A par­tir de 2024, la Suis­se per­dra l’ac­cès à la pla­te­for­me de l’UE pour les pro­cé­du­res d’homologation har­mo­ni­sées du nou­veau maté­ri­el rou­lant. Cela équiv­aut à un pas sup­p­lé­men­tai­re vers l’i­so­le­ment dans le tra­fic fer­ro­vi­ai­re inter­na­tio­nal. A moins que les rela­ti­ons hel­vé­ti­co-euro­pé­en­nes ne se normalisent.

L’enjeu:
  • L’ac­cès au «One-Stop-Shop» ne sera pro­lon­gé que jus­qu’à fin 2023
  • À par­tir de cette date, l’UE trai­te­ra la Suis­se comme un État tiers
  • Le trans­fert modal, la numé­ri­sa­ti­on et l’au­to­ma­tis­a­ti­on sont menacés

 

La décis­i­on du comi­té mixte rela­tif à l’ac­cord sur les trans­ports ter­res­tres avec l’UE con­cer­nant le qua­triè­me paquet fer­ro­vi­ai­re a assu­ré jus­qu’à pré­sent l’ac­cès de la Suis­se à la base de don­nées “One Stop Shop” (OSS) de l’A­gence fer­ro­vi­ai­re euro­pé­en­ne (ERA). L’OSS con­ti­ent des pro­cé­du­res com­mu­nes sim­pli­fiées pour l’homologation de nou­veaux véhi­cu­les et l’établissement de cer­ti­fi­cats de sécu­ri­té en tra­fic fer­ro­vi­ai­re trans­fron­ta­lier. Selon l’OFT (cf. publi­ca­ti­on), cet accès ne sera pro­lon­gé que jus­qu’à fin 2023.

Cette décis­i­on est due aux ques­ti­ons non réso­lues dans les rela­ti­ons bila­té­ra­les entre la Suis­se et l’UE. Des pro­cé­du­res sépa­rées seront pro­ba­blem­ent néces­saires à par­tir de 2024. Ceci vaut éga­le­ment pour les accords sur les lignes d’ex­plo­ita­ti­on frontalières.

Il est urgent que la Suis­se se pro­non­ce clai­re­ment en faveur d’une coopé­ra­ti­on avec les États euro­pé­ens. Sinon, tant le trans­fert du tra­fic que la numé­ri­sa­ti­on et l’au­to­ma­tis­a­ti­on du fret fer­ro­vi­ai­re seront menacés.

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