié au Conseil fédéral l’élaboration d’un concept.

Un concept de mise en œuvre est souhaité

C’est la raison pour laquelle la VAP s’est attaquée avec l’OFT et l’UTP à un concept qu’elle remettra le moment venu au Parlement en vue d’une consultation. Ce concept doit comprendre la solution technique, un plan de transformation ainsi que les coûts initiaux avec les gains en efficacité escomptés. Le Parlement aura pour tâche de prendre une décision à propos du support financier et des conditions-cadres appropriées (épuration des directives de sécurité et de travail, reprise des directives d’interopérabilité de l’UE, etc.).

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Transport combiné et multimodalité (2e partie)

Transport combiné et multimodalité (2e partie)

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Outre la Confédération, les cantons et les grandes villes suisses définissent de plus en plus souvent des concepts globaux de transport de marchandises pour assurer un approvisionnement et une évacuation efficaces, sûrs et écologiques des marchandises. Le secteur du trafic de fret s’efforce de travailler en partenariat avec les cantons et les villes afin d’unir les forces et développer davantage les sites logistiques. La logistique urbaine au sein des villes et des agglomérations revêt une importance croissante. La VAP estime que les mesures suivantes sont nécessaires pour que les atouts du transport ferroviaire de marchandises puissent être mis à profit dans le transport combiné et multimodal.

1. Développement des infrastructures
  • Des investissements dédiés à l’extension des lignes pour le transport de marchandises sont nécessaires pour la compétitivité à long terme. Il est impératif de les inclure dans les travaux pour la prochaine étape d’expansion STEP 2040/45, à savoir:
    • Planification et mise en œuvre de la ligne de contournement de Zurich pour le trafic de fret afin d’accroître les capacités et de dissocier le trafic de passagers et de marchandises, y compris élimination des goulets d'étranglement dans les nœuds entre Aarau et Winterthour.
    • Examen de la dissociation complète du trafic de marchandises et de voyageurs dans la région de Bâle, Genève et Zurich-Winterthour ainsi que dans le nœud de Lausanne.
  • Le réseau routier suisse a besoin d’être modernisé de toute urgence. Les mesures adoptées par le Conseil fédéral et le Parlement dans le cadre du nouveau Fonds pour les routes nationales et le trafic d’agglomération (FNA) et du programme de développement stratégique STEP Routes nationales doivent être mises en œuvre le plus rapidement possible. Il est nécessaire de procéder à des rénovations, d’éliminer les goulets d’étranglement et d’augmenter la capacité sur les tronçons les plus encombrés.
  • La coordination du réseau routier principal et secondaire doit occuper le centre de l’attention. Cela signifie qu’il faut utiliser plus de ressources directement pour les besoins spécifiques de la logistique urbaine dans les villes et les agglomérations que cela n’est le cas dans les programmes d’agglomération 1 et 2.
  • Les capacités de transbordement au Tessin doivent être considérablement augmentées afin de permettre des solutions co-modales dans l’import/export. À cette fin, les terminaux existants doivent être agrandis et de nouveaux sites près de la frontière doivent être évalués.
  • Les sites logistiques doivent être pris en compte dans l’aménagement du territoire et rendus plus accessibles: Cela comprend l’accès par route (routes nationales, cantonales, communales), l’accès par rail (capacité du réseau jusqu’à la gare (de réception) et la capacité de manœuvre pour l’accès à la voie de garage depuis la gare (de réception). Cet accès n’est actuellement pas légalement garanti. Les plans de réseau régionaux seraient déterminants à cet égard.
2. Conditions cadres réglementaires pour la route
  • Le règlement routier actuel doit être conservé dans son intégralité. La RPLP, l’interdiction de circuler la nuit et le dimanche pour les poids lourds, la limite de poids de 40 tonnes et l’interdiction du cabotage sont incontestées dans le secteur des transports et garantissent des conditions sociales et concurrentielles équitables.
  • L’interdiction du cabotage, en particulier, est centrale. Tout assouplissement de la réglementation actuelle menacerait l’existence de l’ensemble de l’industrie suisse des transports sur rail et sur route. En outre, il faudrait compter avec des conséquences fatales pour l’environnement et la politique de transfert modal. Dans le processus actuel sur la conclusion éventuelle d’un accord institutionnel, l’interdiction du cabotage ne doit donc pas être ébranlée. Elle doit rester ancrée sous sa forme actuelle dans l’accord sur les transports terrestres.
  • En tant qu’incitation financière au transport multimodal, le remboursement de la RPLP dans le cadre du transport combiné devrait être augmenté pour le pré-acheminement ou le post-acheminement par la route et désormais également accordé pour la combinaison de la route et du rail dans le cadre du trafic par wagons complets de marchandises au lieu du transbordement de conteneurs.
  • L’industrie du transport (routier) à l’étranger travaille avec des structures de coûts complètement différentes de celles des entreprises de transport suisses. Les plus grandes différences se situent au niveau de la rémunération des conducteurs. Il en résulte ce que l’on appelle le «dumping social», qui fausse massivement la concurrence sur les marchés les plus volumineux du transport de marchandises en Europe. En outre, l’interdiction actuelle du cabotage doit être renforcée, notamment par des amendes beaucoup plus élevées en cas d’infraction.
3. Conditions cadres réglementaires pour le rail
  • Afin d’utiliser les infrastructures pour les trains de voyageurs et de marchandises de la manière la plus efficace possible, les concepts d’utilisation du réseau doivent être développés en fonction de la demande. Cela permettra ainsi d’éviter des investissements coûteux dans des infrastructures et de soulager efficacement les nœuds. Le secteur du transport de marchandises est prêt à dynamiser la demande, par exemple dans le trafic nord-sud, grâce à une planification horaire ou quotidienne. En contrepartie, les entreprises de transport de marchandises exigent une discussion sur l’utilisation des sillons par les trains de marchandises et les trains régionaux aux heures creuses, tôt le matin et tard le soir.
  • Les concepts d’entretien des gestionnaires d’infrastructure doivent tenir davantage compte des besoins du trafic de marchandises la nuit. La compensation introduite pour les fermetures de lignes dues à des chantiers de construction est utile en tant que compensation, mais en fin de compte, le secteur des chargeurs a besoin d’une plus grande fiabilité dans la fourniture de services par les entreprises de fret ferroviaire. À l’avenir, les travaux d’entretien doivent donc également être planifiés de plus en plus pendant la journée et le week-end, avec des restrictions uniformes pour tous les modes de transport.
  • Afin de renforcer la compétitivité du chemin de fer dans les chaînes de transport co-modales, les coûts marginaux d’utilisation de l’infrastructure par train circulant doivent être redéfinis, en tenant compte des différentes exigences du transport de passagers et de marchandises.
Engagement entrepreneurial

Les chemins de fer, les transporteurs routiers et le secteur des chargeurs sont conscients de leur responsabilité dans l’approvisionnement en marchandises de la Suisse et ont déjà mis en œuvre diverses mesures en faveur de solutions de transport de marchandises co- ou multimodales.

  • Le partenariat entre CFF Cargo et Swiss Combi renforce le transfert de la route au rail et augmente durablement l’utilisation des capacités dans le trafic par wagons complets et le transport combiné. L’objectif est d’accroître encore la compétitivité du rail dans la chaîne logistique des clients et d’utiliser les modes de transport en fonction de leurs atouts.
  • CFF Cargo, l’association VAP de la branche du transport de marchandises et l’association des transports publics UTP développent une vision commune de l’offre de la branche du transport de marchandises. Dans le cadre de l’étape d’expansion STEP 2030/35, des exigences telles que des capacités suffisantes, des sillons plus rapides et la modernisation et la construction de nouvelles installations et gares de transport de marchandises ont été imposées.
  • Le transport routier de marchandises augmente continuellement son efficacité grâce à des optimisations internes (par exemple, la planification, la répartition, la numérisation). Le nombre de voyages à vide improductifs se situe à un niveau très bas. Toutefois, une partie considérable des gains d’efficacité réalisés est à nouveau perdue en raison des pertes de productivité dues à la congestion croissante de l’ensemble du réseau routier.
Un dialogue plus soutenu pour une durabilité et une efficacité accrues

Les entreprises de transport et les chargeurs suisses s’engagent en faveur d’un transport de marchandises durable et efficace, afin de contribuer à une Suisse écologique et compétitive. Le transfert modal de la route vers le rail dans le trafic de transit de frontière à frontière et une répartition (multi)modale judicieuse devraient être renforcés. La VAP et ses organisations partenaires soutiennent une relation dynamique, basée sur le partenariat, entre les autorités et les acteurs du secteur et sont prêtes à participer activement aux travaux.

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Le dia­lo­gue et l’action en matiè­re des mesu­res de la poli­tique des trans­ports sont néces­saires ici en Suis­se – à plu­s­ieurs égards.

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Transport combiné et multimodalité (1re partie)

Transport combiné et multimodalité (1re partie)

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Les entreprises de transport routier et ferroviaire ainsi que le secteur des chargeurs prennent au sérieux leur responsabilité économique, écologique et sociale et misent sur des solutions multimodales. Ils combinent le Rhin, la route, le rail, les voies navigables intérieures, les pipelines et le fret aérien dans des solutions logistiques multimodales adaptées aux besoins.

Terminologie

Le transport combiné au sens strict combine différents modes de transport (route, rail, eau) en un seul système. Dans ce processus, ce ne sont pas les marchandises transportées qui sont transbordées, mais un contenant de transport – dans la plupart des cas un conteneur. La plus grande partie de la distance parcourue (trajet principal) doit l’être en train ou en bateau, et les trajets de pré-acheminement et post-acheminement doivent être aussi courts que possible.

Le transport multimodal au sens large combine également différents modes de transport. Cependant, le transbordement des marchandises à transporter a lieu lorsque le mode de transport est modifié, généralement du bateau et du rail au camion et vice versa. Le transport combiné ne répond pas en particulier aux exigences du secteur des marchandises diverses. De ce fait, le trafic de marchandises diverses, qui connaît une croissance très rapide, est prédestiné au transport multimodal, car la collecte et la distribution peuvent se faire de manière plus souple sur la route qu’en transport combiné. Ce dernier présuppose un chargement pour une seule et même destination de toutes les marchandises contenues dans le conteneur. Rien que chez Cargo Domicile, 300 wagons de marchandises sont transportés dans ce type de trafic chaque nuit. Par conséquent, le trafic ferroviaire de marchandises joue un rôle essentiel en tant que moyen de transport de masse, tant pour le transport combiné que pour le transport multimodal. Les subventions éprouvées (remboursement forfaitaire de la RPLP, limite de 44 t en pré-/post-acheminement) devraient donc être étendues à toutes les combinaisons route/rail – indépendamment de leur conception concrète.

Le transport combiné en hausse

Le transport combiné a gagné en importance ces dernières années en raison de sa promotion sans précédent grâce à des subventions, des réductions de péage et des augmentations de poids pour les poids lourds (cf. figure 1). Concernant les marchandises en transit à travers la Suisse, 85,3 % des tonnages transportés en 2019 l’ont été en transport combiné (cf. figure 2). Dans le trafic d’importation et d’exportation, 7,6 % des tonnages transportés l’ont été en transport combiné. Dans le transport intérieur, il s'agissait de 7,1 % des tonnages transportés.

[caption id="attachment_3215" align="alignnone" width="435"] Illustration 1: Croissance du transport combiné de 2016 à 2019 1[/caption][caption id="attachment_3214" align="alignnone" width="500"] Illustration 2: Répartition en pourcentage du trafic des transports combinés 2[/caption]

Environ un tiers de l’ensemble du fret ferroviaire de marchandises est assuré par le transport combiné. Dans le domaine du fret ferroviaire, le transport combiné a enregistré d’une part des tonnages transportés de 34 % en 2019 et de 12 % pour la navigation intérieure de et vers Bâle. La part du tonnage net transporté en transport combiné terrestre non accompagné est de 8 %. Le chiffre correspondant est beaucoup plus faible pour le transport routier, qui – comme nous l’avons mentionné – n’est utilisé que pour ce que l’on appelle le pré-acheminement et le post-acheminement (distance moyenne de transport d’environ 50 kilomètres). La part du TC s’élevait ici à 2 % en 2019, ce chiffre ne concernant que les transports avec des véhicules nationaux. Le reste des marchandises est transporté par voie conventionnelle dans des wagons de marchandises avec transbordement des marchandises au lieu de conteneurs.

Le volume du transport de fret augmente

Le volume de fret sur les infrastructures suisses augmentera de 37 % d’ici 20403. Le principal moteur est la croissance du trafic intérieur, avec une augmentation de 39 %. En raison de la croissance démographique et économique, de la division du travail, de la numérisation et du commerce électronique, les lots de petite taille, notamment les services de messagerie ainsi que les services express et de colis vont connaître une croissance disproportionnée. Le volume du transport de marchandises en transit ne cesse également de croître et augmentera de 38 % d’ici 2040 par rapport à la valeur de référence de 2010.

Mise en œuvre du mandat constitutionnel de transfert du trafic en transit

Avec l’article constitutionnel sur la protection des Alpes («article sur la protection des Alpes») adopté en 1994, le transfert du trafic de marchandises vers le rail en transit a été inscrit dans la constitution. Depuis lors, la Suisse a beaucoup investi dans ce transfert. La construction de la Neat, achevée en 2020 lors de la mise en service du tunnel de base du Ceneri, a coûté 18,5 milliards de francs. Les compensations pour le transport combiné entre 1994 et 2020 (jusqu’en 2023) s’élèvent à 1675 millions de francs4. 90 millions de francs supplémentaires seront versés d’ici 2026 afin de maintenir le transport combiné de transit sur le rail. Aujourd’hui, le rail détient une part de marché de plus de 70 % dans le transport de marchandises en transit transalpin de frontière à frontière à travers la Suisse, ce qui est unique en Europe.


1Cf. Office fédéral de la statistique, Tableau Transport combiné de marchandises par rail

2 Cf. Office fédéral de la statistique, Transport combiné de marchandises par rail, 2021

3 Cf. «Perpectives d’évolution du transport 2050», Office fédéral du développement territorial (ARE)

4 Cf. Message du Conseil fédéral 2019

 

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Une logis­tique de trans­port de mar­chan­di­ses axée sur la deman­de, dura­ble, sûre et effi­cace est essen­ti­el­le pour la Suisse.

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Une collaboration réussie

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CI TWC: fixer des objectifs, développer des mesures

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Le 9 juin 2021 a eu lieu la conférence cantonale annuelle de la Communauté d’intérêts Trafic par wagons complets (CI TWC) – sous forme de visioconférence encore une fois, malheureusement. Outre les fondateurs associés de la CI TWC (VAP, Union des transports publics (UTP), CFF Cargo), un grand nombre de représentantes et représentants de chacun des cantons y ont participé.

Pour commencer, l’UTP et CFF Cargo ont fait état de la situation actuelle – notamment dans le contexte de la crise du Covid-19 – et montré les enjeux imminents. Par la suite, la VAP a présenté au nom de la CI TWC les trois objectifs majeurs dont sont déduits trois clusters d’action. Présentement, la CI TWC travaille intensivement à la concrétisation et à la réalisation de ces objectifs.

Cluster Technologie/Automatisation

La CI TWC fait avancer l’introduction rapide de l’automatisation et de la digitalisation généralisées et non discriminatoires en Suisse. Ceci en étroite concertation et collaboration avec l’Europe. Elle s’engage vis-à-vis de la branche, de la politique et de l’administration pour la mise en œuvre de la motion Dittli 20.3221 (cf. l’article de blog «Progrès de l’automatisation dans le transport ferroviaire de marchandises»).

Cluster Production/Efficacité

La CI TWC définit des indicateurs-clés de performance et établit un concept qui représente des estimations relatives aux flux de demande dans le trafic par wagons complets pour les années à venir. Par ailleurs, elle réfléchit à la manière de générer des quantités supplémentaires qui imbriquent entre elles la sécurité de planification, la dynamique et la coopération.

Cluster Politique

LA CI TWC élabore un concept pour réduire le CO2 (cf. l’article de blog «Motion Fret ferroviaire sans CO2»). Elle va représenter ce concept auprès de la Confédération, des acteurs de la branche et des cantons, et faire avancer sa mise en œuvre. 

Conclusions de 2020

Après la définition des domaines visés, les participants ont réfléchi aux conclusions de la conférence cantonale de l’année dernière. Dans ce contexte, une attention particulière a été accordée aux points forts suivants:

  • Données: divers enjeux pour obtenir les bonnes données – quantitativement et qualitativement – pour de futurs concepts et planifications.
  • Sites et bases juridiques: tâches et devoirs de la Confédération, des cantons et des communes, ainsi qu’utilisation optimale des surfaces logistiques actuelles et futures.
  • Débord: prise en compte de tous les débords dans un concept global qui comprend les outils et nécessités de financement respectifs.
  • Étapes d’aménagement/STEP: regroupement des demandes de tous les acteurs de la politique et de l’économie, concertation inter-cantonale et utilisation d’outils de base identiques.
Best practice

Dans le cadre d’une article intéressant, les cantons de Vaud et de Zurich ont présenté leurs enjeux et approches de solution pour l’optimisation et l’amélioration des possibilités logistiques. On pourrait y avoir éventuellement recours à l’avenir comme «Best practice» ou «approches intéressantes».

Discussions en table ronde

Les informations et impulsions ont toutes été approfondies à l’occasion de deux tables rondes avec les tâches principales suivantes:

  • Table ronde n° 1: approches de solution pour les enjeux des conclusions de 2020
  • Table ronde n° 2: «Best practice» des cantons de Zurich et de Vaud; plan d’aménagement possible pour d’autres étapes vers une logistique optimisée et intégrée du transport de marchandises

Vous en saurez plus sur les résultats concrets des discussions des tables ouvertes et sur les mesures éventuelles dans le prochain article de blog.

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La CI TWC a fixé des objec­tifs prio­ri­taires ambi­ti­eux à la Con­fé­rence can­to­na­le 2021: auto­ma­tis­a­ti­on, effi­ca­ci­té, poli­tique. Des objec­tifs à la mise en œuvre des­quels on tra­vail­le déjà d’arrache-pied.

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Certification ECM des locomotives

Certification ECM des locomotives

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Actualités et notions

À compter du 16 juin 2022, les détenteurs de locomotives doivent désormais eux aussi posséder un certificat ECM pour leurs véhicules. L’acronyme ECM signifie «Entity in charge of maintenance» et désigne l’organisme responsable de la maintenance. Les ECM enregistrées pour ces véhicules dans le «European Railway Agency Database for Interoperability and Safety» (ERADIS) doivent respecter les dispositions de la directive européenne sur la sécurité et du règlement d’exécution correspondant.

Cela vous concerne-t-il vous aussi?

Sont concernés par cette nouvelle règlementation les membres de la VAP possédant leurs propres locomotives pour opérer des manœuvres sur leurs voies de raccordement. Toutefois, le règlement d’exécution exclut de son champ d’application les véhicules suivants:

  • Locomotives à vapeur et véhicules historiques
  • Locomotives ou véhicules circulant à l’intérieur de la voie de raccordement sans aller à la gare en passant par le dispositif de raccordement avec protection latérale
  • Véhicules rail-route

Vous n’avez donc besoin d’une certification ECM ni pour l’utilisation de véhicules rail-route ni pour l’utilisation de locomotives uniquement au sein des installations de voies de raccordement. En revanche, si vos locomotives circulent en dehors de la protection latérale sur les voies d’échange de la gare, vous devez à cet effet vous procurer un certificat ECM.

Attention en cas de renonciation à la certification

Important à savoir: si une locomotive doit être conduite à l’atelier sans être rattachée à une ECM, vous devez organiser à cet effet un transport spécial avec un concept d’exploitation correspondant. À titre d’alternative, vous pouvez organiser un transport par ferroutage sur un camion. Le fait de renoncer à une certification ECM a donc certains inconvénients.

Certification ECM

Les détenteurs de locomotives peuvent soit demander à avoir eux-mêmes un certificat ECM ou transférer la fonction d’ECM à un prestataire. Les sociétés ci-dessous offrent une assistance, tant pour la certification que pour la reprise de la fonction d’ECM pour des locomotives:

Bases légales

La directive (UE) 2016/798 sur la sécurité ferroviaire et le règlement d’exécution actualisé (UE) 2019/779 du 16 mai 2019 règlementent les exigences posées aux ECM. Le règlement prévoit désormais un champ d’application pour tous les types de véhicules. Celui-ci couvre les catégories de véhicules wagons de marchandises, locomotives, automotrices, trains automoteurs, véhicules grande vitesse, véhicules de construction et de maintenance et autres.

Dispositions transitoires

Pour les certificats existants et les attestations de conformité correspondant à l’ancienne règlementation sur les ECM 445/2011, les règlementations suivantes sont applicables:

règlementation sur les ECM

Fonction d’ECM et exceptions

Une certification ECM atteste que les exigences du règlement d’exécution sont remplies. Dans le cadre de la délivrance de l’attestation de sécurité pour les entreprises de transport ferroviaire (ETF) ou des autorisations de sécurité pour exploitants d’infrastructures, il est également possible de délivrer les justificatifs ECM correspondants. Ceux-ci sont valables pour les ETF et exploitants d’infrastructures enregistrés en tant qu’ECM dans le registre pour véhicules propres et qui assurent la maintenance de ces véhicules exclusivement pour leurs propres opérations. Ces véhicules ne sont donc pas des wagons de marchandises et ils ne circulent pas dans d’autres trains. L’ETF ou l’exploitant d’infrastructure ne peut dans ce cas assumer la fonction d’ECM pour d’autres véhicules. Pour les ECM responsables de la maintenance des wagons de marchandises, la certification est prescrite sans aucune exception. Peut agir en tant qu’ECM enregistrée tout service certifié pour le domaine d’application correspondant.

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À par­tir du 16 juin 2022, les déten­teurs de loco­mo­ti­ves et de véhi­cu­les de con­s­truc­tion et de main­ten­an­ce doi­vent eux aussi pos­sé­der un cer­ti­fi­cat ECM pour leur caté­go­rie de véhicules.

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