BLOG

12e symposium de la VPI sur le couplage automatique digital

12e symposium de la VPI sur le couplage automatique digital

[et_pb_section fb_built="1" _builder_version="4.16" global_colors_info="{}"][et_pb_row _builder_version="4.16" background_size="initial" background_position="top_left" background_repeat="repeat" global_colors_info="{}"][et_pb_column type="4_4" _builder_version="4.16" custom_padding="|||" global_colors_info="{}" custom_padding__hover="|||"][et_pb_text _builder_version="4.16" background_size="initial" background_position="top_left" background_repeat="repeat" global_colors_info="{}"]COMMUNIQUÉ DE PRESSE DE LA VPI Hambourg en allemand
Der Gamechanger für den Schienengüterverkehr ist aufgegleist!
1.250 TeilnehmerInnen informierten sich am 11. Januar 2022 beim digitalen Event zum Stand der DAK-Einführung „Die DAK europaweit auszurollen, ist ein dickes Brett. Die ersten Zentimeter haben wir geschafft“. Mit diesen Worten begrüßte Vorsitzender Malte Lawrenz die Teilnehmerinnen und Teilnehmer des 12. VPI-Symposiums „Digitale Automatische Kupplung“ (DAK) in Hamburg. Er verwies auf die im vergangenen Jahr erfolgte Einigung auf einen einheitlichen europäischen Kupplungsstandard, die Verankerung der DAK im Koalitionsvertrag der Bundesregierung und die Arbeit des European DAC Delivery Programme (EDDP) in Brüssel. Über 1.250 Teilnehmende hatten sich per Livestream in das Symposium zugeschaltet – eine Rekordzahl. Groß war das Interesse an der Veranstaltung auch im nicht deutschsprachigen Ausland: Mehr als die Hälfte der Zuschauenden verfolgte das Symposium in der englischen Simultanübersetzung. [/et_pb_text][et_pb_video src="https://www.youtube.com/watch?v=6XUtbxOw_ms&list=PLv3VbT5H4RbZko3GJXjtcaFddbF2WGkvP" _builder_version="4.16" _module_preset="default" global_colors_info="{}"][/et_pb_video][et_pb_text _builder_version="4.17.6" _module_preset="default" link_option_url_new_window="on" hover_enabled="0" global_colors_info="{}" sticky_enabled="0"]

La vidéo est disponible en allemand et en anglais.

Ein Dutzend Expertinnen und Experten, allesamt Mitglieder des EDDP, berichteten auf dem digitalen Event zum Stand der europäischen DAK-Diskussion in den Feldern „Technik“, „Migration“, „Kosten/Nutzen“ und „Finanzierung“ und präsentierten aktuelle Ergebnisse von Initiativen wie dem Demonstratorzug DAC4EU.

Mit der Veranstaltung bot der VPI dem Sektor Gelegenheit, Fragen an die Vertreter des EDDP zu stellen. Besonders unter den Nägeln brannten Haltern, Verladern und Eisenbahnverkehrsunternehmen Aspekte der Migration und Finanzierung, aber auch etwa Sicherheitsfragen bei Gefahrguttransporten.

„Das Symposium hat sich für alle Beteiligten definitiv gelohnt“, resümierte Jens Engelmann, EDDP Programme Manager zum Abschluss der Veranstaltung. Gern habe man den Stakeholdern nicht nur Rede und Antwort gestanden, sondern nehme umgekehrt auch wichtige Klärungsthemen nach Brüssel mit, die bei der Gestaltung des komplexen Umsetzungsprozesses Berücksichtigung finden werden.

Das 12. VPI-Symposium fand dieses Jahr in Kooperation mit dem VPI Österreich sowie mit wichtigen DAK-Institutionen auf europäischer Ebene statt: European DAC Delivery Programme, DACcelerate und Shift2Rail.

 

Malte Lawrence parle dans une interview sur Journalistico.de de l'état actuel du projet DAK, de combien la productivité sera plus élevée avec le DAK et des obstacles qu'il reste à surmonter d'ici là.

https://journalistico.com/wirtschaft/digitale-automatische-kupplung-das-ebnet-den-weg-fuer-den-intelligenten-gueterzug/

[/et_pb_text][/et_pb_column][/et_pb_row][/et_pb_section][et_pb_section fb_built="1" _builder_version="4.16" _module_preset="default" locked="on" global_colors_info="{}"][et_pb_row _builder_version="4.16" _module_preset="default" global_colors_info="{}"][et_pb_column type="4_4" _builder_version="4.16" _module_preset="default" global_colors_info="{}"][et_pb_post_nav prev_text="Vorheriger Artikel" next_text="Nächster Artikel" _builder_version="4.16" _module_preset="default" global_colors_info="{}"][/et_pb_post_nav][/et_pb_column][/et_pb_row][/et_pb_section]

Le 12e sym­po­si­um de la VPI sur le thème du cou­pla­ge auto­ma­tique digi­tal (DAC) a clai­re­ment mon­tré à quel point l’in­tro­duc­tion du DAC ainsi que la coopé­ra­ti­on coor­don­née à l’é­chel­le euro­pé­en­ne sont décisi­ves pour un trans­port fer­ro­vi­ai­re de mar­chan­di­ses com­pé­ti­tif à l’a­ve­nir. Le “game­ch­an­ger” sou­ti­ent éga­le­ment les objec­tifs cli­ma­ti­ques à long terme.

mehr
DAC: un design de tête du couplage uniforme à l’échelle européenne a été sélectionné

DAC: un design de tête du couplage uniforme à l’échelle européenne a été sélectionné

[et_pb_section fb_built="1" _builder_version="4.16" global_colors_info="{}"][et_pb_row _builder_version="4.16" background_size="initial" background_position="top_left" background_repeat="repeat" global_colors_info="{}"][et_pb_column type="4_4" _builder_version="4.16" custom_padding="|||" global_colors_info="{}" custom_padding__hover="|||"][et_pb_text _builder_version="4.16" background_size="initial" background_position="top_left" background_repeat="repeat" global_colors_info="{}"]
Le design de Scharfenberg l’emporte

Le 21 septembre 2021, le conseil d’administration de l’EDDP a choisi le futur design standard européen de couplage automatique digital (DAC) pour le transport ferroviaire de marchandises en Europe. La commission a donc fait un grand pas en avant après une phase d’essai intensive de près d’une année. Une ébauche définitive de la tête de couplage sélectionnée sera mise au point au cours des phases à venir. Ce dispositif permettra une interopérabilité et une efficacité opérationnelle sans droits de licence.

Que s’est-il passé jusqu’à présent?

Le consortium européen DAC4EU (Digital Automatic Coupling for Europe) a fait tester quatre prototypes de couplage automatique digital (DAC) dans le cadre d’une phase d’essai détaillée, selon un déroulement précis et un catalogue de critères clair. Deux designs de Scharfenberg et un design de Schwab des laboratoires de développement de Dellner Couplers AB, Voith GmbH & Co. KGaA et Wabtec Corporation ont été retenus comme prototypes dans l’EDDP. Celui-ci est financé par le programme de soutien européen Shift2Rail (S2R). L’EDDP a commencé par mettre au point un catalogue de critères pour la procédure de sélection. Environ 100 expertes et experts EDDP venant de 36 entreprises étroitement liées au chemin de fer ont participé à l’évaluation à l’échelle européenne. Au cours de l’été 2021, ils ont examiné pour chaque modèle les résultats des deux designs testés DAC4EU et Trafikverket/Swedish Winter Tests. Le design de Scharfenberg est finalement sorti vainqueur de la phase d’essai.

Prochaines étapes

Dans une prochaine étape, les constructeurs présenteront des solutions qui répondent à d’autres exigences. Ils calculeront également les coûts du cycle de vie et mettront en évidence la suite de la procédure jusqu’à la fabrication en série. Ledit train de démonstration du DAC fera halte en Allemagne, en Autriche et en Suisse dans les mois à venir. D’autres tests opérationnels seront effectués ici sur place avec le nouveau design de couplage DAC. Les résultats de ces tests seront pris en compte dans les phases de développement suivantes.

Une meilleure compétitivité du train

Si l’introduction du DAC se solde par une réussite, la compétitivité du transport ferroviaire de marchandises en Europe et en Suisse s’en trouvera accrue. Les nouvelles technologies améliorent la performance, l’utilisation et la qualité des entreprises de fret ferroviaire. Le DAC favorise ainsi le transfert du fret vers le rail et devient essentiel pour les objectifs climatiques ambitieux de l’Europe et de la Suisse.

Le DAC concrétise la numérisation et l’automatisation souvent mentionnées du système ferroviaire européen. Il contribue donc à augmenter la part du transport ferroviaire de marchandises dans le cadre de systèmes multimodaux en Europe. Grâce à sa ligne de bus de données et de courant dans l’intégralité du train, le DAK optimise non seulement le procédé d’attelage, mais également d’autres processus opérationnels et de maintenance. Il permet par ailleurs de réaliser des contrôles d’intégrité du train, qui sont considérés comme une condition indispensable pour que la génération suivante de systèmes européens de contrôle des trains (ETCS niveau 3) puisse être introduite.

 


DAC4EU

Les membres du consortium DAC4EU sont la Deutsche Bahn et sa filiale DB Cargo, les entreprises de fret ferroviaire suisse et autrichienne CFF Cargo et Rail Cargo Austria ainsi que les propriétaires de wagons Ermewa, GATX Rail Europe et VTG. Le projet de recherche est financé par le Ministère fédéral allemand des Transports et des Infrastructures numériques (BMVI) à hauteur d’environ 13 millions d’euros; lancé en juin 2020, il s’achèvera en décembre 2022. L’objectif du consortium est d’équiper les trains du DAC à travers toute l’Europe d’ici 2030. Cette nouvelle technologie peut ainsi contribuer à faire du transport ferroviaire de marchandises en Europe le cœur du futur système de mobilité.

S2R JU

La Shift2Rail Joint Undertaking (S2R JU) est la première initiative ferroviaire européenne qui s’engage en faveur d’une recherche ciblée, d’une innovation et de solutions axées sur le marché pour les systèmes ferroviaires de demain dans le transport de voyageurs et de marchandises. Son but est donc de favoriser une croissance intelligente et durable ainsi qu’une Europe climatiquement neutre. Dans ce contexte, elle vise les frais du cycle de vie et l’efficacité de systèmes ferroviaires. Avec des activités de démonstration et la diffusion de résultats pertinents pour le lancement sur le marché, l’initiative S2R JU veut encourager la compétitivité de l’industrie ferroviaire européenne et parvenir dans le même temps à un effet multiplicateur pour les moyens financiers de l’Union européenne (UE). L’initiative S2R JU est financée par le programme Horizon 2020 de l’UE.

[/et_pb_text][/et_pb_column][/et_pb_row][/et_pb_section][et_pb_section fb_built="1" _builder_version="4.16" _module_preset="default" locked="on" global_colors_info="{}"][et_pb_row _builder_version="4.16" _module_preset="default" global_colors_info="{}"][et_pb_column type="4_4" _builder_version="4.16" _module_preset="default" global_colors_info="{}"][et_pb_post_nav prev_text="Vorheriger Artikel" next_text="Nächster Artikel" _builder_version="4.16" _module_preset="default" global_colors_info="{}"][/et_pb_post_nav][/et_pb_column][/et_pb_row][/et_pb_section]

Le «pro­gram­me euro­pé­en de mise en œuvre du DAC» (EDDP) a choi­si le futur design uni­for­me de tête de cou­pla­ge pour le trans­port fer­ro­vi­ai­re de mar­chan­di­ses en Europe.

mehr
4e paquet ferroviaire de l’UE: la voie est libre pour les innovations

4e paquet ferroviaire de l’UE: la voie est libre pour les innovations

[et_pb_section fb_built="1" _builder_version="4.16" global_colors_info="{}"][et_pb_row _builder_version="4.16" background_size="initial" background_position="top_left" background_repeat="repeat" global_colors_info="{}"][et_pb_column type="4_4" _builder_version="4.16" custom_padding="|||" global_colors_info="{}" custom_padding__hover="|||"][et_pb_text _builder_version="4.16" background_size="initial" background_position="top_left" background_repeat="repeat" global_colors_info="{}"]
Des trajets transfrontaliers sans obstacle

Avec le pilier technique de son 4e paquet ferroviaire, l’Union européenne (UE) vise à réaliser une harmonisation rapide et durable dans le trafic international à voie normale, afin que le trafic ferroviaire transfrontalier puisse se faire sans obstacle. Les pays membres doivent appliquer les standards d’interopérabilité avec rigueur et modifier les procédures d’homologation correspondantes. Cette uniformisation s’appuie sur la directive relative à l’interopérabilité du système ferroviaire au sein de l’Union européenne et sur les Spécifications techniques d’interopérabilité (STI) pour les sous-systèmes (infrastructure, énergie, contrôle-commande et signalisation, exploitation et gestion du trafic, maintenance et applications télématiques). La Suisse reprend les éléments du pilier technique du 4e paquet ferroviaire par étapes.

Ce qui a été fait jusqu’ici

Les procédures d’homologation ont été pendant de longues années du ressort des autorités nationales. En 2015, la direction générale Mobilité et transports (MOVE) de la Commission de l’UE a conclu que l’orientation des mesures d’harmonisation déjà appliquées était certes la bonne, mais que la mise en œuvre des directives unifiées dans les États membres n’avançait pas partout à la même vitesse et qu’en dépit des règles communes, les procédures nationales d’homologation différaient encore beaucoup d’une autorité à l’autre. Suite à cela, l’UE a décidé le 4e paquet ferroviaire de l’UE. Depuis le 16 juin 2019, l’Agence ferroviaire européenne (ERA) est désormais chargée de délivrer des certificats de sécurité et homologations uniformes pour le matériel roulant destiné au trafic transfrontalier. Elle possède à cet effet le portail d’homologation en ligne de véhicules «One-Stop Shop». Pour les vérifications du dossier d’homologation, elle travaille en étroite collaboration avec les autorités nationales de surveillance. Le 21.12.2021, l'OFT communique que la collaboration de la Suisse avec l'Agence de l’Union européenne pour les chemins de fer (ERA), en relation avec le pilier technique du 4e paquet ferroviaire - 1ère étape - a été prolongée d'une année supplémentaire, jusqu'à fin 2022. Vers le communiqué de presse.

Trois éléments fondamentaux

Avec son pilier technique, la Commission européenne entend résoudre les points faibles identifiés et renforcer la position du secteur ferroviaire sur le marché âprement disputé du voyage et du transport (cf. illustration 1). Le 4e paquet ferroviaire de l’UE comprend trois éléments essentiels:

  1. Les directives applicables doivent être systématiquement harmonisées dans tous les États participants. Cela se fait par le biais de procédures institutionnelles de mise en vigueur des STI et de leurs mises à jour. Ainsi, les STI publiées par la Commission européenne sont désormais directement applicables dans tous les États; il n’y a plus besoin de processus de mise en œuvre nationaux.
  2. L’Agence ferroviaire ERA s’assure désormais que les autorités nationales de surveillance compétentes suppriment l’intégralité des prescriptions nationales obsolètes dans les meilleurs délais.
  3. L’Agence ferroviaire ERA coordonne désormais les procédures d’homologation et dispose de manière centralisée d’autorisations d’exploitation uniformes et valables dans tous les pays.

Entre l’été 2019 et l’automne 2020, tous les États membres de l’UE ont adapté leurs directives nationales au 4e paquet ferroviaire. Aujourd’hui, il est possible de faire une demande d’autorisation et de déposer le dossier correspondant dans le «One-Stop Shop » de l’ERA. L’ERA examine le dossier avec l’aide des autorités nationales de surveillance concernées et délivre une autorisation d’exploitation directement valable dans tous les pays demandés.

[caption id="attachment_3649" align="alignleft" width="1024"] Illustration 1: Vue d’ensemble des éléments du pilier technique du 4e paquet ferroviaire de l’UE[/caption]
Les avantages l’emportent

L’uniformisation des standards et la centralisation des procédures d’homologation apportent des avantages essentiels:

  • Allégées et uniformisées au niveau international, les règles garantissent une efficacité et une clarté accrues dans la spécification des sous-systèmes et les attestations pour les autorisations d’exploitation.
  • La transparence quant aux délais et aux frais de traitement est améliorée.
  • Une autorisation d’exploitation de l’ERA valable au niveau international garantit des procédures d’autorisation plus rapides et plus faciles à planifier.
  • Il n’y a désormais plus de procédures multiples pour les autorisations valables dans plusieurs pays. Pour les projets complexes tels que les véhicules moteurs interopérables, il n’a pas fallu attendre longtemps après la courte période d’introduction pour avoir des améliorations tangibles.

En ce qui concerne les procédures d’homologation pour les wagons de marchandises standards, il reste encore un potentiel d’optimisation. En effet, on a à cet égard affaire à un volume de prescriptions énorme: parmi celles-ci, beaucoup sont obsolètes, et de nombreuses exigences nationales supplémentaires divergent.

Accélération de la mise à jour nationale

La mise à jour des prescriptions nationales encore existantes nécessite des adaptations importantes dans tous les États membres. Elle se traduira bientôt par une réduction significative des règles à prouver et des différences nationales. L’actualité et une plus grande uniformité des prescriptions des États dans tous les pays européens ainsi qu’une homologation valable dans tous ces pays sont une condition essentielle pour permettre le renforcement du trafic ferroviaire européen de manière significative dans l’avenir ainsi que l’établissement d’innovations porteuses d’avenir.

La Suisse fait partie des locomotives

Le réseau à voie normale suisse fait partie intégrante du système ferroviaire européen interopérable. Nous souhaitons nous aussi que le trafic ferroviaire transfrontalier se fasse sans obstacle. C’est ainsi que l’Office fédéral des transports (OFT) s’efforce depuis plusieurs années de transposer de manière appropriée les règles de l’UE pour la Suisse dans le cadre de l’accord sur les transports terrestres. Chez nous aussi, les STI constituent aujourd’hui la base des sous-systèmes importants pour la technique ferroviaire dans le domaine de la voie normale.

L’organe central de la collaboration UE-CH dans le cadre de l’accord sur les transports terrestres est le Comité mixte. Il se réunit tous les six mois, et ses décisions sont définies et publiées dans les annexes de l’accord sur les transports terrestres.

La Suisse a repris une première partie du pilier technique du 4e paquet ferroviaire en décembre 2019. Ce pilier comprend les STI actuellement en vigueur ainsi que l’accès au «One-Stop Shop» de l’ERA. L’OFT reconnaît d’ores et déjà les vérifications de l’ERA relatives aux attestations de STI sans procéder à d’autres examens de son côté. Il évalue uniquement le respect des prescriptions nationales. L’époque des examens doubles est donc révolue.

Toutefois, l’UE ne reconnaît cette 1re étape de transfert qu’à titre de solution transitoire, et elle conditionne sa poursuite à l’avancement de la mise en œuvre de l’ensemble du paquet en Suisse. Alors que l’UE est satisfaite du contenu de l’avancement de nos travaux de transfert, les tensions politiques menacent de plus en plus leur poursuite.

Toutefois, la compétence de décision incombe toujours à l’OFT, et on continue à appliquer la voie juridique conformément à la législation suisse. Pour des raisons légales, l’ERA ne peut actuellement pas établir d’autorisations d’exploitation pour le territoire suisse. Néanmoins, l’harmonisation internationale des procédures d’homologation se traduit déjà par une simplification sensible pour les demandeurs et la plupart du temps par une accélération des procédures d’homologation.

Révision de la législation ferroviaire

Une adoption par la Suisse du pilier technique du 4e paquet ferroviaire de l’UE dans sa totalité apporterait des avantages supplémentaires aux acteurs du secteur ferroviaire suisse. L’OFT a lancé à cet effet une révision systématique de la loi sur les chemins de fer (LCdF), dont la consultation a été lancée le 17 décembre, ainsi que des ordonnances pertinentes (notamment de l’ordonnance sur les chemins de fer OCdF). Le paquet de révision présente les avantages suivants: d’une part, des règlementations à la pointe de la technique constituent la condition préalable à des procédures d’homologation planifiables; d’autre part, grâce à des procédures de mise en vigueur allégées au niveau des dispositions d’exécution, l’OFT pourra à l’avenir actualiser les règles techniques et d’exploitation plus efficacement et plus rapidement.

En principe, les prescriptions de l’UE harmonisées au niveau international s’appliqueront également au réseau suisse à voie normale. Si nécessaire, ces prescriptions seront complétées par des règles nationales.

Le processus de transcription est en cours

L’OFT poursuit de manière conséquente le processus de démantèlement des règles nationales actuellement en vigueur et simplifie ainsi les prescriptions émises par l’État. En ce qui concerne les procédures d’homologation, les autorisations d’exploitation uniformes de l’ERA seront à l’avenir suffisantes pour le réseau suisse à voie normale sans décision supplémentaire de l’OFT.

Après la consultation, l’OFT évaluera les réactions du secteur, complètera le message relatif à la modification de la LCdF et le soumettra au Conseil fédéral pour délibération au Parlement. La révision de la LCdF et l’adaptation de l’OCdF permettront de poursuivre l’harmonisation des règlementations entre l’UE et la Suisse. Le processus prévoit en outre une adaptation de l’accord sur les transports terrestres. À cet effet, la Suisse et l’UE devront se mettre d’accord au niveau politique.

Un bond en avant de l’innovation s’avère nécessaire

Le pilier technique du 4e paquet ferroviaire de l’UE permet de futures innovations dans le secteur ferroviaire – ce dont celui-ci a urgemment besoin pour rester dans l’avenir un partenaire compétitif dans le secteur des transports, où la concurrence est rude en termes d’économie de marché. Sous la direction de la Commission européenne, des travaux de spécification ont été lancés dans les domaines du système (pilier système, System Pillar) et de l’innovation (pilier innovation, Innovation Pillar). L’European Freight Digital Automatic Coupler Delivery Program (EDDP) a pour mission d’élaborer des solutions opérationnelles pour l’innovation dans le domaine du transport de marchandises.

La voie empruntée est décisive pour un développement du secteur ferroviaire orienté vers l’avenir – au sein de l’UE tout comme en Suisse. En effet, ce n’est qu’ainsi que l’Europe et la Suisse auront une réelle chance de répondre dans un délai raisonnable aux attentes politiques élevées concernant la transition énergétique à laquelle les États aspirent.

[/et_pb_text][/et_pb_column][/et_pb_row][/et_pb_section][et_pb_section fb_built="1" _builder_version="4.16" _module_preset="default" locked="on" global_colors_info="{}"][et_pb_row _builder_version="4.16" _module_preset="default" global_colors_info="{}"][et_pb_column type="4_4" _builder_version="4.16" _module_preset="default" global_colors_info="{}"][et_pb_post_nav prev_text="Vorheriger Artikel" next_text="Nächster Artikel" _builder_version="4.16" _module_preset="default" global_colors_info="{}"][/et_pb_post_nav][/et_pb_column][/et_pb_row][/et_pb_section]

Le pilier tech­ni­que du 4e paquet fer­ro­vi­ai­re euro­pé­en uni­for­mi­se les stan­dards de sécu­ri­té et cen­tra­li­se les pro­cé­du­res d’homologation. La Suis­se fait par­tie des loco­mo­ti­ves du processus.

mehr
Impressions concernant la publication de la déclaration d’intention sur l’automatisation

Impressions concernant la publication de la déclaration d’intention sur l’automatisation

[et_pb_section fb_built="1" _builder_version="3.22" global_colors_info="{}"][et_pb_row _builder_version="3.25" background_size="initial" background_position="top_left" background_repeat="repeat" global_colors_info="{}"][et_pb_column type="4_4" _builder_version="3.25" custom_padding="|||" global_colors_info="{}" custom_padding__hover="|||"][et_pb_text admin_label="Texte" _builder_version="4.13.1" background_size="initial" background_position="top_left" background_repeat="repeat" link_option_url_new_window="on" global_colors_info="{}"]
Prochain arrêt: terminal de conteneurs Bâle Wolf

Le 28 septembre 2021, les signataires ont présenté publiquement la déclaration d’intention sur l’automatisation du transport ferroviaire de marchandises en suisse. La présentation a eu lieu à l’occasion d’un arrêt au terminal de conteneurs de Bâle Wolf du «Connecting Europe Express», un train spécial affrété par l’UE pour l’«Année du Rail». Ce train spécial convainc les pays d’Europe sillonnés de la faisabilité du couplage automatique.

[/et_pb_text][et_pb_video src="https://www.youtube.com/watch?v=UGpPr8GxOQ4&t=3s" _builder_version="4.9.3" _module_preset="default" global_colors_info="{}"][/et_pb_video][et_pb_text _builder_version="4.13.1" background_size="initial" background_position="top_left" background_repeat="repeat" link_option_url_new_window="on" global_colors_info="{}"]

Cliquez ici pour voir la vidéo avec les interviews complètes.

Joindre ses forces pour affronter l’avenir

Conjointement avec l’Office fédéral des transports (OFT) et l’Union des transports publics (UTP), la VAP a signé une déclaration d’intention sur l’automatisation du transport ferroviaire de marchandises en suisse. Ce grand projet sur le long terme a démarré le 1er octobre 2021 avec la préparation et la mise en place de la migration de l’attelage à vis vers le couplage automatique digital (DAC). Vous trouverez des informations générales sur la déclaration d’intention ici.

Une technologie révolutionnaire

À l’occasion de l’évènement dans le terminal de conteneurs Bâle Wolf, Peter Füglistaler, directeur de l’OFT, Per-Anders Benthin, membre du directoire de la VAP/l’UIP (PDG de TRANSWAGGON AG), Désirée Baer (PDG de CFF Cargo SA) et Dirk Stahl (PDG de BLS Cargo AG) de l’UTP, ont présenté la déclaration d’intention à leurs invités et aux médias. Ils ont souligné que couplage automatique digital (DAC) allait révolutionner le transport ferroviaire de marchandises. Il fournit précisément aux acteurs de la chaîne logistique des données en temps réel indispensables pour une performance de haute qualité et donc compétitive. Pour finir, les hôtes ont présenté au public intéressé le procédé d’attelage simple.

[/et_pb_text][/et_pb_column][/et_pb_row][/et_pb_section][et_pb_section fb_built="1" _builder_version="4.9.3" _module_preset="default" locked="on" global_colors_info="{}"][et_pb_row _builder_version="4.9.3" _module_preset="default" global_colors_info="{}"][et_pb_column type="4_4" _builder_version="4.9.3" _module_preset="default" global_colors_info="{}"][et_pb_post_nav prev_text="Vorheriger Artikel" next_text="Nächster Artikel" _builder_version="4.9.3" _module_preset="default" global_colors_info="{}"][/et_pb_post_nav][/et_pb_column][/et_pb_row][/et_pb_section]

Le 28 sep­tembre 2021, la décla­ra­ti­on d’intention sur l’automatisation du trans­port fer­ro­vi­ai­re de mar­chan­di­ses en suis­se a été pré­sen­tée publi­quement. Vous trou­verez ci-après quel­ques impres­si­ons en mots et en images.

mehr
Informations importantes à retenir de la session d’automne 2021

Informations importantes à retenir de la session d’automne 2021

[et_pb_section fb_built="1" _builder_version="4.16" global_colors_info="{}"][et_pb_row _builder_version="4.16" background_size="initial" background_position="top_left" background_repeat="repeat" global_colors_info="{}"][et_pb_column type="4_4" _builder_version="4.16" custom_padding="|||" global_colors_info="{}" custom_padding__hover="|||"][et_pb_text _builder_version="4.16" background_size="initial" background_position="top_left" background_repeat="repeat" global_colors_info="{}"]
Message 20.081 sur la loi fédérale sur le transport souterrain de marchandises

En approuvant le projet de loi, on crée la base légale pour le projet logistique Cargo Sous Terrain (CST). Une dernière divergence sur l’expropriation devra être éliminée durant la session d’hiver à venir. À partir de 2031, les premières marchandises CST seront acheminées à travers le tunnel souterrain. Cela ne soulagera toutefois guère le transport de marchandises en surface, car le fret ne cesse d’augmenter. Nous continuons par conséquent à nous en tenir à nos objectifs, à savoir rendre plus efficace le transport ferroviaire de marchandises pour l’avenir. Avec notre engagement en faveur de l’«automatisation du transport ferroviaire de marchandises», un coup d’envoi important a été donné dans ce sens.

Postulat 21.3597 «Avenir du transport de marchandises»

En approuvant le postulat, le Conseil national s’engage à présenter, d’ici à la fin du premier trimestre 2022 au plus tard, un rapport sur la future orientation de la politique relative au transport ferroviaire de marchandises. Il examinera en détail les aspects concernant le trafic intérieur ainsi que le trafic d’importation et d’exportation, et répondra entre autres aux questions suivantes:

  • Que penser de l’efficacité et de la réalisation des objectifs liés à une offre de CFF Cargo SA axée sur le marché et autofinancée? Il s’agit de prendre en considération les critères suivants: la structure organisationnelle, les effets en termes de transfert, la prestation de transport, les infrastructures, les points de desserte, les besoins des expéditeurs et les besoins en matière d’effectifs, le caractère respectueux de l’environnement et des ressources des chaînes de livraison.
  • Quels sont les effets et les perspectives de la nouvelle orientation stratégique de CFF Cargo SA?
  • Quels sont les scénarios politiques concernant le développement du transport ferroviaire de marchandises et quelles mesures législatives devront éventuellement être prises?
  • Quelles conditions-cadres doivent être assurées, s’agissant de l’utilisation de l’infrastructure ferroviaire (prix du sillon) et du financement des investissements nécessaires, pour que l’offre puisse être exploitée d’une manière qui soit la plus étendue possible et qui couvre au mieux les coûts?
  • Quels investissements doit-on effectuer dans du nouveau matériel roulant, dans l’automatisation et dans la numérisation, et comment peuvent-ils être financés?
Penser en termes de chances

Chez VAP, nous sommes d’avis que des mesures importantes doivent être prises sur le plan des conditions-cadres légales, de l’infrastructure et des plateformes logistiques. Le marché devrait se concentrer sur l’évaluation des chances et des opportunités. Nous misons sur des concepts de transport multimodaux avec lesquels il est possible d’exploiter les points forts des moyens de transport respectifs. Le trafic par wagons complets est l’un des éléments de cette multimodalité. En tant que trafic de réseau classique, il exige de nouvelles coopérations de tous les acteurs afin d’accroître l’efficience et l’efficacité. Pour ce faire, nous avons créé, conjointement avec d’autres parties prenantes, la communauté d’intérêt du trafic par wagons complets (CI TWC).

[/et_pb_text][/et_pb_column][/et_pb_row][/et_pb_section][et_pb_section fb_built="1" _builder_version="4.16" _module_preset="default" locked="on" global_colors_info="{}"][et_pb_row _builder_version="4.16" _module_preset="default" global_colors_info="{}"][et_pb_column type="4_4" _builder_version="4.16" _module_preset="default" global_colors_info="{}"][et_pb_post_nav prev_text="Vorheriger Artikel" next_text="Nächster Artikel" _builder_version="4.16" _module_preset="default" global_colors_info="{}"][/et_pb_post_nav][/et_pb_column][/et_pb_row][/et_pb_section]

Le mes­sa­ge pour les instal­la­ti­ons sou­ter­rai­nes de trans­port de mar­chan­di­ses et le pos­tu­lat «Ave­nir du trans­port de mar­chan­di­ses» ont été adop­tés lors de la ses­si­on d’automne 2021. Lisez les détails ici.

mehr
La VAP signe la déclaration d’intention sur l’automatisation

La VAP signe la déclaration d’intention sur l’automatisation

[et_pb_section fb_built="1" _builder_version="4.16" global_colors_info="{}"][et_pb_row _builder_version="4.16" background_size="initial" background_position="top_left" background_repeat="repeat" global_colors_info="{}"][et_pb_column type="4_4" _builder_version="4.16" custom_padding="|||" global_colors_info="{}" custom_padding__hover="|||"][et_pb_text _builder_version="4.16" background_size="initial" background_position="top_left" background_repeat="repeat" link_option_url_new_window="on" global_colors_info="{}"]

La VAP Association des chargeurs, l’Office fédéral des transports (OFT) et l’Union des transports publics (UTP) ont conjointement signé une déclaration d’intention sur l’automatisation du fret ferroviaire suisse. Ce grand projet à long terme va démarrer le 1er octobre 2021 avec la préparation et la mise en œuvre de la migration de l’attelage à vis vers l’attelage automatique (DAK).

Bases de politique des transports

Le transport ferroviaire de marchandises doit devenir plus productif et plus compétitif, sa part du marché sur l’ensemble de la logistique doit augmenter afin de renforcer ainsi la politique de transfert du trafic et les objectifs 2050 de protection du climat de la Confédération. Avec sa motion 20.3221 «Renforcer l’efficacité du transport de marchandises sur le rail grâce à l’automatisation», le président de la VAP et conseiller aux États Josef Dittli a donné l’impulsion à un concept de mise en œuvre et de financement pour l’automatisation et la digitalisation du fret ferroviaire. Le Parlement a déjà adopté cette motion.

Rassembler tous les acteurs du marché autour d’une table

Avec le soutien de l’UTP et de la VAP, l’OFT est à présent en train d’élaborer les bases pour l’exécutif sur lesquelles le Conseil fédéral et le Parlement pourront décider de la migration vers le DAK. La VAP défend les intérêts de l’économie. Celle-ci veut utiliser durablement le transport multimodal avec le transbordement de marchandises ou de conteneurs entre les modes de transport en fonction de leurs points forts respectifs. Pour y parvenir, il faut y associer tous les acteurs du marché. Il s’agit non seulement des responsables de marchandises telles que les produits chimiques et produits à base de papier, de pâte à papier et de bois, les voitures, les biens de consommation, les denrées alimentaires ou les matériaux de construction, mais aussi les responsables des moyens de transport correspondants tels que les wagons de marchandises.

Pour mémoire: sur les 600 000 wagons de marchandises d’Europe, 220 000 sont détenus par des entités privées. Ces wagons privés ont à leur actif environ 50 % des tonnes-kilomètres parcourues sur le réseau ferroviaire européen. Les membres de la VAP gèrent près de 45 000 wagons de marchandises privés. Une coordination étroite avec l’Europe est indispensable pour garantir l’intermodalité.

Agir sur la base de données

La VAP veut promouvoir des échanges d’informations et de données efficaces ainsi qu’une ouverture à l’innovation où les acteurs du système ferroviaire sont interconnectés tout au long de la chaîne logistique, et qui associe les clients des opérateurs de fret ferroviaire et sr les instruments correspondants. La VAP considère le DAK comme un élément crucial pour la réussite de ce processus et fixe donc les points forts thématiques suivants:

  • Exploitation: le DAK permet à la fois l’échange de données en temps réel et une nette amélioration de l’efficacité des processus pour les opérateurs de fret ferroviaire dans les gares, sur les voies de raccordement et aux frontières. La technologie la plus prometteuse est celle actuellement choisie par la plateforme «European DAC Delivery Programme EDDP». Les avantages opérationnels et financiers de l’automatisation profitent principalement aux entreprises de transport ferroviaire. En revanche, les coûts d’investissement et les coûts consécutifs sont supportés par les détenteurs de wagons.
  • Coûts/avantages: le juste équilibre entre coûts et avantages doit être pris en compte dans la mise en œuvre. Sachant que la conversion de la flotte européenne de wagons doit s’effectuer dans un laps de temps défini, il est impératif d’avoir des aides de financement ininterrompues. Selon les estimations actuelles, les coûts de la migration de l’attelage à vis vers le DAK pourraient atteindre 20 000 euros par wagon de marchandises. Pour les propriétaires de wagons privés de la VAP, cela représente environ 1 milliard de francs suisses. Et cela ne comprend pas les temps d’immobilisation et les frais de transport vers et depuis l’atelier lors de la phase de migration.
  • Données: le DAK est avant tout crucial en raison des données qui seront disponibles dans l’avenir. Ces données doivent être intégrées dans une plateforme de données située à un échelon supérieur et librement accessible, que les entreprises de fret ferroviaire et les clients pourront utiliser pour communiquer entre eux et s’informer, par exemple sur l’état ou le poids des wagons, la longueur des trains ou la localisation des marchandises en temps réel. Seule une telle plateforme rendra possible un renforcement de la concurrence dans le trafic par wagons complets. En Allemagne, des parts de marché considérables sont déjà détenues par des entreprises de fret ferroviaire privées. En Suisse, il faut commencer par améliorer les conditions générales qui permettront ce développement. Le DAK pose un premier jalon sur cette voie.
L’OFT, CFF Cargo et la VAP donnent le signal de départ

Le 28 septembre 2021, le directeur de l’OFT, Peter Füglistaler, Per-Anders Benthin (PDG de TRANSWAGGON AG) de la VAP, Désirée Baer (PDG de SBB Cargo AG) et Dirk Stahl (PDG de BLS Cargo AG) de la UTP ont présenté publiquement la déclaration d’intention à l’occasion d’un arrêt au terminal de conteneurs de Basel Wolf du «Connecting Europe Express», un train spécial affrété par l’UE pour l’«Année du Rail».

Pour lire le communiqué de presse, cliquez ici.

[/et_pb_text][/et_pb_column][/et_pb_row][/et_pb_section][et_pb_section fb_built="1" _builder_version="4.16" _module_preset="default" locked="on" global_colors_info="{}"][et_pb_row _builder_version="4.16" _module_preset="default" global_colors_info="{}"][et_pb_column type="4_4" _builder_version="4.16" _module_preset="default" global_colors_info="{}"][et_pb_post_nav prev_text="Vorheriger Artikel" next_text="Nächster Artikel" _builder_version="4.16" _module_preset="default" global_colors_info="{}"][/et_pb_post_nav][/et_pb_column][/et_pb_row][/et_pb_section]

La VAP signe avec la Con­fé­dé­ra­ti­on une décla­ra­ti­on d’intention sur l’automatisation du fret fer­ro­vi­ai­re suis­se. Les don­nées four­nies par la migra­ti­on vers l’attelage auto­ma­tique numé­ri­que (DAK en alle­mand) sont appelées à jouer dans ce con­tex­te un rôle crucial.

mehr
Compromis pour la LTSM: oui à l’interdiction de discrimination, non à la publication du calcul

Compromis pour la LTSM: oui à l’interdiction de discrimination, non à la publication du calcul

[et_pb_section fb_built="1" _builder_version="4.16" global_colors_info="{}"][et_pb_row _builder_version="4.16" background_size="initial" background_position="top_left" background_repeat="repeat" global_colors_info="{}"][et_pb_column type="4_4" _builder_version="4.16" custom_padding="|||" global_colors_info="{}" custom_padding__hover="|||"][et_pb_text _builder_version="4.16" background_size="initial" background_position="top_left" background_repeat="repeat" global_colors_info="{}"]

Après la décision du Conseil des États de supprimer l’interdiction de discrimination pour les prestations de transport offertes dans l’art. 5 LTSM, le Conseil national a décidé de maintenir l’article en renonçant à la publication du calcul du prix non discriminatoire. Ce compromis permet au RailCom d’identifier une éventuelle discrimination au niveau de la structure des offres et des prix. Le Conseil des États a finalement suivi la décision du Conseil national.

[/et_pb_text][/et_pb_column][/et_pb_row][/et_pb_section][et_pb_section fb_built="1" _builder_version="4.16" _module_preset="default" locked="on" global_colors_info="{}"][et_pb_row _builder_version="4.16" _module_preset="default" global_colors_info="{}"][et_pb_column type="4_4" _builder_version="4.16" _module_preset="default" global_colors_info="{}"][et_pb_post_nav prev_text="Vorheriger Artikel" next_text="Nächster Artikel" _builder_version="4.16" _module_preset="default" global_colors_info="{}"][/et_pb_post_nav][/et_pb_column][/et_pb_row][/et_pb_section]

En Suis­se, à l’a­ve­nir, les mar­chan­di­ses ne devront pas seu­le­ment être trans­por­tées sur les rou­tes ou les lignes fer­ro­vi­ai­res, mais aussi sous terre. Le Con­seil des États a éli­mi­né mardi la plu­part des diver­gen­ces dans la loi fédé­ra­le correspondante.

mehr
La VAP devient membre de SWISS SUPPLY

La VAP devient membre de SWISS SUPPLY

[et_pb_section fb_built="1" _builder_version="4.16" global_colors_info="{}"][et_pb_row _builder_version="4.16" background_size="initial" background_position="top_left" background_repeat="repeat" global_colors_info="{}"][et_pb_column type="4_4" _builder_version="4.16" custom_padding="|||" global_colors_info="{}" custom_padding__hover="|||"][et_pb_text _builder_version="4.16" background_size="initial" background_position="top_left" background_repeat="repeat" link_option_url_new_window="on" global_colors_info="{}"]
La VAP, un nouveau partenaire compétent

Avec l’association SWISS SUPPLY, les principales organisations de logistique, d’approvisionnement et de transport de Suisse veulent promouvoir l’image de la logistique, de la chaîne d’approvisionnement et du transport ainsi qu’informer et former la population. En tant que représentante de l’industrie des chargeurs dans le fret ferroviaire, la VAP a adhéré à l’organisation de promotion au mois d’août 2021, afin de contribuer à la réalisation de ces objectifs. Nous créons ainsi pour nos membres les conditions idéales pour un environnement économiquement propice et leur assurons une large compréhension du public pour un approvisionnement performant. À l’avenir, nous coordonnerons nos activités liées à la politique des transports au sein de Cargo Forum Suisse avec les initiatives de SWISS SUPPLY, afin d’avoir encore plus de poids.

Comment est-ce arrivé?

L’idée de SWISS SUPPLY est apparue début 2020 dans le cadre de la nouvelle et grande exposition «Vivre la logistique!» au Musée suisse des transports à Lucerne. Il s’agissait de réaliser sur le long terme des projets de promotion de l’image de ce genre et des initiatives correspondantes désormais sous les auspices d’une organisation nationale à but non lucratif et en unissant ses forces. C’est ainsi que l’Association suisse pour la formation professionnelle en logistique (ASFL SVBL), l’Association suisse des transports routiers ASTAG, l’Association professionnelle des réseaux de valeur durable GS1 Switzerland, l’Association professionnelle pour la gestion des achats et des approvisionnements procure.ch, l’Association Suisse des transitaires et des entreprises de logistique SPEDLOGSWISS, l’Association suisse du réseau logistique VNL Schweiz ainsi que la Fondation suisse pour la logistique ont fondé la nouvelle association SWISS SUPPLY le 26 mars 2021. L’organisation est présidée par Jörg Mathis, CEO de GS1 Switzerland. Les membres de l’organisation constituent également le parrainage de l’association et représentent ensemble bien plus de 10 000 membres.

Renforcer l’approvisionnement, la logistique et le transport en Suisse

Beaucoup l’ignorent: l’approvisionnement du pays, avec les domaines de l’acquisition, de la logistique, du stockage, du transport, de l’expédition, de l’emballage ainsi que de l’élimination et du recyclage, constitue la colonne vertébrale incontournable de l’économie suisse. Les auteurs de l’initiative SWISS SUPPLY veulent améliorer durablement la réputation de ces domaines en Suisse et susciter l’intérêt ainsi que la compréhension du public. Dans ce but, les initiatives existantes sont renforcées, et de nouvelles activités sont lancées. L’association veut également susciter très tôt l’enthousiasme des jeunes pour la branche. SWISS SUPPLY présente aux étudiants et aux personnes en réorientation professionnelle de vastes possibilités de carrière, avec des possibilités de développement dans différentes directions.

[/et_pb_text][/et_pb_column][/et_pb_row][/et_pb_section][et_pb_section fb_built="1" _builder_version="4.16" _module_preset="default" locked="on" global_colors_info="{}"][et_pb_row _builder_version="4.16" _module_preset="default" global_colors_info="{}"][et_pb_column type="4_4" _builder_version="4.16" _module_preset="default" global_colors_info="{}"][et_pb_post_nav prev_text="Vorheriger Artikel" next_text="Nächster Artikel" _builder_version="4.16" _module_preset="default" global_colors_info="{}"][/et_pb_post_nav][/et_pb_column][/et_pb_row][/et_pb_section]

La VAP a adhé­ré à l’organisation de pro­mo­ti­on SWISS SUPPLY. Notre volon­té est d’améliorer la noto­rié­té et l’image de la logis­tique en Suis­se en unis­sant nos forces.

mehr
Entretien avec Matthias Grieder

Entretien avec Matthias Grieder

[et_pb_section fb_built="1" _builder_version="4.16" global_colors_info="{}"][et_pb_row _builder_version="4.16" background_size="initial" background_position="top_left" background_repeat="repeat" global_colors_info="{}"][et_pb_column type="4_4" _builder_version="4.16" custom_padding="|||" global_colors_info="{}" custom_padding__hover="|||"][et_pb_text _builder_version="4.16" background_size="initial" background_position="top_left" background_repeat="repeat" global_colors_info="{}"]

VAP: Monsieur Grieder, de quelle manière coopérez-vous avec la VAP?
Matthias Grieder: Nous sommes régulièrement en contact avec Frank Furrer, son secrétaire général. Par exemple, il représente la Gleis-Genossenschaft Ristet-Bergermoos dont il a défendu les intérêts dans le cadre d’un projet de développement commun pour cette zone industrielle sur le territoire communal d’Urdorf et de Birmensdorf. Il a également participé à l’élaboration de la révision partielle 2022 du plan directeur cantonal et joue régulièrement un rôle dans divers groupes de travail liés à la logistique. Frank Furrer fait valoir aussi bien la perspective des propriétaires de voies de raccordement que la vision globale suisse d’une logistique multimodale. Il nous apporte son soutien avec son immense expertise et son vaste réseau politique. Je considère que cette coopération est très agréable et fructueuse.

À votre avis, à quel niveau des actions sont-elles requises de toute urgence pour le fret ferroviaire?
Le plus urgent est de garantir les surfaces de transbordement train/route dans les zones urbaines. Personnellement, j’estime que cette mission est la plus importante et en même temps la plus difficile. Un exemple: l’endroit où se trouve aujourd’hui l’«Europaallee», derrière la gare centrale de Zurich, était autrefois occupé par un centre de distribution postal avec dix voies. Suite à la création du nouveau site, on a perdu la totalité de l’infrastructure d’approvisionnement ainsi que des surfaces logistiques qui auraient été importantes pour garantir l’approvisionnement et l’élimination de la ville de Zurich à l’avenir.

Le transport de marchandises et les installations logistiques quittent la ville et sont progressivement repoussés vers le Mittelland. Ces centres de distribution ne sont souvent pas raccordés comme il convient aux infrastructures ferroviaires. Par conséquent, de plus en plus de camions et de véhicules de livraison font la navette entre ces centres et la ville, ce qui entraîne une saturation supplémentaire de la ceinture d’embouteillages autour des agglomérations.

La loi sur l’aménagement du territoire exige par ailleurs une densification des constructions dans les agglomérations existantes. L’augmentation du trafic générée par la croissance démographique doit être traitée sur les aires de circulation existantes. Ces surfaces doivent donc être utilisées de manière plus efficace et il faut également fournir des surfaces pour l’approvisionnement et l’élimination. Plus les constructions sont denses également, plus un aménagement extérieur attrayant est important. Un approvisionnement au niveau du sol affecte cette attractivité. C’est la raison pour laquelle il est important, y compris à un stade précoce de la planification du site, d’examiner la manière dont il est possible de libérer les zones en surface du trafic de livraison et d’intégrer les processus de livraison et d’élimination dans des installations souterraines. Le nouveau «Circle» à l’aéroport de Zurich ou le centre commercial «Sihlcity» illustrent bien ce genre de solutions.

Quelle est la situation au niveau des voies de raccordement?
La problématique est ici similaire. Les voies de raccordement et les aiguillages sont démantelés en permanence et leur utilisation est réduite. Il en résulte une spirale descendante: moins de voies, baisse du volume de transport ferroviaire, moins de transbordement ferroviaire, moins de wagons complets isolés, moins d’offres ferroviaires orientées sur les besoins, ce qui signifie d’un autre côté plus de transports routiers, plus d’embouteillages, plus de bruit et plus de CO2. Sur le long terme, il faudra à nouveau renverser cette tendance.

De quelle manière pourrait-on résoudre ces problèmes?
Nous avons besoin de solutions qui regroupent davantage les expéditions et les acheminent efficacement vers les centres à travers la ceinture d’embouteillages. Ainsi que d’approches pour contourner les embouteillages ou passer dessous. Nous avons également besoin de concepts d’offres pour une utilisation rapide et directe. Nous avons besoin enfin de meilleures incitations financières qui renforcent le train et n’évincent pas le transport par wagons complets isolés. Le chemin de fer a ici une véritable chance avec ses excellentes infrastructures, et il est en mesure d’assumer cette tâche. De nouveaux moyens de transport innovants, comme le système logistique global numérique Cargo Sous Terrain (CST), peuvent également transporter de grandes quantités de marchandises sans engorger davantage le trafic routier. Tous ces systèmes peuvent être connectés via des plateformes numériques communes et rendus encore plus efficaces.

De quelle manière des solutions de ce genre peuvent-elles émerger?
Cela n’est possible qu’à condition que toutes les parties impliquées révisent entièrement leur opinion et qu’elles coopèrent dans le cadre de partenariats. À l’heure actuelle malheureusement, chaque entreprise calcule dans son coin et vise une maximisation du profit à court terme. Le chemin de fer se concentre sur le trafic par trains complets, qui est rentable, et néglige le trafic par wagons isolés, compliqué, mais à même de contribuer à un transfert de la route au rail. Les transporteurs routiers organisent leur flotte dans l’optique d’une production aussi avantageuse que possible, généralement avec de petits véhicules, et optimisent leurs tournées en interne, alors qu’il serait possible de réduire les véhicules-kilomètres en coopérant avec des entreprises concurrentes. Les stratégies ou concepts immobiliers de propriétaires fonciers privés ainsi que du secteur public n’autorisent pas non plus de nouvelles solutions innovantes pour une structure d’utilisation verticale et empêchent ainsi des solutions pour un approvisionnement et une élimination efficaces et économes en surfaces.

Une perspective basée sur la pensée en réseau fait défaut dans l’économie, la politique, les administrations, y compris dans la formation des planificateurs des transports et des urbanistes.

La pandémie n’a-t-elle donc pas provoqué une révision des conceptions?
Oui, le Covid-19 a entraîné une prise de conscience plus aiguë de la pertinence d’un approvisionnement opérationnel au sein de la population, et le thème du transport de marchandises et de la logistique a fortement gagné en importance. Au niveau technique, on s’est penché bien avant la pandémie sur ces rapports complexes, et sur le plan politique également, cette thématique occupe de plus en plus les esprits. Nous tentons régulièrement d’attirer l’attention sur ces corrélations. Parfois d’ailleurs avec succès, comme dans le cas du centre commercial «Sihlcity» sur le site de l’ancienne «Zürcher Papierfabrik an der Sihl» à Zürich-Wiedikon. Les planificateurs ont ici intégré l’approvisionnement et l’évacuation au sous-sol, tout à côté de l’accès au garage. De là, la distribution fine se fait vers le haut, verticalement. C’est précisément dans cette direction que nous devons penser lors de la planification de sites: abandonner la planification horizontale (tranches de gâteau) au profit de la planification verticale (étages de gâteau). De cette manière, une utilisation combinée des surfaces urbaines ou proches de la ville est possible.

De quelle manière est-il possible de garantir à long terme des surfaces et sites de transbordement?
Les surfaces logistiques sont rares dans l’espace urbain et il n’y en aura guère de nouvelles. Le secteur public essaye de garantir les surfaces de transbordement existantes par le biais d’inscriptions dans le plan directeur. Mais ces directives d’aménagement ne sont pas contraignantes pour les propriétaires fonciers. Une garantie des zones, à laquelle les propriétaires fonciers privés sont également tenus, ne serait possible que par le biais d’une affectation correspondante des zones ou l’achat accru des terrains correspondants par les cantons et les villes. Ces derniers ont des objectifs à long terme, comme la garantie de l’approvisionnement en marchandises et de leur élimination, et ne sont pas aussi motivés par un retour sur investissement; leur horizon de planification est également plus vaste.

De quelle manière pourrait-on impliquer davantage l’économie dans l’élaboration de concepts d’aménagement du territoire?
L’implication des acteurs économiques dans le développement de sites est un facteur majeur pour l’avenir du transport de marchandises. Leur mission consiste après tout à concrétiser un développement des sites. Dans le canton de Zurich, nous impliquons les représentants de l’économie dans le cadre de groupes de travail dès la phase d’analyse, bien qu’en tant que canton, nous ne disposions d’aucun mandat légal pour la planification du transport de marchandises. Notre rôle se limite ici au conseil et au soutien. Dans le canton de Zurich également, nous avons mis au point un guide pour le développement du transport de marchandises dans un concept cantonal de transport des marchandises et de logistique. Nous jouons ici certainement un rôle précurseur. Mais d’autres cantons aussi, comme ceux d’Argovie, de Berne, de Vaud ou encore de Bâle-Ville, font preuve d’innovation dans leurs actions. Grâce à l’échange régulier via la plateforme CFF Cargo et le groupe de transport de marchandises de l’Union des villes suisses, nous apprenons également les uns des autres.

À votre avis, comment se présente une utilisation optimale de l’infrastructure par le transport de voyageurs et de marchandises?
Je pense que l’on devrait poursuivre et optimiser l’approche actuelle avec des sillons séparés pour le transport de voyageurs et de marchandises dans la stratégie d’utilisation du réseau. Je suis plutôt sceptique vis-à-vis d’une attribution flexible des sillons, car le transport de marchandises pourrait littéralement partir à la dérive dans ce cas de figure. Le besoin d’aménagements de l’infrastructure est établi, ainsi que le montre l’étape d’aménagement 2040.

Où se situent selon vous les tâches majeures au niveau de l’infrastructure?
Dans le cadre du développement de l’infrastructure, il faut se pencher sur les besoins spéciaux du transport de marchandises. Le nœud de la gare avancée de Zurich est aujourd’hui déjà complètement surchargé, et le trafic ferroviaire va continuer à augmenter dans l’aire métropolitaine. Il est donc nécessaire de créer des possibilités de contournement comme le tunnel de marchandises depuis la gare de triage de Limmattal vers le Furttal et plus loin en direction de la Suisse orientale. Les transports de fret ferroviaires également, qui viennent du Mittelland et souhaitent continuer en direction du «Knonauer Amt», doivent effectuer un virage en épingle à cheveux dans la gare avancée de Zurich. Cela affecte de plusieurs autres manières l’infrastructure. Il faut ici des «raccourcis» pour contourner les points critiques. On pourrait par exemple raccorder la gare de triage de Limmattal directement vers Zoug et Lucerne en passant par le «Knonauer Amt». Les projets de ce genre ont bien évidemment un coût énorme et ne sont réalisables qu’à long terme. Malgré tout, il faut dès aujourd’hui poser les jalons d’aménagement pour y parvenir.

Que souhaitez-vous personnellement pour l’avenir du fret ferroviaire suisse?
J’espère très sincèrement que les chances du chemin de fer pour un transfert du trafic de la route au rail seront également saisies dans le trafic national. Pour ce faire, il faut un renversement de tendance avec des concepts d’offres plus rapides et efficaces, y compris dans le transport par wagons complets isolés. Des concepts d’offres innovants, conformes aux besoins et efficaces, sont ici nécessaires.

Qui seraient par exemple?
La digitalisation offre des opportunités énormes dont on n’a pas encore tiré profit dans le fret ferroviaire pour l’instant. Par exemple, les entreprises de fret ferroviaire savent précisément quand et où leur marchandise se trouve, et combien de temps elle y reste, grâce à des codes numériques. Elles devraient mettre cette connaissance à la disposition de leurs clients sous forme d’un suivi des expéditions tout au long de la chaîne de transport, de l’expéditeur au destinataire. Cela augmenterait considérablement leur attractivité.

La digitalisation et l’automatisation sont également des facteurs déterminants pour la compétitivité des entreprises de fret ferroviaire. Il va de soi que les distances courtes de seulement quelques kilomètres, comme on en rencontre souvent en Suisse, ne sont guère conformes aux exigences ferroviaires. Mais si l’on automatise certains processus – par exemple avec l’attelage automatique digital (DAK) ou un transbordement automatisé de caisses mobiles –, on pourrait augmenter considérablement l’efficacité. Des solutions de ce genre devraient être mises en application par les propriétaires privés de wagons pour que leur flotte reste rentable et pour réduire les durées de transit.

Pourquoi les entreprises de fret ferroviaire ont-elles autant de mal à être compétitives?
C’est une question à laquelle il est difficile de répondre. Il faudrait analyser avec le plus grand soin les raisons pour lesquelles le fret ferroviaire est aussi peu compétitif et les mesures qu’il faudrait prendre pour obtenir des offres plus attrayantes ou baisser les coûts. Une telle étude pourrait être l’une des missions de la VAP.

En ce qui concerne la VAP: quels sont les points que nous pourrions améliorer?
Je connais Frank et je sais à quoi ressemble le logo de la VAP. Mais en tant qu’organisation globale, la VAP n’est pas suffisamment visible. Il existe ici à mon avis un potentiel d’optimisation. Par ailleurs, je suis régulièrement invité à des évènements intéressants et informatifs. Pour nous, employés d’administration, la charge administrative pour l’approbation d’un évènement payant est pourtant si importante que nous refusons souvent d’y participer. C’est vraiment dommage.

À qui recommanderiez-vous de coopérer avec la VAP?
À l’ensemble des cantons et communes de Suisse. Pour les administrations, la VAP est un partenaire compétent et un pourvoyeur d’informations, qui soutient le transfert de savoir-faire; grâce aussi justement à sa vision globale suisse. Pour les propriétaires de voies de raccordement, la VAP est une partie prenante importante qui s’engage en faveur du développement d’une offre ferroviaire, du maintien des installations et de la garantie des surfaces.

 

Monsieur Grieder, merci beaucoup pour cet entretien.

Détails personnels
Matthias Grieder est urbaniste et planificateur des transports de formation; il est également chef de projet depuis quatre ans pour le domaine Transport de marchandises et logistique auprès du Service de la mobilité du canton de Zurich.

 

[/et_pb_text][/et_pb_column][/et_pb_row][/et_pb_section][et_pb_section fb_built="1" _builder_version="4.16" _module_preset="default" locked="on" global_colors_info="{}"][et_pb_row _builder_version="4.16" _module_preset="default" global_colors_info="{}"][et_pb_column type="4_4" _builder_version="4.16" _module_preset="default" global_colors_info="{}"][et_pb_post_nav prev_text="Vorheriger Artikel" next_text="Nächster Artikel" _builder_version="4.16" _module_preset="default" global_colors_info="{}"][/et_pb_post_nav][/et_pb_column][/et_pb_row][/et_pb_section]

Mat­thi­as Grie­der, responsable du domaine Trans­port de mar­chan­di­ses et logis­tique auprès du Ser­vice de la mobi­li­té du can­ton de Zurich, s’entretient avec la VAP au sujet des actions requi­ses dans le fret fer­ro­vi­ai­re, du chan­ge­ment de para­dig­me dans le cadre de déve­lo­p­pe­ments de sites et du rôle de la VAP en tant que «spar­ring part­ner» des can­tons et des communes.

mehr
Plateforme de données: une meilleure coopération, plus de concurrence

Plateforme de données: une meilleure coopération, plus de concurrence

[et_pb_section fb_built="1" _builder_version="3.22" global_colors_info="{}"][et_pb_row _builder_version="3.25" background_size="initial" background_position="top_left" background_repeat="repeat" global_colors_info="{}"][et_pb_column type="4_4" _builder_version="3.25" custom_padding="|||" global_colors_info="{}" custom_padding__hover="|||"][et_pb_text _builder_version="4.13.1" background_size="initial" background_position="top_left" background_repeat="repeat" global_colors_info="{}"]

Au cours de l’Année européenne du rail 2021, nous reportons notre attention entre autres sur les développements desdites plateformes de données en Europe. Dès 2022, une première plateforme de données neutre pour le trafic combiné sera mise en ligne. Tous les acteurs du trafic combiné (TC) seront impliqués dans cette plateforme. Le projet est soutenu par le Ministère fédéral allemand du Transport et des Infrastructures digitales (BMVI).

Une ouverture à tous les fournisseurs souhaitée

Sous l’égide de l’Union des entreprises de transport allemandes (VDV), une plateforme comparable est en cours de réalisation pour le trafic par wagons complets. La VDV trouve pour ce projet de l’aide auprès de la Fédération de l’industrie chimique allemande (VCI).  Au vu des développements du trafic par wagons complets en Allemagne, celle-ci semble également ne plus être convaincue de la performance du plus grand fournisseur. Tout comme nous, la VCI ne brigue plus aucune subvention, mais pense que la solution réside dans l’ouverture des gares de triage et des gares principales à tous les fournisseurs. C’est la seule manière de parvenir à une plus forte concurrence également dans le trafic par wagons complets. Une plateforme de données neutre devrait permettre d’améliorer et d’accélérer l’exploitation d’un réseau ouvert en matière d’économie de marché.

Adieu à la petitesse d’esprit

La séparation entre les trafics ferroviaires dans le TC et les trafics conventionnels n’a jamais été réellement visible. La petitesse d’esprit est contre-productive et complique l’ensemble du système. Les plateformes de réservation séparées impliquent que le facteur essentiel n’est pas un système global avec un bénéfice global pour l’intégralité du domaine du fret ferroviaire. Un fret (ferroviaire) durable, compétitif et axé sur le client n’est possible qu’en collaboration avec tous les acteurs.

C’est la raison pour laquelle nous nous penchons de manière intensive sur l’idée d’une plateforme pour le fret ferroviaire. Nous sommes ici en étroit contact avec la VDV et ses entreprises partenaires d’une plateforme pour un TC transfrontalier. Car nous sommes convaincus que seules des plateformes compatibles à l’échelon européen auront du succès.

[/et_pb_text][/et_pb_column][/et_pb_row][/et_pb_section][et_pb_section fb_built="1" _builder_version="4.9.3" _module_preset="default" locked="on" global_colors_info="{}"][et_pb_row _builder_version="4.9.3" _module_preset="default" global_colors_info="{}"][et_pb_column type="4_4" _builder_version="4.9.3" _module_preset="default" global_colors_info="{}"][et_pb_post_nav prev_text="Vorheriger Artikel" next_text="Nächster Artikel" _builder_version="4.9.3" _module_preset="default" global_colors_info="{}"][/et_pb_post_nav][/et_pb_column][/et_pb_row][/et_pb_section]
mehr